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Message Publié : 04 Jan 2008 22:30 
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Salluste
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Inscription : 09 Avr 2005 22:11
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Bon nous sommes à peu pres d'accord :lol:
l'Angleterre etait une grande puissance navale et donc elle investissait d'abord dans la Royal Navy
La Royal Navy a eu un rôle majeur dans la defaite de Napoleon je ne le nie pas

pour moi les trois causes de sa chute sont
La Royal Navy
la retraite de Russie
Leipzig

Par contre l'armée Britannique n'a eu qu'un rôle mineur, un rôle auxiliaire.


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Message Publié : 04 Jan 2008 22:52 
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Jean Froissart
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Inscription : 03 Jan 2008 23:00
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Cher Dark, je me permet d'intervenir sur ce point quant au fait de considérer l'armée anglaise comme une simple force auxiliaire.

Elle est beaucoup moins "visible" que d'autres armées à cette époque parce qu'elle n'est intervenue en force qu'en 1798-99 en Egypte, puis à partir de 1808 en Espagne et au Portugal.

Cependant, son intervention dans la péninsule hispanique a été l'un des facteurs déterminants de l'immobilisation sur place de plus de 150 000 hommes des armées napoléoniennes. Ce sont les victoires remportées en Espagne par Wellington qui ont amené les français à se retirer, bien plus que la guérilla espagnole, dont aujourd'hui encore les historiens espagnols eux-mêmes hésitent à déterminer l'impact exact dans le conflit.

Celà dit, il est bien certain que son rôle a été moins prégnant que pendant la guerre de succession d'Espagne (précisément :wink: ) ou on la voit au combat à Blenheim-Hochstaedt, à Ramillies, puis Malplaquet et enfin Denain, participer directement aux principales campagnes.

La question d'origine de ce fil est de savoir si Waterloo ne peut pas être considéré comme une victoire prussienne; j'aurais tendance à dire qu'il s'agit d'une victoire anglo-prussienne, car aucune des deux armées prises séparément n'aurait pu remporter la décision.

Dans le même ordre d'idées, Leipzig en 1813 est une victoire russo-austro-prusso-suédoise.

Très amicalement !

:napo1:


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Message Publié : 05 Jan 2008 0:06 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 23 Mai 2002 23:54
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Bonsoir,

Citer :
Celà dit, il est bien certain que son rôle a été moins prégnant que pendant la guerre de succession d'Espagne (précisément Wink ) ou on la voit au combat à Blenheim-Hochstaedt, à Ramillies, puis Malplaquet et enfin Denain, participer directement aux principales campagnes.


Sauf pour Denain où le contingent britannique n'est pas présent. A Denain, ce sont les néerlandais qui sont dans les redoutes enlevées d'assaut par les français de Villard. Toutefois, on peut rajouter que les troupes britanniques furent présentes en Espagne où ellles furent vaincues par les franco-espagnols de Berwick à Almanza (en 1707).

_________________
Bien qu’on ait du cœur à l’ouvrage, l’Art est long et le Temps est court.

Charles Baudelaire


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Message Publié : 05 Jan 2008 0:47 
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Jean Froissart
Jean Froissart
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Inscription : 03 Jan 2008 23:00
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Honte sur moi, C.Douville vous avez raison : à Denain, le Prince Eugène commandait des troupes austro-hollandaises.

Pas d'habits rouges dans les censes ce jour-là ...


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Message Publié : 05 Jan 2008 1:11 
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Salluste
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Inscription : 11 Déc 2005 0:25
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Angleterre est gouverné par les Allemands, la famille royale Saxe cobourd, puis avant les Allemands, c'était les hollandais !

Voila pourquoi dans l'armée, il y a forte présence des soldats origine d'hanovre, saxons et Hollandais comme le cas dans l'armée anglaise au USA pendant la guerre d'indépendance puis beaucoups se sont francisé leurs noms pour pouvoir rester au Québec.

A Waterloo :
Les ANglai savent qu'ills ne font pas poids s'ils suivent la manoeuvre des francais, ils sont choisi le terrain et ils sont stationné sur le haut de colline et par de chance, ils ont plu donc le terrain est boueux ca permet de proteger les flancs anglais face aux assauts agressives des Francais
Wellington a deux objectif : tenir les Francais et attendre l'arrivé des Prussiens pour anéantir Napoléon !
Les qualités qui ont un gros avantage : la patience des Anglais et ils ont confiance à leurs confreres prussien.

Les Prussiens battu à ligny mais pas détruits, ils se sont stationné dans quelquepart en Belgique. Bliucher a tout fait pour venir à Waterloo pour aider les anglais. Blucher sait très bien que seul il ne peut pas battre Napoléon donc à deux on peut battre Napoléon, l'union fait la Force !

