Artigas a écrit :
Ce n'est pas faux et plutôt assez d'accord avec cette affirmation, on parle bien d'une histoire engagée ou d'historiens engagés (cas de Benjamin Stora, Pierre Vidal-Naquet, Jean-Pierre Azéma... par exemple entre autre ainsi que d'autres historiens)
Une histoire neutre ou "consentuel" voir complaisante risquerait à force en effet de devenir "fade". Pour les sujets brûlants, tout dépend de leur "nature" historique ou volontairement polémique pour ne pas dire en réalité provocatrice.
On peut ne pas être "engagé" sans pour autant être "consensuel" ; cela se saurait si l'objectivité et la vérité étaient forcément consensuelles... Par exemple, Petre-Grenouilleau ne me semble pas être un historien engagé, et pourtant on ne peut pas dire que son ouvrage sur les traites négrières ait été accueilli par un consensus indifférent et "fade"...
Il me semble qu'il est difficile de faire confiance aux travaux d'un historien "engagé" pratiquant "l'histoire engagée", qui sera tenté de passer sous silence ou de minimiser les faits et sources qui contrediraient sa thèse.