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Message Publié : 20 Oct 2013 20:19 
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Eginhard
Eginhard
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Inscription : 21 Nov 2008 17:01
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Pierma a écrit :
Je suppose que les contrôleurs avaient aussi la possibilité de faire ramasser à la descente des gaillards qui se seraient permis de franchir les bornes.
Ben justement ! Une autre fois, j'ai été désigné pour assurer la police militaire à la gare de Besançon. Un sous-off et quatre appelés avec casque blanc, baudrier blanc et matraque noire. Vu mon gabarit et celui des trois autres et vu notre allure et notre entrain, j'ai de la peine à imaginer comment nous aurions pu maîtriser un ou plusieurs mecs excités et alcoolisés ...

Jean-Mic

_________________
Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes, ils n'ont pas fini de rigoler !


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Message Publié : 21 Oct 2013 11:52 
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Jean Froissart
Jean Froissart
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Inscription : 16 Avr 2005 0:09
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Localisation : Outre nulle-part
Rien à voir avec les MP de l'US Navy que j'ai eu l'occasion de croiser (en tant que "civil") à Toulon, dans le quartier surnommé "Chicago"" : des bras comme des cuisses...

_________________
"Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu à toutes les femmes...."
Extrait de "La Chanson de Craonne"


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Message Publié : 18 Fév 2014 22:12 
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Polybe
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Inscription : 23 Juin 2009 21:31
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Localisation : Vendée
Manifestement il y a peu d'anciens marins sur ce forum. Ayant passé six ans dans cette arme (de l'âge de 17 ans à l'âge de 23 ans) dont cinq années embarqué avec un séjour d'un an dans l'océan Indien et un autre séjour d'un an à Mururoa, j'ai rencontré beaucoup d'appelés, de part ma spécialité de manœuvrier, j'avais avec moi des marins pêcheurs ou des marins de commerce, et ces gars qui n'avaient pas une grande instruction, étaient souvent très marrants et courageux, ils aimaient la mer et leur métier, un peu moins la discipline. Ils faisaient leur service comme on se débarrasse d'une corvée et attendaient patiemment la fin. Quand nous étions en mer, ils ne se plaignaient jamais (contrairement à certains engagés diplômés, d'autres spécialités plus modernes). Je garde d'excellents souvenirs de ces appelés. Enfin j'ai également une pensée pour la dizaine d'appelés Tahitiens que j'ai eu le plaisir de commander lorsque j'étais affecté à Mururoa.


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Message Publié : 19 Fév 2014 23:34 
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Jean Mabillon
Jean Mabillon

Inscription : 16 Jan 2010 19:18
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Ce que vous dites là ne m'étonne nullement c'était déjà ce que pensait mon grand père inscrit maritime du XIXème siècle (comme tous les hommes de ma famille paternelle depuis Louis XIV) Il avait fait 7 ans de service dont 5 en extrême orient(conquête du Tonkin) Il disait que très rares étaient ceux de la Royale à aimer la mer et ayant les capacités de manoeuvrer un vaisseau correctement....J'ai moi même effectué une partie de mon service dans une unité inter armes en 1962/63 et j'avais pu constater que la discipline était beaucoup plus strictement observée dans l'armée de terre que dans la marine ou l'armée de l'air...


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Message Publié : 23 Fév 2014 18:40 
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Salluste
Salluste

Inscription : 06 Fév 2014 19:23
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Ma petite contribution.

Non volontaire EOR, pour cause d'anti-militarisme primaire. Je ne remets pas en cause ce choix : j'étais dans la lignée soixante huitarde... Incorporé 74/08 dans les transmissions en Allemagne. Il y avait une arrivée de bleus tous les deux mois. La "08" était connue pour être composée en majorité de sursitaires. De fait il y avait dans ma chambrée un prof d'allemand, un agrégé de maths, un docteur en économie de 27 ans que nous appelions "papy", moi même jeune ingénieur, et quelques autres appelés plus jeunes et un peu intimidés. Tout s'est à peu prés bien passé, les activités physiques et le tarot étant des éléments fédérateurs, et les sursitaires n'étant pas à priori les plus efficaces pour marcher et manier le fusil. Après un mois de classes, un peu poussé par les autres et le peu d'envie de faire douze mois de corvées, j'ai fait le peloton de sous-off. J'ai donc appris à manier certaines armes, dont les explosifs.

Puis encore deux mois de classes de spécialité comme chiffreur-télégraphiste. Là, tout le monde avait au minimum un bac+2. Les autres spécialités étaient "radio", avec apprentissage particulièrement pénible du Morse, et "Faisceau hertziens" où l'on apprenait à déployer sur le terrain un réseau radio nodal en haute fréquence, dit aussi "câbles hertziens".

