Bonjour

Je ne sais pas trop bien dans quelle rubrique poster ma question, je pense que celle-ci me paraît la plus appropriée.

Lorsque je visionne des fouilles archéologiques terrestre, je m’aperçois qu’aucun archéologue n’utilisent une suceuse de débris, contrairement aux fouilles archéologiques sous-marines ou c’est largement employé Car en fait, surtout dans des sites sablonneux, tel que peuvent l’être les déserts, ce serait une grande facilité pour les archéologues, bien plus grande que la petite pelle et le seau, je me doute bien que lorsque l’on arrive aux objets eux même, il n’est sans doute pas très judicieux d’utiliser un matériel mécanique qui risquerait de faire disparaître des petits fragments, mais avant d'en arriver à ce stade, il y a du travail.

Alors ma question est : pourquoi un tel matériel n’est-il pas aussi utilisé sur terre ?
Question de moyens ? ou bien aucun matériel n’est adapté pour le sec ? ou autre ? ou bine je n'ai pas vu les fouilles ou ce matériel était utilisé

Cordialement, Le Vieux fan du moindre effort.

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S'occuper des grands problèmes de ce monde c'est bien, s'asseoir sous un arbre et regarder les nuages passer c'est très bien aussi (L.V.)

Ce serait pas pour répertorier l'emplacement des objets trouvés ? Je ne connais pas bien les fouilles sous-marines, je ne sais pas si on répertorie aussi précisément que sur un site terrestre.

Je ne vois pas à quel moment utiliser un tel matériel ! La fouille ne consiste pas seulement à récupérer des artefacts (ou objets), mais à déterminer en fonction de son emplacement, les relations (donc la vie) que ces objets peuvent avoir entre eux ou avec le "décor".

Prenez une fouille pré historique (la meilleure formation en la matière). Vous allez retrouver des lames, des éclats, quelques os... mais aussi des pollens, des cendres, des pierres ayant reçu des impacts ou ayant "cuit"...etc. L'archéologue ne s'intéresse pas aux seuls objets, mais principalement à leur environnement ! C'est lui qui permettra de faire "parler" la pièce... Votre aspirateur ne fera que détruire de tels témoignages... Il est donc exclu de l'utiliser ! C'est même, il me semble, une totale hérésie de l'envisager.

Je connais mal l'archéologie sous marine, je ne l'ai jamais pratiquée. Mais j'imagine que la question du "contexte" de l'objet est moins déterminante que sur terre, car l'objet (issu souvent d'un nauvrage) n'est pas dans son environnement naturel (du moins a priori - la question est différente dans le cas d'un site immergé par une variation du niveau des eaux). Il n'y aura donc pas beaucoup d'information à tirer de sa position par rapport au "sol" étudié. Les photos ayant été prises, par commodité par rapport à un contexte sous marin de sables, j'imagine l'avantage qu'il peut y avoir à utiliser un tel outil ! Mais il n'a à mon avis aucun intérêt au sol... pour les raisons que j'ai évoquées ci-dessus... mais aussi parce que la "récupération" des pièces après photographie, cartographie et autres relevés, peut se faire "naturellement", à la main !

Salut

Je ne suis ni historien et encore moins archéologue mais je conçois parfaitement bien la nécessité de repérer la position de chaque objet découvert ainsi que de la position et de la matière de tout ce qui l’entoure, sans cela tout objet perd en grande partie sa signification historique, voir même la perd totalement une fois sortis de son contexte.
Mais je pense toutefois que les outils mit à la disposition des archéologues pourraient
être étendu pour faciliter leur travail. Je ne sais pas si vous avez déjà travaillé dans du sable sec, et je connais par expérience les difficultés rencontrée pour enlever du sable, le sable a la fâcheuse tendance’ à s’effondrer, d’ou , si l’on veut enlever disons d’un trou d’un m3 de sable, il faut compter au moins le double de volume pour y arriver. Il me semble qu’il suffirait de se munir du matériel avec la puissance adaptée aux travaux à effectuer, on y gagnerait et du temps et de la sueur et rien n’empêche qu’une fois arrivé à la strate utile, d’arrêter tous engins mécaniques qui seraient trop brutaux..

En effet pour l’archéologie sous marin la valeur du positionnement des objets est certainement moindre, car lorsqu’il s’agit de bateaux coulés, par exemple, la position étant due au seul hasard des courants, l’utilité de repérage pour la signification historique n’a guère de valeur, toutefois, lorsqu’il s’agit de villes engloutie, il me semble que l’on en revient aux mêmes principes que la recherche terrestre, mais étant donné les difficultés pouvant être rencontrées dans un univers aquatique pour enlever de la matière, je pense que l’archéologue n’a guère de choix à sa disposition s’il veut mettre à jour un site et le comprendre

Cordialement, Le Vieux

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Salut

Un petit ajout

En ce qui concerne la paléontologie, les térrains à visiter étant souvent assez compact, l'utilité d'un aspirateur devient plus restreinte, du moins il me semble

Le Vieux.

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