Herodotos a écrit :
le chardon à vapeur a déjà été inventé à Alexandrie, l'ancêtre de la motorisation!!! Les automatismes aussi, par Héron d'Alexandrie et autres inventeurs de génie !
Nous avons perdu 1000 ans de progrès dû à l'œil aveugle du monothéisme.
Il y a beaucoup de raisons d'en vouloir aux monothéismes, mais sur ce sujet on a du mal a suivre sans exemples ni argumentation.
Par "chardon", on suppose "charbon" (Titivilus, quand tu nous tient!), mais même comme cela la formule est bancale. Ni le chardon ni le charbon n'ont été
inventés. Il n'y a pas de "charbon a vapeur", juste du charbon, qui peut être utilisé entre autres combustibles pour chauffer de l'eau, et créer de la vapeur. Vapeur dont les propriétés ont été
découvertes notamment par Héron d'Alexandrie qui a bien
inventé l'Éolipyle, une petite turbine a vapeur, au premier siecle av. JC. Cela a aussi été conservé dans le traité de Vitruve. Mais aucune application pratique n'a été retrouvée autre que d'en faire un jouet. Ce n'est qu'au XVIe siècle qu'un capitaine de navire espagnol suggère de l'utiliser pour la propulsion d'un navire. Sans grand succès, mais l'idée a fait son lent chemin (y compris avec les Jésuites) jusqu'aux premières machines a vapeur fonctionnelles ayant suffisamment de puissance pour propulser.
Les monothéismes cités ont aussi servi largement a conserver ces écrits. On pourrait arguer que les inventeurs de génie de l'Antiquité ne nous sont connus que grâce a la conservation de leurs écrits par des moines copistes chrétiens d'un côté, et par les traductions arabes re-traduites de l'autre. Si on prend l'exemple d'Aristote, dont Umberto Eco a fait l'ennemi de l'Eglise dans le fantastique roman le
Nom de la Rose: sa pensée a effectué un véritable parcours des monothéismes. A commencer par un chrétien Numide Nord-africain, Saint Augustin. Ensuite a Bagdad: le califat abbasside a permis la traduction, avec les érudits chrétiens de langue arabe tel Hunayn ibn Ishaq, suivi plus tard par Ibn Zura et Yahya ibn Adi, qui traduisent le corpus logico-philosophique vers l'arabe. Aristote marque profondément la théologie islamique avec Al-Fârâbî, Avicenne et Averroès, dont les idées ont influencé saint Thomas d'Aquin. La boucle monothéiste est bouclée.