Après cette formation, les chiffreurs et les radios étaient envoyés dans les unités stationnées dans le sud de l'Allemagne, ce qui était un sort peu enviable pour certains qui se retrouvaient très éloignés de la frontière française et donc de Mulhouse, gare de départ en permission. Je suis resté à Fribourg au 53° RCT. J'ai eu la chance de participer à plusieurs manoeuvres sur le terrain. Bien que les conditions y aient été dures (il fait très froid en forêt noire pendant l'hiver), l'ambiance était plus souple qu'à la caserne, et nous alternions moments de détente et travail, avec une certaine convivialité avec les gradés : il est vrai qu'ils touchaient des primes pendant les manoeuvres, ce qui les rendait particulièrement heureux de partir sur le terrain et donc un peu plus souples avec les appelés.

Un soir, pour déconner, j'envoie un bleu chercher auprès du sergent-chef un "rouleau de câble hertzien". Trouvant la plaisanterie amusante, celui-ci renvoie le bleu à l'adjudant. Idem vers le lieutenant, le capitaine... le nombre de galons augmentait, et pour finir le bleu se retrouve devant une tente où des poireaux (généraux) planchaient devant une grande carte sur leur manoeuvre. Là, devant les éclats de rire, le pauvre bidasse a compris qu'il était victime d'une mauvaise plaisanterie. Il doit encore m'en vouloir !

Le système de commandement et de transmission de la 3° division, à laquelle j'appartenais, était assez intéressant et reflétait bien l'esprit de la guerre que nous préparions. Il y avait deux compagnies de pc (rouge et bleu) qui alternaient leurs déplacements. Le but du jeu était d'arriver sur la zone désignée avec tous les véhicules, assembler les shelters et tentes nécessaires à l'état major, et mettre en place les transmissions. Puis au bout de 24 h sur place, le pc devait déménager. J'étais affecté à une troisième compagnie de pc (jaune) dit "moyens réservés", censé remplacer le pc bleu ou rouge en cas d'atomisation. Nous avions un équipement plus léger afin d'être discrets et mobiles. Nous nous entrainions d'ailleurs à la situation où les deux pc, rouge et bleu, auraient été atomisés, et l'état major (ou ce qu'il en restait) aurait du se déplacer rapidement (je suppose en battant en retraite vers la frontière française).

J'ai passé le permis poids lourd sur des GMC de la seconde guerre mondiale. Je me souviens de l'un d'eux qui nécessitait, outre le double débrayage, un bon coup de pied sur le levier de vitesse pour que la vitesse rentre ! Quant au freinage de ces engins... heureusement que nous ne les sortions pas de la caserne ! J'ai particulièrement apprécié la conduite des Unimog Mercedes sur le terrain : véhicule à ponts surélevés, à capacité de franchissement assez impressionnante. Nous prenions un malin plaisir à franchir des fossés plutôt que passer sur le chemin voisin. Il fallait juste veiller à ne pas les mettre trop en dévers car ils avaient une stabilité latérale assez limitée.

En Allemagne, les manoeuvres s'effectuaient sur terrain ouvert. Une fois les troupes et les véhicules repartis, une commission passait sur place avec des civils allemands pour évaluer les dégâts infligés aux cultures et indemniser les propriétaires. Nous avions pour consigne de minimiser les traces de notre passage, mais lorsqu'un camion s'embourbait et qu'il fallait le sortir !

Nous devions faire face à deux risques sur le terrain :
- atomisation du pc par l'adversaire, situation contre laquelle bien sur nous ne pouvions pas faire grand chose : je suppose que dans un vrai conflit nous aurions pu creuser sous le sol pour nous protéger,
-infiltration de commandos ennemis. Les équipements de vision nocturne n'étant pas encore en service, nous étions entrainés à l'observation de nuit. Heureusement les gradés ne nous imposaient pas ce type de boulot lorsqu'il faisait froid ou qu'il pleuvait.

En dehors des manoeuvres, le temps à la caserne pouvait paraître un peu long. Tarot... entrainement à la frappe... tarot... corvées... De temps en temps des permanences au pc de division à Fribourg. Ce qui nous amusait le plus était de retransmettre les motifs de punition qui, pour des cas graves, remontaient à Paris. J'étais soumis au secret, mais puisqu'il y a maintenant quarante ans, il y a prescription... J'ai vu passer un cas de viol collectif : une brimade qui a dégénéré. Et le plus drôle, deux engagés (caporal chef et sergent) qui avaient récupéré des balles inutilisées dans une séance de tir. Le soir, dans leur chambrée, ils ont tiré sur un pot de nescafé. Le pot a explosé et il a fallu les emmener à l'hosto criblés d'éclats de verre ! Ce qui faisait le plus de dégâts humains était l'alcool...

