Pour pinailler : Jules Moch a été ministre de l'Intérieur de 1947 à 1950 et quinze jours en 1958 ; François Mitterrand l'ayant été en 1954-1955, on peut plutôt le considérer comme son successeur.

Pour plus d'info : http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_l_interieur/le_ministere/histoire/4e-republique

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« Le luxe [...] corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; [...] il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. »

J'ai regardé et apprécié, comme d'habitude !
C'est donc grâce à des machines à air comprimé d'origine française qu'ils ont pu en partie réussir leur pari.

Il faut dire qu'on était présent depuis longtemps dans la région... Des Français ont joué un rôle important dans la découverte et l'exploitation des mines d'or en Californie. Je ne sais plus dans quel film on voit une mine exploitée à l'aide de canons hydrauliques. En fait c'est l'ingénieur Fauchery qui avait mis au point le "Magenta Flume" grâce auquel purent être mis en action ces canons dans les Malakoff Diggins. Lagrange et Beaudry développaient les plus grandes mines hydrauliques du monde dans le Siskiyou County tandis que Fricot et Chavanne passaient aussi au stade industriel dans l'exploitation des filons de quartz aurifère...

Le point commun avec les tunnels ?
Euh... Ils creusaient aussi !

Voici un lien sur l'histoire des tunnels, expliquée par un ingénieur des ponts et chaussées : http://www.planete-tp.com/rubrique.php3?id_rubrique=203

Et puisqu'on est dans l'histoire des sciences, plusieurs liens vers des documents PDF avec quelques équations, histoire de se dérouiller les neurones !

La réussite du futur tunnel Lyon-Turin nécessitera un tunnel de 50 kilomètres, donc mes collègues géologues, avec le BRGM, sont mis à contribution pour la faisabilité technique !

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)

Le problème de la construction des tunnels a été remis en avant à partir de la construction des chemins de fer dans les années 1820. La faible puissance des locomotives à vapeur conjugée avec l'adhérence roue-rail en acier plutôt limitée obligeait à réduire les rampes au minimum, moins de 2 %. D'où la construction de grands ouvrages d'art pour rattrapper le relief. Les viaducs, tranchées ouvertes et couvertes, on savait faire depuis les Romains. Quant aux tunnels... Les 1ers chemins de fer ont été réalisés pour transporter du charbon, on s'est donc servi des compétences des mineurs tous proches. Mais quand on s'en est éloigné pour traverser des reliefs un peu plus escarpés, les pics devenaient inefficaces. La poudre traditionnelle n'était pas géniale mais les recheches des ingénieurs militaires pour tuer leurs semblables sont venues à point dont la fameuse dynamite. Les progrès ont été tels que le tunnel de Blaisy (Côte d'Or) apparaissait comme un exploit en 1850 avec ses 6 km tandis qu'en 1871 on achevait le tunnel du Mont-Cenis entre la France et l'Italie, 1ere traversée alpine. Les chemins de fer étant exploités de manière rigoureuse, les accidents sous tunnel ont été assez rares et la crainte s'est estompée. Comme on avait réalisé quelques traversées sous-fluviales, dont le tunnel sous la Tamise dans les années 1840, l'idée s'est développée de réaliser des tunnels "sous-marins". Leur coût faramineux a fait reculer et on ne les a envisagés sérieusement que depuis les années 1950.