Pour les amiraux français et anglais des trois guerres du XVIIIe siècle (Succession d'Autriche, guerre de Sept ans et guerre d'Indépendance américaine), Olivier Chaline les classe selon plusieurs critères : coordonner son escadre et assurer un esprit d'équipe au combat. Cf la conférence sur le sujet "Commander une escadre navale au XVIIIe siècle." Plan de l'exposé en trois parties :
- comment l'on sollicitait, comment l'on recevait ses ordres
- comment l'on prenait son commandement
- comment l'on coordonnait son escadre pour l'amener à combattre (pavillons, frégates répétitrices, conseils d'état-major....)
Traditionnellement, un Suffren est perçu comme un grand stratège, mais il n'a pas l'art du charisme et de l'esprit d'équipe comme un Hawke (qui nous a fort malmenés de 1756 à 1763) ou plus tard Horatio Nelson. Le comte de Grasse fut plus sociable, plus conforme à l'esprit du Grand Corps. Les jalousies des marins restent vives pour les amiraux issus de l'armée (exemple le comte d'Estaing)
https://www.franceculture.fr/conference ... ance-et-en