Peu de mauvais souvenirs. Globalement le souvenir d'avoir perdu pas mal de temps. J'en ai retiré, avec du recul, une certaine expérience due au brassage social (limité dans les transmissions), une petite expérience de vie en collectivité et de commandement qui a pu me servir par la suite. Et, peut-être le plus inattendu, un changement de mentalité vis à vis des militaires et de l'armée. A partir du moment où on comprend la nécessité d'avoir une défense nationale, et qu'on l'a vue fonctionner de l'intérieur, on cherche à comprendre les évolutions ultérieures qu'on peut constater, en tant que citoyen et contribuable.

Je n'ai pas été surpris par le passage à l'armée de métier. Je regrette que cette période d'intégration sociale, qui pourrait d'ailleurs se réaliser aussi avec un service civil, n'existe plus pour les jeunes d'aujourd'hui. La désindustrialisation galopante de notre pays, qui procède entre autres de la croyance que le tertiaire peut fonctionner sans des secteurs primaire et secondaire à effectifs suffisants, va entrainer de gros problèmes de financement des services publics. On finira un jour ou l'autre par se poser la question d'instituer un service civil et, ce jour là, on se dira que peut-être une partie des appelés à ce service pourrait servir dans l'armée...


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Message Publié : 06 Mars 2014 0:01 
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Polybe
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Localisation : Poitou
J'y vais aussi de ma contribution.
D'abord, la bureaucratie m'a sidéré. J'ai fait 2 fois les "3 jours", la seconde à quelques semaines de la première. Quand j'ai reçu la deuxième convocation, j'ai appelé Limoges, et on m'a dit qu'il fallait quand même que je me présente, sous peine d'être amené par les gendarmes.
Ca m'a permis de voir le "brassage national". La première fois, j'étais, avec ma licence, l'intello de la bande !!! Au moins 10 appelés sur le groupe de 30 était illettrés, certains de façon terrible (incapable d'écrire leur nom sur la feuille de test), mais mon voisin de chambrée était trapeziste de cirque, un autre était le mécanicien privé d'un conducteur de "tractosaure" !!!
Voir l'illétrisme que je connaissais "virtuellement" m'a remis un peu d'aplomb sur la vraie vie d'ailleurs.
La seconde fois pour mes "3 jours", avec ma licence, j'étais le branluchon de la bande, y'avait que des bac+4 au minimum !!!
J'ai ensuite fait un service civil. J'ai eu une carte SNA, j'étais donc officiellement militaire (dans la royale), avec 3 jours de classe à Hourtin, un voyage à Paris dans la troisième nuit pour monter à la Pépinière et repartir ensuite sur Bordeaux. En gros, on a fait monter 39 gars sur Paris pour signer un papier et recevoir leur première solde. J'ai touché autant de frais pour le train que de solde... La gabegie n'est pas une nouveauté, malheureusement. Un troufion descendant de Paris aurait coûté 40 fois moins cher... J'ai vu aussi le fonctionnement militaire à Hourtin, qui m'a conforté dans mon choix de service civil. Nous étions 40 (dont 1 sera exempté au bout de 2 jours), et pour les corvées, ce fut toujours l'ordre alphabétique qui a servi, y compris pour la garde, que je n'ai jamais monté du coup. J'ai balayé le même escalier 3 jours de suite, les mêmes ont fait les douches, les sanitaires, sans possibilité de varier. Ca peut être long 10 mois dans ce cas là.
J'ai donc fait un service civil, dans un établissement scolaire bordelais, le seul qui accueillait à l'époques les handicapé. J'ai eu l'impression d'être utile pendant les 10 mois, et rien que pour ça, ça valait la peine.

_________________
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains brillent avant d'avoir l'air con...


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Message Publié : 31 Jan 2019 1:09 
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Polybe
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@ghjattuvolpa*

Et ces trucs-là (UISC, BNPS, CFAPSE, IFF), est-ce qu’ils vous ont servi à quelque chose après votre retour à la vie civile ?


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Message Publié : 31 Jan 2019 1:20 
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Polybe
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Inscription : 04 Oct 2018 23:34
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@ Narduccio

Et si un civil refusait de descendre du wagon pour monter dans un autre (ce que j’aurais immanquablement fait, surtout si j’avais payé un supplément pour réserver ma place), vu mon mauvais esprit et mon allergie extrême aux militaires, que lui serait-il arrivé ? Pouvait-on obliger un civil à changer de wagon ?


