Léonard59 a écrit :
Dès le début vous êtes parti du principe que tout ce que je disais, c'était des conneries. Et vous avez contredit systématiquement ce que j'ai écrit, même quand quelques lignes plus tard vous écrivez la même chose, même si c'est avec d'autres mots.
Je vous renvoie la balle. Dès le début vous m'avez fait un procès d'intention, réfutant d'avance tout ce que je peux dire et dénaturant systématiquement tous mes propos. Si je vous contredis systématiquement, c'est parce que vous proférez systématiquement des énormités. Vous commencez très fort, alors que nous parlons de navigation, en me reprenant sur un ton doctoral après que j'ai employé le mot
estime, manifestant à l'évidence que vous ignorez la signification de ce terme qui fait partie du vocabulaire maritime .
Léonard59 a écrit :
Mais, il parait que l'on ne doit parler que du sextant ... Or, durant la période, dont vous rappellez les bornes, on a aussi beaucoup utilisé un autre instrument : l'arbalète étant son nom commun en ce qui concerne la navigation. Mais, VOUS avez décrété que j'étais HS.
Si vous aviez parlé de l'arbalète, ce n'aurait pas été HS et cela aurait été très intéressant, mais vous n'avez pas parlé de l'arbalète. Si vous pouviez dire en deux mots ce qu'on pouvait en attendre, cela m'intéresserait parce que je n'ai rien lu à ce sujet. Me semble-t-il, elle devait être précise à un demi-degré près. Mais c'est peut-être inexact. Si votre ouvrage sur l'histoire de la navigation peut nous renseigner, ce serait une bonne occasion de donner enfin une information concrète qui serait vraiment au cœur du sujet.
Léonard59 a écrit :
Le créateur du sujet ne semble pas s'être plaint des informations que j'ai apporté ...
Il n'est pas revenu. Je crains que vous ne lui ayez embrouillé l'esprit. Il a un devoir scolaire à rendre. Il serait regrettable qu'il soit jugé HS par le professeur. Mais surtout, en lisant ces inepties :
Pour parer ces erreurs relatives, on a très vite deviné une méthode efficace : multiplier les mesures et en faire la moyenne. Seul problème, cela impose de rester plus longtemps en panne pour avoir un point de référence fixe. Donc, on perd du temps. Mais, on peut aussi multiplier les gens qui font des mesures ... Mais cela suppose que sur le navire il y ait plusieurs personnes ayant ces capacités., il en tirera la conclusion qu'il faut mettre en panne pour utiliser un sextant et qu'un opérateur peut s'y reprendre à plusieurs fois mais que cela prend du temps. En fait, on ne met pas en panne. Mais vous avez raison sur le temps qu'on perd à s'y reprendre sur la méridienne : c'est 24 h d'attente entre deux mesures. Ben oui, 12 h 00' 00'', ce n'est pas 11 h 59' (trop tôt) ni 12 h 01' (trop tard). Quand on ne sait pas, on ne dit rien. On se retient d'imaginer.
Léonard59 a écrit :
Si on considère que le sextant révolutionne la navigation, ce qui est la question posée par lesextant, il faut comparer le sextant avec son prédécesseur et dire en quoi le sextant modifie les pratiques. Il est plus pratique d'usage et il permet d'obtenir une meilleure précision. Est-ce une révolution ? Si on considère que durant plusieurs siècles avant l'apparition du sextant de nombreux marins ont pratiqué la navigation hauturière astronomique, la réponse serait : non. Ils ont su se contenter des outils qu'ils avaient pour aller d'un point A à un point B. Car, en pratique, le fait de savoir où on se trouve en mer n'a pas trop d'importance, ce qui est capital est de savoir si on suit la bonne route et qu'on va vers le bon port. Désolé de rappeler un fait aussi trivial, mais il ne me semble pas inutile de le rappeler au point où on en est dans cette discussion.
Le BCG est-il une révolution ? Si on considère que durant plusieurs siècles avant son apparition les gens ne sont pas tous morts de la tuberculose, la réponse serait : non. Ils ont su se contenter des conditions sanitaires existantes.
Ce qui est capital quand on navigue est de ne pas se vautrer sur les cailloux. Désolé de rappeler un souci aussi trivial. Vacciné du BCG, Chopin ne serait pas mort prématurément de la tuberculose et avec un sextant, l'amiral Showell serait rentré sain et sauf à Portsmouth.
Léonard59 a écrit :
Alors quelle est l'utilité du sextant ? Là je persiste à dire que la grande différence entre les hommes de l'époque considéré et leurs prédécesseurs est : le navire. Il est plus gros, il permet d'aller plus loin, et il est plus rapide... Vous jugez que c'est un détail qui n'est pas pertinent. Je ne suis pas du même avis. Vous auriez pu argumenter que les navigateurs ont toujours été à la recherche d'outils plus performants et plus pratiques. Effectivement, on voit la filiation dans les outils qui permet d'aller vers plus de performance, une meilleure praticité et ... une diminution constante de l'erreur relative...
L'utilité du sextant est une bonne question.
Réponse : il sert à mesurer des distances angulaires, hauteur du soleil ou d'étoiles par rapport à l'horizon ou distance angulaire entre deux astres, ces données donnant des informations nécessaires pour connaître sa position, ce qui aide à ne pas se vautrer sur les cailloux.
Le sextant présente deux avantages essentiels par rapport aux instruments l'ayant précédé : il est utilisable dans des conditions de mouvements de la plate-forme plus défavorables et il est plus précis. En l'absence de garde-temps suffisamment fidèles qui ne seront disponibles que plus tard, il permet enfin d'obtenir un résultat de calcul de la longitude qui soit exploitable. Le reste n'est que littérature. Faites de la littérature si vous voulez, mais répondez tout de même à la question.
Léonard59 a écrit :
La diminution de l'erreur relative fait qu'au bout du voyage on a plus de chances d'arriver près du but et de perdre moins de temps à chercher son port. Il ne faut pas oublier que la plupart des premiers marins hauturiers font des voyages marchands, moins on perd de temps et plus on peut faire de voyages (bon, ce n'est pas tout à fait vrai car parfois il fallait attendre que le vent souffle dans le bon sens).
Cela fait partie de l'intérêt d'avoir de bons instruments de navigation mais le souci premier était la sécurité. En Angleterre comme en France, les efforts accomplis en vue d'une amélioration des moyens de navigation l'ont été en premier lieu au profit de la marine militaire.
Faget a écrit :
De grands Anciens m'ont raconté que dans les compagnies méharistes au Sahara, il arrivait parfois que l'on fasse le point au sextant. Un souvenir plus récent datant des années 1970, lors de manœuvres j'étais près d'un groupe d'artilleurs et un officier a utilisé un sextant pour s'exercer. J'ignorai que cet instrument était en dotation dans les régiments d'artillerie. Déjà à l'époque en Europe c'était du perfectionnisme (vu la précision des cartes) et de nos jours tout est simplifié....mais brouillable.
Je l'ai aussi entendu dire. Une personne en plein désert dans une zone sans aucun relief se trouve dans une situation identique à celle d'un marin en haute mer. Ce moyen n'est utilisable que si l'étendue vue par l'observateur est une portion de sphère. Cette condition est réalisée si la limite entre la terre et le ciel dessine un arc de cercle, cet arc de cercle étant l'horizon, et qu'il connait l'altitude où il se trouve par rapport à cet horizon. Je ne crois pas que ce soit utilisable en Europe parce qu'il y a toujours du relief et qu'on ne voit jamais d'horizon.