Clio a écrit :
Je voudrais pas vous "casser la baraque" on est à peu près sûr d'avoir reconstitué le feu grégeois mais comme cela s'apparente à un "napalm du pauvre" comme dirait Ungern même les ouvrages spécialisés évitent de donner trop de détail.
Sur la chaine "Planète", il y avait une série de la télévision anglaise où ils éssayaient de retrouver comment nos ancètres avaient fait certaines choses dont le mode opératoire était oublié. Parmis les différents reportages, il y en avait un sur le feu grégeois. Le mode d'emploi est relativement simple mais la mise en oeuvre, dans les conditions de l'époque, est plus ardue.
Il s'agissait d'un mélange qui offrait plusieurs caractéristiques, les principales étant qu'il flottait (mais cela c'est assez facile à réaliser, n'importe quel pétrole lampant flotte) et qu'il adhérait sur les flancs des navires de l'époque.
Pour protéger les flancs des navires des flèches incendiaires plusieurs solutions éxistaient. La plus éfficace était la mise en place de peaux d'animaux ayant un cuir plutot épais. Le fait que le feu grégois colle était donc un grand avantage, car il pouvait enflammer ces protections. Il s'agit d'un du mélange d'une matière combustible et d'une matière collante, le tout restant liquide à la température d'usage et s'enflammant assez facilement. Pendant l'utilisation, le produit est maintenu liquide dans un chaudron chauffé et c'est l'un des plus grands risques du feu grégois. Si lors de la bataille le chaudron se renverse, le bateau s'enflamme et est condamné. Ensuite, vu la technologie de l'époque, les joints des pompes ne permettent pas de monter à haute pression et donc la portée est raltivement faible, de 5 à 8 mètres, si je me souviens bien. Il faut donc que les "opérateurs" de la bouche à feu se tiennent au devant du navire attaquant, visant vers l'avant et donc exposés au flèches des assaillis.
A part cela, c'est efficace et le bateau-cible s'est parfaitement embrasé et à finit par couler.
L'usage moderne serait assz difficile puisqu'il faut maintenir le produit chaud. Il est plus facile de transformer n'importe quel pulvérisateur en lance-flamme.