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Message Publié : 29 Jan 2008 23:47 
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Plutarque
Plutarque

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Merci pour ces précisions. :)
Pour ce qui est de l'attaque à la baïonnette, je sais bien que cette technique repose sur le choc et l'inertie que peut avoir une compagnie lancée à la charge.

Citer :
Enfin le sabre , arme essentiellement de taille est beaucoup plu efficace et requiert un entraînement moins long pour acquérir les rudiments de l'escrime

Mais une fois cette inertie stoppée, et vous l'avouez indirectement en écraivant cela, la véritable arme blanche devient redoutable. Bon, si le choc est assez grand et fait assez de dégât, il est imaginable que cela "suffit" à faire fuir l'ennemi et donc permet de prendre la position souhaitée, mais tout de même, quelques épéistes (ou sabreurs) qui mettent de grands cous de taille et d'estoc, cela peut faciliter les choses! :D
C'est certain qu'avec cette vision, malheureusement, on retombe dans une vision antique de la guerre, avec des affrontements massifs de fantassins, et que pour l'époque, une telle généralisation aurait été dangereuse, surtout avec le développement rapide de l'artillerie.

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Message Publié : 30 Jan 2008 13:07 
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Polybe
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Il semble que les chocs à la baïonnette aient été relativement rares: en général le moral flanchait d'un côté et les soldats tournaient les talons. Voir entre autres les écrits d'Ardant du Picq.


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Message Publié : 30 Jan 2008 13:39 
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On ne peut généraliser car chaque bataille est forcement différente.

Mais la plupart des Victoires Françaises de la Révolution et de l'Empire ont été remportées a la suite d'un assaut final à la bayonnette sur les lignes ennemies ou ses carres déjà disloques et affaiblis par par les charges de la Cavalerie Lourde
Naturellement cet assaut est l' aboutissement d'un manoeuvres qui peut durer plusieurs jours a être mise en place et qui suppose la 'coordination inter-armes' (c'est un anachronisme mais c'est l'idée)

De même, les premières phases d'une bataille peuvent avoir pour principal acteur l'Artillerie '(WAGRAM) avant que l' infanterie "reine des Batailles' ne vienne parachever la Victoire dont l'exploitation est traditionnellement 'de la compétence' de la Cavalerie Légère ou moyenne...

Si ces questions vous intéressent je ne peux que vous conseiller l'excellent volume de la Collection
' la vie quotidienne des soldats de la Révolution 1789-1799'
Jean Paul BERTAUD Hachette 1985.

Enfin l'unité tactique de base sous la Révolution et l'Empire est le BATAILLON et non ma compagnie..

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Message Publié : 31 Jan 2008 12:55 
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Polybe
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Chaque (départ d') assaut à la baïonnette ne s'est pas poursuivi jusqu'à une phase d'escrime baïonnettes contre baïonnettes.

L'histoire héroïque qui sert à gonfler l'orgueil national ne reflète pas toujours la réalité.

Les charges de cavalerie, c'est un processus similaire: ou bien le carré flanche et la cavalerie poursuit la charge, ou bien le carré reste ferme et les cavaliers l'évitent. Les charges dans lesquelles les chevaux se ruent sur un mur de baïonnettes doivent appartenir à la légende. Voir ici ce que dit J. Keegan des charges de la cavalerie française à Waterloo (dans "Anatomie de la bataille").


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Message Publié : 31 Jan 2008 13:07 
Roch Donzella a bien résumé le combat Napoléonien.

Juste une remarque:

Citer :
Mais une fois cette inertie stoppée, et vous l'avouez indirectement en écraivant cela, la véritable arme blanche devient redoutable.


Le but d'une attaque en colonne est justement de ne pas perdre l'inertie.

Pour simplifier, lors d'une bataille de l'époque, il y a relativement peu de soldats mis hors de combat lors d'une charge. Pour un bataillon, quelques dizaines. Le vrai "tueur" de l'époque est l'artillerie, pas le fusil, ni la bayonnette.

Une colonne est peu sensible au feu du fusil (les soldats de devant protègent ceux qui suivent) et le combat à la bayonnette ne dure pas longtemps, car seuls quelques soldats sont au contact. Si la colonne transperce la ligne formée par l'ennemi, il se replie pour ne pas être tourné. Si elle n'y arrive pas, c'est elle qui se replie sous peine d'être enveloppée.

