L'aviation à réaction est l'une des plus grandes prouesse technologique de l'histoire.
Quels ont été durant les années 1930 et 1940 les principales difficultés dans la mise au point des premiers réacteurs pour avion ?

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.

Concernant l'aspect technique je n'ai pas encore trouvé les élèments susceptibles d'avoir rendu difficile la mise au point des premiers réacteurs durant cette période.

Cependant le manque de financements et les priorités accordées de l'armée ont très certainement freiné les ingénieurs aéronotiques dans leurs recherches.

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> Le courage, c'est de comprendre sa propre vie... Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.
( Jean Jaurès )

La première difficulté fut de maitriser la combustion. En fait, à cause de la vitesse des gaz, le front de flamme a tendance à décrocher et donc la combustion devient chaotique. Il faut des injecteurs précisément calibrés, aux limites des possibilités de l'époque.
De plus, les matériaux utilisés doivent résister aux températures très élevées atteintes. Pour finir, les turbines tournant à très grande vitesse, il faut que les paliers ne se grippent pas.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Lorsque les réacteurs ont fait leurs premiers tours de turbines au milieu des années 30, il ne faut pas oublier que les avions de chasse de première ligne étaient encore en majorité des biplans à train fixe, qu'on voyait tout juste arriver la première génération des monoplans métalliques à aile basse et train escamotable (Polikarpov I16, Bf109, Hurricane, Morane 406...) Autrement dit, on en était encore à mettre au point et à lancer la génération "d'avant" celle des premiers avions à réaction opérationnels ! Il n'y a que trois ans entre le premier vol du Spitfire et celui du premier avion à réaction...
Par conséquent, la mise au point des avions à réaction ne pouvait pas être l'unique priorité...
Là-dessus, la guerre arrive : l'urgence est d'avoir des machines performantes et opérationnelles tout de suite. C'est ainsi que l'Allemagne n'exploita pas immédiatement le He 280, qui volait en 1941 : il avait encore manifestement besoin d'une mise au point dont le RLM estimait qu'elle durerait plus longtemps que la guerre...
Quant aux Américains, ils ont carrément renoncé à sortir un avion de combat à réaction pendant la durée du conflit, déçus par le P-59 Airacomet qui ne servit finalement qu'à se familiariser avec ce nouveau type d'avion...
Bref, tous les efforts aéronautiques n'étaient pas dirigés vers l'avion à réaction, très loin s'en faut.

Le premier "vol" (décollage involontaire, du à une mauvaise estimation de la poussée résiduelle) )d'un avion à réaction date de ...1910.

Je vous invite à chercher le nom de Henri Coanda.
Accessoirement, il y a eu des avions (un au moins) sans turbine : un chasseur italien dont le compresseur était entrainé par un moteur à explosion classique (c'était le cas aussi du prototype Coanda de 1910).

A propos de la mise au point des moteurs à réaction, ce passionnant documentaire d'ARTE sur Hans Von Ohain (inventeur du moteur à réaction) et Franck Whittle.
Voir http://www.youtube.com/v/F2QzhcV7Hxk

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Le souvenir ne disparait pas, il s'endort seulement.
Epitaphe trouvée dans un cimetière des Alpes

La science de l'histoire est une digue qui s'oppose au torrent du temps.
Anne Comnène, princesse byzantine (1083-1148)

Le passé fait plus de mal que le présent
Proverbe Albanais