Napoléon est seul, France contre l'Europe,; le choc sanglant ! ooo morne plaine !!! "putain de colline et putain de pluie" ! ( désolé pour ces termes un peu sanglant) :lol:
Napoléon sait très bien qu'il peut pas battre tous les coalisé d'un seul coup ! Il a décidé de battre un par un donc il doit se dépécher, il a peu de temps, il a peur que les autres armés européens arrivent, alors il n'a pas le choix. il prends des risque à péril ! Comme à Ligny ....
Malheureusement il n'a pas la chance !
C'est une défaite !!! :evil:

De toute facon meme s'il a gagné à Waterloo, et qu'est ce qu'il va faire contre les armées austro hollandais russe stationné en Hollande ??????
seul contre trois après avoir battu les anglo-prussiens dans les pires conditions ! :?
c'est du suicide quoi !

Wellington n'est pas un grand général, il a su de profiter la chance la ou il faut. il a gagné en Espagne grace le travail des guérillos, saus eux, Wellington n'aurait pas gagné à Salamanque.
Meme si vous trouvez Wellington comem un grand géénrail mais il ne vaut pas la cheville de Napoléon et encor moin Koutousov !
Pour moi Wellington ressemble bcp à Eisennhower, il est plutot plus négociateur, habile politicien qui a su à unifer les armées éuropéennes plutot de manier la guerre sur le terrain.

Blucher, Koutousov sont les pires ennemis de Napoléon parce qu'ils se sont battu pendant près de 20 ans. Pendant ce temps ci Les Anglais ont fait koi ? pas grande chose à part donner l'argent aux alliés pour créer des nouvelles armées !
Wellington a recu de bonne information sur Napoléon de la part de Blucher. une information vaut de l'or donc
Waterloo est une victoire Anglo-Prussien.

_________________
Scorpion du Sable rouge


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Message Publié : 05 Jan 2008 1:50 
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Salluste
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Koutousov blücher

Mais pourquoi l'archiduc Charles est il si souvent oublié ? :?


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Message Publié : 05 Jan 2008 9:37 
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Dark a écrit :
Koutousov blücher

Mais pourquoi l'archiduc Charles est il si souvent oublié ? :?


Il a certes été un grand général et a été très efficace pendant la période révolutionnaire, mais a ensuite été mal employé pendant la période la plus tragique pour les coalisés, celle qui s'étend jusqu'en 1809 Après, il pris sa retraite ( à 38 ans )


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Message Publié : 13 Fév 2008 17:07 
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Salluste
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Inscription : 09 Avr 2005 22:11
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La Saussaye a écrit :

Elle est beaucoup moins "visible" que d'autres armées à cette époque parce qu'elle n'est intervenue en force qu'en 1798-99 en Egypte, puis à partir de 1808 en Espagne et au Portugal.


En fait elle etait dejà intervenue deux fois dans la region des Flandres entre 1793 et 1795 et en 1799 à chaque elle fut battue.

La Saussaye a écrit :
Cependant, son intervention dans la péninsule hispanique a été l'un des facteurs déterminants de l'immobilisation sur place de plus de 150 000 hommes des armées napoléoniennes. Ce sont les victoires remportées en Espagne par Wellington qui ont amené les français à se retirer, bien plus que la guérilla espagnole, dont aujourd'hui encore les historiens espagnols eux-mêmes hésitent à déterminer l'impact exact dans le conflit.


Sur les 300 000 soldats perdus par la France en Espagne le nombre de pertes infligées par les armées de Wellington est relativement faible.


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Message Publié : 13 Fév 2008 17:24 
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Salluste
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Inscription : 09 Avr 2005 22:11
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Un lien en anglais sur les pertes en Espagne

http://napoleonistyka.atspace.com/cruel ... Spain.html

"... the Spanish 'nation in arms' ... may have lacked the polished professionalism of the British Light Division but, in the long run, they probably inflicted considerably more damage on the French forces than all of Wellington's pitched battles combined. The sieges of Gerona alone cost the Imperial armies over 20,000 casualties and, exclusively from sickness and guerilla raids, the French forces in the Peninsula lost approx. 100 men per day for over 4 years, a total of some 164,000 casualties. It is, therefore, easy to see how the war in Spain bled the French army white ..." (- Gates)


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Message Publié : 30 Déc 2018 9:20 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 22 Sep 2005 18:53
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Bonjour

Trouvé sur ce site - > https://www.1789-1815.com/index.html

Napoléon a rédigé trois récits de la bataille de Waterloo : d'abord le bulletin dicté deux jours après, sur la route de Paris, et deux ouvrages dictés à Sainte-Hélène, successivement aux généraux Gourgaud et Bertrand.
Depuis 1818, tous les stratèges et historiens de la bataille se sont basés sur les récits de Sainte-Hélène, rédigés à loisir par Napoléon après qu'il a pris connaissance dans les livres anglais de la position et des mouvements de ses adversaires.


