Merci pour ces informations précieuses, qui éclairent les modalités de l'évolution dans ce domaine.
Après quelques recherches (mais essentiellement sur le net), j'ai trouvé quelques illustrations, qui retracent la même chronologie (j'espère avoir le droit de les mettre ici. Si ce n'est pas le cas, je prie les modérateurs de m'excuser, et de les supprimer sans pitié).
Après la faux apparaissent des machines, qui ne font que faucher les céréales, comme cette faucheuse. La barre de coupe tranche les épis, qui doivent ensuite être liés en gerbes à la main.
Puis, les javeleuses permettent, en plus de la fauche, de rassembler les gerbes, mais sans les lier ; il faut donc, ensuite, les lier à la main.
dom calmet a écrit :
La batteuse mécanique est inventée en France en 1866. Elle sépare le grain de la paille , mais à poste fixe, à la ferme ,ou au pied de la meule . Elle est animée par un cheval qui fait tourner un tapis roulant ou plus tard par une machine à vapeur ,la locomobile.
J'avais une illustration d'une batteuse animée par un cheval sur un tapis roulant, mais je n'arrive pas à la mettre en ligne. En voici une animée par un tracteur :
Une locomobile :
Les moissonneuses-lieuses permettent de pallier le défaut des javeleuses. Après avoir été fauchés, les épis sont acheminés, grâce à un système rotatif, vers un tapis qui les transporte vers un système qui les lie (si quelqu'un a plus de précisions techniques, je suis preneur...).
Lorsque les céréales sont fauchées et battues, il faut encore séparer les grains des impuretés (balles, fragments de paille, etc.). Pour cela, on a longtemps utilisé le van. Puis, des tarares ont facilité la tâche. Les grains étaient introduit dans la machine par la trémie, un mécanisme rotatif muni de pales et actionné par une manivelle permettait de produire un souffle qui séparait le grains des impuretés (plus légères), et envoyait le grain dans des sacs.