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Message Publié : 31 Jan 2019 17:35 
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Polybe
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Inscription : 04 Oct 2018 23:34
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Localisation : Washington, D.C., États-Unis
En septembre 1968, à mon immense joie, j’ai été « réformé définitivement nº 2 ». Qu’est-ce cela voulait dire exactement ? Mon livret militaire n’offre aucun détail. Quel différence par rapport à un « réformé définitif nº 1 », ou 3, ou 4 (si tant est que ces dernières catégories existaient) ?

En 1985, résidant à Washington, D.C., où j’habite toujours, je demandai à l’ambassade de France un passeport français, que j’obtins. Quand on me remit mon passeport français, je trouvai dedans, à ma grande surprise, un « Certificat de Position Militaire » imprimé sur un très mauvais papier et adressé à « Monsieur l’Ambassadeur de France » par un Lieutenant-Colonel X..., « Commandant du Bureau du Service National de Versailles », certifiant que j’étais bien « réformé définitif nº 2 » mais ajoutant que j’étais « réserviste du service de Défense sauf inaptitude à tout emploi », ce qui m’inquiéta un peu car mon livret militaire ne comporte pas cette indication. Qu’est-ce que cela voulait dire exactement ? Par la suite, fort heureusement, je n’eus plus aucun contact avec l’autorité militaire.

Toutefois, relisant hier mon livret militaire, je remarquai avec effroi en page 2, en toutes petites lettres, le texte suivant que je n’avais jamais remarqué jusqu’à présent :

«Tout homme ayant été recensé est astreint, jusqu’à l’âge de 60 ans, s’il se déplace, aux obligations suivantes :
1º [ * * * ]
2º [ * * * ]
3º S’il va se fixer à l’étranger, il fait viser son livret par la gendarmerie avant son départ. A son arrivée à destination, il prévient l’agent consulaire de France le plus voisin. S’il se déplace à l’étranger, il en prévient également l’agent consulaire. [ * * * ] Les hommes qui ont été exemptés ou réformés (définitivement ou temporairement) sont astreints à ces obligations.
Tout homme qui s’abstiendrait de faire une déclaration de changement de domicile ou de résidence est passible d’une amende de 50 à 500 F (d’une amende de 100 à 1 000 F et d’une peine de 1 à 2 mois de prison, en cas de récidive). »

Il se trouve que, ignorant tout de ces « obligations », je n’ai jamais notifié un des agents consulaires de France à Washington de mon changement de domicile ou de mes voyages et longs séjours hors des États-Unis.

J’ai fait de nombreux voyages en France depuis que je me suis fixé aux États-Unis, et je n’ai jamais été inquiété.

Ayant maintenant 70 ans, y a-t-il un risque que je sois inquiété lors d’un prochain voyage en France, ou bien, le service national ayant été aboli il y a plus de 20 ans, n’y a-t-il aucune raison que je me fasse du souci ?

Merci d’avance de vos informations.


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Message Publié : 31 Jan 2019 18:20 
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Parigino a écrit :
@ Narduccio

Et si un civil refusait de descendre du wagon pour monter dans un autre (ce que j’aurais immanquablement fait, surtout si j’avais payé un supplément pour réserver ma place), vu mon mauvais esprit et mon allergie extrême aux militaires, que lui serait-il arrivé ? Pouvait-on obliger un civil à changer de wagon ?


Disons que vu le fai qu'il y avait eu des actes de violences et des bagarres, les civils s'étaient déjà réfugiés (sous la conduite d'agents SNCF) en tête de train pendant que les soldats de la PM faisaient un barrage filtrant. D'après un de mes collègues qui avait fait le voyage dans ce train (en tant qu’appelé), les gens de la Police militaire avaient aussi laissé passé tous les bidasses qui n'avaient pas participé à la bagarre. Donc, en tant que civil, à moins d'aimer servir de punching-ball à des gens imbibés de bière, vous auriez fait comme tout le monde et vous auriez filé à l'avant en laissant la PM gérer les problèmes... Malgré votre mauvais esprit.

Mon expérience m'a souvent montré que sauf exceptions, même les gens pleins de mauvais esprit ont un esprit de conservation, et que cet esprit de conservation a tendance à nous faire prendre la bonne décision dans des cas comme celui-là : se lever et aller se mettre à l'abri. A moins que vous n'ayez une carrure qui fait réfléchir même le plus imbibé des poivrots .... ;)


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Message Publié : 31 Jan 2019 19:51 
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Parigino a écrit :
En septembre 1968, à mon immense joie, j’ai été « réformé définitivement nº 2 ». Qu’est-ce cela voulait dire exactement ? Mon livret militaire n’offre aucun détail. Quel différence par rapport à un « réformé définitif nº 1 », ou 3, ou 4 (si tant est que ces dernières catégories existaient) ?

