Isidore a écrit :
Fil mal posé par son initiateur si vous avez bien lu. Cette hypothèse fut posée par JPCC plus haut mais personne n'a jamais validée l'hardie assertion dont il fur l'auteur... Relisez le fil.
JPCC opposait les deux écoles, filiation chrétienne (et donc discontinuité ar rapport à la science grecque), et continuité, et se limitait à s'étonner du peu d'auteurs en faveur de la seconde école. Comment auriez-vous posé le fil ?
Ensuite le débat s'est engagé sur les thèses elles-mêmes, je défends la seconde, Alain g.la première
Isidore a écrit :
Il ne s'agit pas de continuité ou de discontinuité dans mon cas : relisez moi. En quoi est ce que le fait que la science moderne trouve son point de décollage dans les pays monothéiste, exclusivement (ou presque) chrétien pour l'époque moderne, est du uniquement aux éléments grecques du christianisme ? Cette dernière religion n'est pas que le fait de ses racines grecques.
Il s'agit d'une vue disons cavalière. Bien sûr que l'histoire du christianisme est faite de ...toute son histoire, y compris politique, économique, sociale. J'essaie simplement (outrageusement?) d'identifier ce qui peut être rattaché à ses origines hébraïques (la Torah pour simplifier) et à ses origines grecques : démarche évidemment réductionniste et simplificatrice, mais est-elle absurde, sans intérêt?
Isidore a écrit :
Citer :
"Toute conclusion scientifique qui contredit la doctrine de la foi est fausse, et l'Eglise doit la proscrire." Constitution dogmatique Dei Filius, Vatican I, 1870
Name dropping et analyse sans contextualisation. JPCC revient on l'aime bien...
Cette phrase me semble un résumé tellement parfait des motivations de l'institution qu'est l'Eglise. Certes la ligne n'a pas été ...rectiligne. Il y a eu par exemple les "papes humanistes", les Borgia, Farnèse et autres, qui, en envoyant sur le bûcher Savonarole,ont permis la Renaissance. Cela étant, qui était le plus cohérent avec la ligne chrétienne, Savonarole ou Alexandre VI Borgia ?
Que répondre à l'accusation lapidaire, stigmatisante, de "name dropping" et d'"analyse sans contextualisation", sinon renvoyer à l'ouvrage dont ce fil parle depuis le début, celui de Georges Minois. Bien sûr cette citation appartient à l'époque de la crise moderniste, bien sûr l'Eglise n'a pas toujours été aussi explicite, bien sûr il y eut des Sylvestre II, des Nicolas de Cues, des Alexandre VI. Mais comment ne pas reconnaître que cette phrase représente "l'attracteur", la colonne vertébrale de la position de l'Eglise à l'égard de la science ?