Plantin-Moretus a écrit :
Ungern a écrit :
A la guerre il faut :
. 1.000.000 de cartouches pour tuer un homme .
. entre 10 et 30 tonnes de bombes suivant le terrain et la dispersion des troupes au sol pour tuer un homme .
Exemple de calcul sur la bataille de Verdun:
Citer :
Au 15 juillet, les pertes françaises sont alors de 6 563 officiers et 270 000 hommes. Les pertes allemandes doivent être assez proches. La consommation d'obus a été énorme durant les premiers mois de la bataille de Verdun. Les Français ont envoyé à Verdun 10 300 000 obus de 75mm , 1 200 000 obus de 80 à 105mm, 8 600 000 d'obus d'un calibre supérieur à 105mm , 70 divisions françaises ont combattu à Verdun, contre 46 allemandes.
source:
http://manu14-18.ifrance.com/manu14-18/ ... verdun.htmDonc calcul rapide et à la louche: Les Français ont lancé 20,1 millions d'obus de tous calibres pour tuer environ 280 000 hommes pendant la première partie de la bataille (la plus meurtrière), soit 71-72 obus pour tuer un homme (mais probablement beaucoup plus, car tous ces hommes ne sont pas morts tués par un obus).
Conclusion : la guerre profite peut-être davantage à l'industrie qu'au progrès scientifique.
Dans le cas de la récente guerre contre l'Irak, on peut même se demander si les progrès des technologies militaires n'ont pas agi comme une des causes.
D'un autre côte, il est indéniable que la guerre peut aussi être un accélérateur et, comme l'écrit Yves-Marie, "La guerre ne favorise peut-être pas, en soi, le progrès technique, mais elle accule les chercheurs à trouver des parades aux situations d'urgence : cf. les avancées de la chirurgie". Le projet Manhattan est un autre exemple assez flagrant. Tout comme il est indéniable que certaines technologies aujourd'hui courantes sont issues du domaine militaire. Internet, par exemple. C'est tout à fait logique compte tenu des moyens que les Etats sont prêts à investir en temps de guerre (froide ou chaude).
Toutefois, des avancées scientifiques d'envergure n'ont pas eu le moindre lien avec la guerre. En 1905, la théorie de la Relativité, par exemple. De même lorsque Heisenberg jette les base de la physique quantique dans les années 1920.