Bulletin du Moniteur du 21 juin 1815


Bataille de Mont-de-Saint-Jean.

A neuf heures du matin, la pluie ayant un peu diminué, le 1er corps se mit en mouvement, et se plaça, la gauche sur la route de Bruxelles, et vis-à-vis le village de Mont-Saint-Jean, qui paraissait le centre de la position de l'ennemi. Le second corps appuya sa droite à la route de Bruxelles, et sa gauche à un petit bois à portée de canon de l'armée anglaise. Les cuirassiers se portèrent en réserve derrière, et la garde en réserve sur les hauteurs. Le 6e corps, avec la cavalerie du général d'Aumont, sous les ordres du comte Lobau, fut destinée à se porter en arrière de notre droite, pour s'opposer à un corps prussien qui paraissait avoir échappé au maréchal Grouchy, et être dans l'intention de tomber sur notre flanc droit, intention qui nous avait été connue par nos rapports, et par une lettre du général prussien, que portait une ordonnance prise par nos coureurs.
Les troupes étaient pleines d'ardeur. On estimait les forces de l'armée anglaise à 80 mille hommes ; on supposait que le corps prussien, qui pouvait être en mesure vers le soir, pouvait être de 15 mille hommes. Les forces ennemies étaient donc de plus de 90 mille hommes. Les nôtres étaient moins nombreuses.
A midi, tous les préparatifs étant terminés, le prince Jérôme, commandant une division du 2e corps, et destiné à en former l'extrême gauche, se porta sur le bois dont l'ennemi occupait une partie. La canonnade s'engagea ; l'ennemi soutint par 30 pièces de canon les troupes qu'il avait envoyées pour garder le bois. Nous fîmes aussi de notre côté des dispositions d'artillerie. A une heure, le prince Jérôme fut maître de tout le bois, et toute l'armée anglaise se replia derrière un rideau. Le comte d'Erlon attaqua alors le village de Mont-Saint-Jean, et fit appuyer son attaque par 80 pièces de canon. Il s'engagea là une épouvantable canonnade, qui dut beaucoup faire souffrir l'armée anglaise. Tous les coups portaient sur le plateau. Une brigade de la 1re division du comte d'Erlon s'empara du village de Mont-Saint-Jean ; une seconde brigade fut chargée par un corps de cavalerie anglaise, qui lui fit éprouver beaucoup de pertes. Au même moment, une division de cavalerie anglaise chargea la batterie du comte d'Erlon par sa droite, et désorganisa plusieurs pièces ; mais les cuirassiers du général Milhaud, chargèrent cette division, dont trois régiments furent rompus et écharpés.
Il était trois heures après midi. L'Empereur fit avancer la garde pour la placer dans la plaine sur le terrain qu'avait occupé le premier corps au commencement de l'action : ce corps se trouvant déjà en avant. La division prussienne, dont on avait prévu le mouvement commença alors à s'engager avec les tirailleurs du comte Lobau, en prolongeant son feu sur tout notre flanc droit. Il était convenable, avant de rien entreprendre ailleurs, d'attendre l'issue qu'aurait cette attaque. A cet effet, tous les moyens de la réserve étaient prêts à se porter au secours du comte Lobau et à écraser le corps prussien, lorsqu'il se serait avancé.
Cela fait, l'Empereur avait le projet de mener une attaque par le village de Mont-Saint-Jean, dont on espérait un succès décisif ; mais par un mouvement d'impatience si fréquent dans nos annales militaires, et qui nous a été souvent si funeste, la cavalerie de réserve s'étant aperçue d'un mouvement rétrograde que faisaient les Anglais pour se mettre à l'abri de nos batteries, dont ils avaient déjà tant souffert, couronna les hauteurs du mont Saint-Jean et chargea l'infanterie. Ce mouvement, fait à temps et soutenu par les réserves, devait décider de la journée, fait isolément et avant que les affaires de la droite ne fussent terminées, devint funeste.
N'y ayant aucun moyen de contremander, l'ennemi montrant beaucoup de masses d'infanterie et de cavalerie, et les deux divisions de cuirassiers étant engagées, toute notre cavalerie courut au même moment pour soutenir ses camarades. Là, pendant trois heures, se firent de nombreuses charges qui nous valurent l'enfoncement de plusieurs carrés et six drapeaux de l'infanterie anglaise, avantage hors de proportion avec les pertes qu'éprouvait notre cavalerie par la mitraille et les fusillades. Il était impossible de disposer de nos réserves d'infanterie jusqu'à ce qu'on eût repoussé l'attaque de flanc du corps prussien. Cette attaque se prolongeait toujours et perpendiculairement sur notre flanc droit. L'Empereur y envoya le général Duhesmes avec la jeune garde et plusieurs batteries de réserve. L'ennemi fut contenu, fut repoussé et recula ; il avait épuisé ses forces et l'on n'en avait plus rien à craindre. C'est ce moment, qui était celui indiqué pour une attaque sur le centre de l'ennemi. Comme les cuirassiers souffraient par la mitraille, on envoya quatre bataillons de la moyenne garde pour protéger les cuirassiers, soutenir la position et si cela était possible, dégager et faire reculer dans la plaine une partie de notre cavalerie.
