Artigas a écrit :
Lampsaque vous avez écrit les propos suivants qui sont nauséabonds et ne tenant nullement compte de l'histoire des sciences, des idées et de la philosophie depuis des décennies: " L'influence des sciences arabo-musulmanes, c'est essentiellement un mythe anti-européen, mi repentiste, mi- nationaliste arabo-musulman. Ce qui caractérise le monde arabo-musulman, intellectuellement, c'est sa nullité. Incapables même d'importer l'imprimerie. Quelques penseurs tout au début, ensuite la paix des grands cimetières intellectuels". Tout ceci est faux et repose sur des préjugés nauséabonds d'un autre âge. Quelles sont vos sources au passage?
Je viens de lire
L’astronomie des Anciens (2009) d’une astronome, Yaël Nazé.
En ce qui concerne l’Inde et l’Extrême-Orient, cela confirme tout à fait ce que j’avais soutenu.
Ils ne disposaient pas d’un modèle explicatif de ce qu’ils observaient. Leur astronomie n’était pas géométrique. Ils observaient que les corps célestes ne se déplaçaient pas selon un mouvement uniforme, que leur taille apparente variait, etc. Ils étaient capables de prévoir toutes ces variations. Ils ne se posaient pas la question de les expliquer.
De ce point de vue, la supériorité des Grecs est écrasante.
Par contre, en ce qui concerne les musulmans (qui n'étaient pas mon sujet parce que, de ce point de vue, les musulmans, héritiers des Grecs, sont des Occidentaux, et que j'opposais les Grecs et leurs héritiers à l'Inde et l'Extrême-Orient) j’ai eu tort. Dans une réponse à ce que vous avez écrit, j’ai soutenu qu’ils n’avaient rien produit. L’auteur montre que, pour traiter des problèmes que rencontrait le système de Ptolémée, l’école de Maragha, une ville de l’actuel Azerbaïdjan iranien, emmenée par Nasir al-Din al-Tusi (1201-1274), puis à Damas Ibn al-Shatir (1304-1375) produisirent des travaux particulièrement ingénieux. Soit précisément ces astronomes que vous avez évoqués.
J’ai donc eu tort et vous raison.
Copernic s’est-il inspiré de ces astronomes ?
Plus loin dans le fil, il y a sur cette question une discussion entre vous et Oliviert.
Selon l’auteur, « La transmission n’est pas avérée mais est parfaitement possible ».