Tout à fait d'accord, et c'est pour cela que je pense que tu surestimes les Gêtes sous Alexandre. Il ne s'est préoccupé d'eux... qu'une journée !
Si tout s'était bien passé avec les Triballes, il n'aurait jamais cherché à s'aventurer chez eux. Mais il s'est retrouvé avec une grosse armée à assiéger inutillement Syrmos sur son île. Alors pour ne pas perdre trop son temps, , il a fait une virée chez les voisins.
Toute la campagne de 335 peut être lue comme une opération de pillage autant que de "maintien de la paix" avec les tribus de nord, le raid en Gétie est l'exemple le plus marquant. On pourrait presque ouvrir un sujet là-dessus dans "le monde grec" ! Avant d'aller piller les riches terres de l'Empire perse, Alexandre a besoin de fonds, à tout prix, pour recruter et équiper l'armée et la flotte nécessaire à une expédition aussi ambitieuse. Or à son arrivée au pouvoir, les finances sont à sec. Les énormes troupeaux (son père avait déjà raflé 30 000 chevaux !) capturés au détriment d'une population qui ne s'y attendait pas offrent un bénéfice non négligeable, qui compense en partie l'échec partiel contre Syrmos sans lui faire perdre de temps (sa priorité). Un petit plus en passant, rien d'autre ! Par conséquent, il n'a pas du tout cherché à les vaincre, ce n'était pas du tout son objectif (en 335, il a d'autres chats à fouetter, entre les Thraces et les Triballes révoltés, les Illyriens, les Autariates, les Dardaniens qui envahissent la Haute-Macédoine, les Grecs qui s'agitent et son corps d'Asie Mineure qui se fait étriller par Memnon, la conquête ou la soumission des Gètes n'a aucun sens !).

Pour voir une falcata, vous pouvez vous reporter à ce vieux post. Si la discussion porte sur ces armes, il vaut mieux le continuer.

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Qui contrôle le passé contrôle l'avenir.
George Orwell

Pour ceux que ça intéresse encore, il existe aussi ce passage de Plutarque dans sa vie de Paul-Emile lors de la bataille de Pydna au paragraphe 18 "ὀρθὰς δὲ ῥομφαίας βαρυσιδήρους ἀπὸ τῶν δεξιῶν ὤμων ἐπισείοντες" "agitant sur leur épaule droite des rhomphaias droites lourdes en fer".

A noter deux choses. D'abord Plutarque emploie le mot Thraces et pas le nom d'une tribu en particulier; il pourrait s'agir d'une arme "nationale" chez eux. Ensuite, la description de la rhomphaia ne comporte que deux termes: droites et de fer lourd. S'il précise qu'elles sont droites, cela pourrait sous-entendre que d'habitude, elles sont courbes. D'où la probabilité que la rhomphaia soit une longue lame, car je vois très mal un javelot courbé.

Pour finir, le Bailly propose comme description une longue lame recourbée thrace.

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"Malheur aux vaincus !"
"L'amitié est une âme en deux corps" Aristote
"Nertom volutom que, etsi snis karamose"