La méthode de combat, à cet époque, c'est le choc: on ne cherche pas à tuer un grand nombre d'ennemis, mais à disloquer son dispositif et à faire fuir ses soldats. On utilise donc tout un arsenal psychologique pour impressionner, les hurlements, bien sûr, la musique des tambours ou des clairons, qui galvanisent également l'attaquant, mais aussi de hautes coiffures qui font paraitre les soldats plus grands.

une charge de cavalerie lourde, arme de choc par excellence, est le type même de l'effet recherché: lourds chevaux qui font trembler le sol, cuirasses rutilantes, sabres brandis, haute taille du cavalier sur sa monture, vitesse. De quoi impressionner le plus endurci des fantassins.

C'est très schématisé, bien sûr. Mais le but de l'époque n'est pas de perdre son temps en vaines et meurtrières fusillades, comme au temps des guerres en dentelle, ou en combats singuliers à l'arme blanche, mais à mettre l'ennemi en déroute.


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Message Publié : 31 Jan 2008 13:49 
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Plutarque
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Je comprends mieux, en effet. La bataille en elle-même, l'affrontement, n'est guère meutrier, sauf par exemple quand il s'agit de tenir une position coûte que coûte, où là on ne lésine pas sur la quantité (par exemple Davout qui doit tenir un aîle à Austerlitz, je crois ?). Le massacre intervient lorsque la manoeuvre est à son terme, lorsqu'on a coupé la retraite, encerclé l'ennemi, que sais-je encore. :)
Merci pour ces précisions ! :)

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Message Publié : 31 Jan 2008 16:49 
Citer :
Le massacre intervient lorsque la manoeuvre est à son terme, lorsqu'on a coupé la retraite, encerclé l'ennemi, que sais-je encore. Smile


Massacre est un bien grand mot :)

A l'époque, et jusqu'à la guerre de Sécession, en gros, la première cause de mortalité chez les soldats est la maladie. Les batailles, même sanglantes, font moins de morts que les épidémies diverses.

Il ne faut pas néanmoins négliger les effets de l'artillerie, grande massacreuse lors des batailles. Un seul boulet plein, même s'il a rebondi plusieurs fois et devient visible à l'oeil, peut tuer plusieurs hommes.


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Message Publié : 31 Jan 2008 17:15 
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Les boulets pleins sont redoutables en raison des ricochets. Les servants des pièces étaient entraînés a tirer pour obtenir des ricochets qui avaient des effets dévastateurs dans la mesure ou le même boulet pouvait frapper plusieurs adversaires successivement.

De même les 'boites a mitrailles' avaient des effets redoutables et un même obus pouvait blesser ou tuer de nombreux soldats proches du lieu de son éclatement.

Si on y ajoute une médecine de guerre rudimentaire et des conditions d'asepsie quasiment nulles on comprends que beaucoup de pertes étaient dues aux suites des blessures.

Les soldats considéraient que l'amputation était un moindre mal car elle laissait une 'chance' de survie a ceux qui avaient une constitution robuste alors par exemple qu'une blessure a l'abdomen 'coup de bayonnette) entraînait presque toujours la mort.

il y aurait beaucoup a dire sur les hôpitaux, souvent insalubres et vite surcharges par les blesses ou les malades.

Effectivement la maladie faisait perdre beaucoup d'effectif . Cette situation a dure , dans toute sles armées jusqu'au début du XX eme

Souvenons nous de la difficile compagne de Madagascar ou les fièvres ont tue plus de soldats que l'ennemi

Certaines batailles sont réputées pour avoir été de terrible massacres... EYLAU par exemple est restée célèbre...

Enfin a moins que l'ennemi , frappé de stupeur , ne détale..(ce qui est extrêmement rare et je n'ai pas d'exemple immédiat en tête,) une charge à la baionnette finissait bien par un affrontement direct homme contre homme ou tous les coups sont permis ('bayonnette, crosse pieds) quand il faut survivre.."lui ou moi"....

je voudrais bien savoir comment un escadron de Cuirassiers ou de Carabiniers lancée en pleine charge pourrait éviter un carré qui ne se serait pas disloqué...Dans un tel cas on 'fonce dans le tas" et les chevaux servent à la fois de monture et de protection..
Souvenons nous des charges de Cavalerie contre la Grande redoute à Borodino ou des charges successives de la Cavalerie Française contre les Carres anglais.