On envoya deux autres bataillons pour se tenir en potence sur l'extrême gauche de la division, qui avait manœuvré sur nos flancs, afin de n'avoir de ce coté aucune inquiétude, le reste fut disposé en réserve, partie pour occuper la potence en arrière de Mont-Saint-Jean, partie sur le plateau en arrière du champ de bataille qui formait notre position de retraite.
Dans cet état de chose la bataille était gagnée, nous occupions toutes les positions que l'ennemi occupait au commencement de l'action, notre cavalerie ayant été trop tôt et mal employée, nous ne pouvions plus espérer de succès décisifs. Mais le maréchal Grouchy ayant appris le mouvement du corps prussien, marchait sur le derrière de ce corps, ce qui nous assurait un succès éclatant pour la journée du lendemain. Après huit heures de feux et de charge d'infanterie et de cavalerie toute l'armée voyait avec satisfaction la bataille gagnée et le champ de bataille en notre pouvoir.
Sur les huit heures et demie, les quatre bataillons de la moyenne garde qui avaient été envoyés sur le plateau au-delà de Mont-St-Jean pour soutenir les cuirassiers, étant gênés par sa mitraille, marchèrent à la baïonnette pour enlever ses batteries. Le jour finissait, une charge faite sur leur flanc par plusieurs escadrons anglais les mirent en désordre, les fuyards repassèrent le ravin, les régiments voisins qui virent quelques troupes appartenant à la garde à la débandade, crurent que c'était de la vieille garde et s'ébranlèrent : les cris tout est perdu, la garde est repoussée, se firent entendre, les soldats prétendent même que sur plusieurs points des malveillants apostés ont crié sauve qui peut. Quoiqu'il en soit, une terreur panique se répandit tout à-la fois sur tout le champ de bataille, on se précipita dans le plus grand désordre sur la ligne de communication, les soldats, les canonniers, les caissons se pressaient pour y arriver ; la vieille Garde qui était en réserve en fut assaillie, et fut elle-même entraînée.
Dans un instant, l'armée ne fut plus qu'une masse confuse, toutes les armes étaient mêlées, et il était impossible de reformer un corps. L'ennemi qui s'aperçut de cette étonnante confusion, fit déboucher des colonnes de cavalerie ; le désordre augmenta, la confusion de la nuit empêcha de rallier les troupes et de leur montrer leur erreur.
Ainsi une bataille terminée, une journée finie, de fausses mesures réparées, de plus grands succès assurés pour le lendemain, tout fut perdu par un moment de terreur panique. Les escadrons même de service, rangés à côté de l'Empereur, furent culbutés et désorganisés par ces flots tumultueux, et il n'y eut plus d'autre chose à faire que de suivre le torrent. Les parcs de réserve, les bagages qui n'avaient point repassé la Sambre, et tout ce qui était sur le champ de bataille sont restés au pouvoir de l'ennemi. Il n'y a eu même aucun moyen d'attendre les troupes de notre droite ; on sait ce que c'est que la plus brave armée du monde, lorsqu'elle est mêlée et que son organisation n'existe plus.


Selon l'auteur du site : Napoléon a cru que ses soldats s’étaient rendus maîtres du hameau, il a commis une erreur en lisant la carte : il a pris la ferme de la Haie-Sainte pour celle de Mont-Saint-Jean, et a cru que le hameau se trouvait derrière la crête du terrain, 1000 mètres plus avant que sa position réelle. Une erreur sur la carte, et la physionomie du terrain ont permis cette confusion.

Cette erreur de lecture de la carte est confirmée par le discours de Drouot, la lettre du général Foy (du 23 juin), mais aussi par l’ordre dicté à onze heures du matin le 18 juin.

On remarquera aussi que le bulletin ne fait pas mention du château d’Hougoumont, et qu’il ne parle que d’un bois...



Certes, c'est une énième discussion concernant cette bataille.

Sur ce, qu'en pensez-vous ??

PS : si nécessaire les "modérateurs" peuvent en faire un sujet à par entière.

Bien à tous.

_________________
Hugues de Hador.


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