Je suis frappé par le fait que l'article de Slate met davantage en cause des laboratoires universitaires que des laboratoires militaires.
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Des expériences qui augmentent la virulence et la contagiosité de pathogènes dangereux ont été financées et réalisées, notamment avec le virus de la grippe aviaire H5N1. L'opportunité de réaliser de telles expériences –en particulier dans des laboratoires universitaires, situés dans des zones urbaines densément peuplées, et où un personnel potentiellement exposé est en contact quotidien avec une multitude de citoyens ignorant qu'ils peuvent être contaminés– est clairement problématique.
A part pour la Chine dont la sincérité des informations est toujours suspecte, on peut penser que les chercheurs de laboratoires militaires savent qu'ils manipulent des armes potentielles - classées à priori comme armes de destruction massive - ce qui incite forcément à la prudence.
A ce propos on peut mentionner que les USA, qui ont un laboratoire de guerre bactériologique à
Fort Detrick (la liste des agents pathogènes listée par Wiki est effrayante) affirment avoir cessé depuis 1967 les recherches sur la mise au point d'armes bactériologiques, et ont de ce fait établi et fait connaitre la doctrine d'emploi suivante sur les armes de destruction massive : ne déployant ni armes bactériologiques ni armes chimiques, toute attaque de ce type contre les USA ferait l'objet d'une riposte nucléaire.
(Fort Detrick intègre également le siège de l'
USAMRIID - article en anglais - institut qui travaille sur les menaces bactériologiques et met au point les plans de protection de la population en cas d'agression.)