Les Cavaliers ont souvent charge dans des conditions terriblement difficile, ce qui explique le nombre d leur pertes et pas seulement sous l'Empire...

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Message Publié : 31 Jan 2008 17:47 
Citer :
je voudrais bien savoir comment un escadron de Cuirassiers ou de Carabiniers lancée en pleine charge pourrait éviter un carré qui ne se serait pas disloqué...Dans un tel cas on 'fonce dans le tas" et les chevaux servent à la fois de monture et de protection..


Je ne vois pas non plus les cavaliers caracolant, au sens historique du terme, comme la cavalerie des "tercios": approchant des rangs ennemis et déchargeant leur pistolet avant de partir recharger.

Eviter le carré, c'est prendre le risque de se voir rapidement démonté ou tué par les tirs de fusils.


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Message Publié : 31 Jan 2008 18:18 
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Sauf erreur de ma part, les célèbres 'Tercios' espagnols étaient composes de Fantassins équipes de la longue pique et d'arquebuses.

La "caracole' était , si mes souvenirs sont exacts une tactique des REITRES....

Les reîtres chargeaient frontalement, vidaient leurs pistolets a faible distance sur l'ennemi et faisaient volte face pour revenir recharger les pistolets en arrière...

Notons que dans l'Armée Française, les premières unités 'Arquebusiers à cheval' , dans lesquels certains ont vu l'ancêtre des Dragons, étaient composées des célébrées "Bandes Corses" de Sampiero Corso qui s'illustrèrent notamment a Brigoles en Juillet 1536 en repoussant l'invasion de Charles Quint.

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Message Publié : 01 Fév 2008 8:47 
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Philippe de Commines
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Je ne vois pas comment on peut arrêter une charge à cheval :

a) le cheval a son inertie propre .
b) l'unité d'assaut aussi .
c) la panique ne va faire des effets chez l'adversaire qu'au tout dernier moment .

Bref,imaginons que l'officier responsable de l'assaut décide d'arrèter la charge :

a) comment va-t-il faire pour être remarqué de ses hommes (qui ont déjà bien d'autres choses à penser qu'à le regarder en permanence?) .
b) comment va-t-il dévier la charge : c'est un truc "à préparer" çà,et pour le préparer il faut connaitre le terrain juste à côté de l'ennemi ,et il peut y avoir de sérieuses surprises ...
c)ensuite,imaginons que ça puisse se produire,imaginons même que ça se produise,on fait pivoter une unité lourde armée frontalement de façon latérale à l'ennemi qu'on laisse "intact" ?
Mais on va se faire éventrer les flncs avec ce truc !

Je pense pour ma part qu'une fois la charge lancée,les choses sont dites et qu'il n'y a plus moyen de faire marche arrière .

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A Berthold le Noir,
Et Hiram Maxim ,

L'Humanité reconnaissante !


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Message Publié : 01 Fév 2008 11:56 
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Plutarque
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La formation en carré, et pas forcément le carré statique, permet d'arrêter une charge de cavalerie: si les hommes sont bien entraînés au sens où ils gardent leurs positions, les cheveux ont beau être lancés, les cavaliers lourds etc. rien n'y fera s'ils tiennent leurs positions et son "motivés".
Donc les cavaliers feront retraite tous seuls, s'ils voient que rien n'est possible (bataille des pyramides...).
Pour ce qui est d'arrêter la charge en elle-même, par un officier du même camp... cela est certainement possible car les officiers chargent avec leurs troupes, donc peuvent décider, et lorsque la retraite est ordonnée, le mot passe vite.

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Message Publié : 01 Fév 2008 13:07 
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Philippe de Commines
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Oui,mais indépendament de ce qu'ils veulent faire,il y a ce qu'ils peuvent faire (au sens des lois de la physique) .

Et on retombe sur ce que j'ai écris plus haut :

Là distance à laquelle "tout se décide" doit être inférieure à 100 m .
Vous allez savoir arrêter une charge sur 100 m ?
L'énergie à disssiper est = au poids Cheval + cavalier + équipement, le tout fois la vitesse ....
Ca fait un sacré paquet de Joules tout çà ...
Même si oj considère que le cheval ne s'arrête pas mais continue à faible vitesse (il doit tourner) .

Il faut aussi tenir compte de la portée des armes de l'adversaire qui sera quasi "intact" (un peu désorganisé mais néanmoins intact ) si la charge ne l'a pas pénétré .