En 1985, résidant à Washington, D.C., où j’habite toujours, je demandai à l’ambassade de France un passeport français, que j’obtins. Quand on me remit mon passeport français, je trouvai dedans, à ma grande surprise, un « Certificat de Position Militaire » imprimé sur un très mauvais papier et adressé à « Monsieur l’Ambassadeur de France » par un Lieutenant-Colonel X..., « Commandant du Bureau du Service National de Versailles », certifiant que j’étais bien « réformé définitif nº 2 » mais ajoutant que j’étais « réserviste du service de Défense sauf inaptitude à tout emploi », ce qui m’inquiéta un peu car mon livret militaire ne comporte pas cette indication. Qu’est-ce que cela voulait dire exactement ? Par la suite, fort heureusement, je n’eus plus aucun contact avec l’autorité militaire.

Toutefois, relisant hier mon livret militaire, je remarquai avec effroi en page 2, en toutes petites lettres, le texte suivant que je n’avais jamais remarqué jusqu’à présent :

«Tout homme ayant été recensé est astreint, jusqu’à l’âge de 60 ans, s’il se déplace, aux obligations suivantes :
1º [ * * * ]
2º [ * * * ]
3º S’il va se fixer à l’étranger, il fait viser son livret par la gendarmerie avant son départ. A son arrivée à destination, il prévient l’agent consulaire de France le plus voisin. S’il se déplace à l’étranger, il en prévient également l’agent consulaire. [ * * * ] Les hommes qui ont été exemptés ou réformés (définitivement ou temporairement) sont astreints à ces obligations.
Tout homme qui s’abstiendrait de faire une déclaration de changement de domicile ou de résidence est passible d’une amende de 50 à 500 F (d’une amende de 100 à 1 000 F et d’une peine de 1 à 2 mois de prison, en cas de récidive). »

Il se trouve que, ignorant tout de ces « obligations », je n’ai jamais notifié un des agents consulaires de France à Washington de mon changement de domicile ou de mes voyages et longs séjours hors des États-Unis.

J’ai fait de nombreux voyages en France depuis que je me suis fixé aux États-Unis, et je n’ai jamais été inquiété.

Ayant maintenant 70 ans, y a-t-il un risque que je sois inquiété lors d’un prochain voyage en France, ou bien, le service national ayant été aboli il y a plus de 20 ans, n’y a-t-il aucune raison que je me fasse du souci ?

Merci d’avance de vos informations.

Bonsoir Pagino,

Je vais supprimer le sujet doublon que vous avez créé avec le même titre et le même message. (Quelle idée ?)

Je vous fait donc la même réponse :
Nous espérons pouvoir vous libérer de cette terrible angoisse, d'être arrêté par la police militaire ou envoyé aux tranchées. :mrgreen:

Non, sans rire, vous pensez sérieusement que l'armée, ou qui que ce soit, se soucie en 2019 du statut militaire d'un de nos anciens appelés ? A 70 ans ? Là vous surestimez Big Brother !

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Message Publié : 01 Fév 2019 9:21 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 22 Sep 2005 18:53
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Bonjour

On voit bien que Parigino n'a pas fait son "service militaire" lol lol

Parigino a écrit :
Tout homme ayant été recensé est astreint, jusqu’à l’âge de 60 ans, s’il se déplace, aux obligations suivantes :


Il disent : Jusqu'à l'age de 60 ans !!! et vous en avez 70 !!!!

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Hugues de Hador.


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Message Publié : 01 Fév 2019 13:13 
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Inscription : 10 Fév 2009 0:12
Message(s) : 9064
Hugues de Hador a écrit :
Bonjour

On voit bien que Parigino n'a pas fait son "service militaire" lol lol

Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?

Parce qu'il ignore que "la discipline fait la force principale des armées" ?

Sait-il seulement "de quoi sont les pieds ?" lol

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Message Publié : 01 Fév 2019 14:16 
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Marc Bloch
Marc Bloch

Inscription : 10 Fév 2014 7:38
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Localisation : Versailles
Pierma a écrit :

Sait-il seulement "de quoi sont les pieds ?" lol


Les pieds ne sont ils pas l'objet constant des soins du soldat ?


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Message Publié : 01 Fév 2019 14:47 
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:P
Et le "repos est une attitude martiale et dynamique."

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