Bref après une charge,il faudra une esquive ,cad montrer longtemps son flanc , et tout ça à moins d'une vingtaine de metres d'une force ennemie qui s'apprètait à recevoir un choc frontal ...


Moi à tout prendre,je continuerais la charge .
Perdu pour perdu ,il reste au moins une petite chance .

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Message Publié : 01 Fév 2008 14:07 
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Polybe
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Je pense qu'il ne faut pas exclure le cheval de la manoeuvre.

Je m'explique.

Un cheval seul est capable de s'arrêter sur un galop plein en cinq mètres à peine. Les cavaliers qui se font démonter face à un obstacle savent de quoi je parle.

Ne parlons même pas d'une manoeuvre de contournement ; les chevaux sont capables, comme nous, de faire des pas qui leur permettent de changer brusquement de direction.

La question est : comment le cavalier reste en selle. Et là, je vous rejoints (très partiellement), Ungern : il faut plus de place pour un arrêt net, même si en se préparant à un arrêt net, un cavalier est capable de ne pas tomber. (et comme c'est lui qui ordonne l'arrêt, il n'est de fait pas surpris)

Considérant qu'on ne parle pas d'un arrêt mais d'un demi-tour, maintenant.

N'oublions pas que le cheval est quadrupède, qu'il dispose d'un très bon équilibre centré sur l'avant et qu'il est capable de changer de direction très rapidement. Cependant, pour que le cavalier soit capable de le suivre, même problème : il faut ralentir un peu, sans-doute, avant de permettre un demi-tour de rayon court, ou se permettre un demi-tour de rayon large.

Une centaine de mètres ? Ca me semble faisable.

N'oublions pas qu'il suffit généralement d'un ordre : "Demi-tour par la gauche !" ou "Demi-tour par la droite !".

Maintenant, il reste la question du poids et la question du mouvement de masse.

Le poids, d'abord. Il va ralonger quelque peu les distances mais à mes yeux ce n'est pas significatif. Le cheval n'est pas non plus bardé de fer et l'homme n'est pas non plus en armure gothique...

Le mouvement de masse, enfin.

Je pense qu'il faut aussi considérer que le cheval est un animal qui réagit aussi (et surtout diront certains) par réflèxes attaviques.

A partir du moment où le "troupeau" vire à gauche, si il y a bien une chose que l'individu va faire, c'est suivre. C'est un réflexe de survie qui existe encore actuellement chez les chevaux les plus domestiqués. Un virement permet d'éviter un prédateur.

Ainsi, tant que le chef de troupe (soldat) demande un virarge sur la gauche ou sur la droite, il n'y a pas de raison que toute cette masse de chair et d'acier continue sur sa lancée comme si elle n'était que ça.

Elle est bien plus. Elle est autant de double-paires de jambes qui peuvent à tout moment contrer leurs popres énergies cinétiques et/ou les modifier.

N'oublions pas qu'une charge de cavalerie, c'est une charge de plusieurs individus, chevaux et soldats, régis par les lois de la physique individuellement.

On ne demande pas aux chevaux de devant d'arrêter tous ceux qui sont derrière, on demande à chaque cheval de s'arrêter ou de virer.

Ca me semble beaucoup plus faisable, tout de suite.

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Message Publié : 01 Fév 2008 16:21 
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Localisation : 43"32'25 Nord 6"28'00 est
Très interessante discussion...

Surtout ne reproduisez pas les paroles que les Cavaliers ont mit sur les sonneries évoquées...

:oops:

N'oubliez pas qu'un escadron c'est 72 sabres....un escadron ne charge généralement pas seul....

L'une des plus célèbres charges de l'histoire de la Cavalerie Française, la Charge menée par MURAT à EYLAU rassemblait 10 000 Cavaliers..( dommaged ene aps avoir la vidéo..)

Pensez vous qu'il soit possible d'arrêter une telle masse sur un simple ordre...

Quand une charge est lancée même les tirs de l'artillerie 'débouché 0' ne parvient pas à la stopper...

Pensez vous que s'iletait facile d'arrêter une charge en plein élan la célèbre Brigade Légère de Lord CARDIGAN se serait faite démolir à BALAKLAVA....

Ensuite un aspect à ne pas perdre de vue;;le Cavalier n'aime pas rompre le combat...Ses Traditions l'amène à se sacrifier plutôt que de fuir le combat...

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