Pédro a écrit :
Attention, l'homosexualité antique fait partie d'un processus de socialisation des jeunes hommes ; une étape rituelle de leur entrée progressive dans l'âge adulte. La relation est toujours le fait d'un homme adulte et d'un jeune qui n'est pas encore admis dans la communauté des adultes/guerriers. Pour plus d'informations :
Bernard Sergent, Homosexualité et initiation chez les peuples indo-européens, Payot et Rivages, Paris, 1996.
J'ai l'impression qu'il s'agit là d'un amour platonique reconnu comme une amitié "virile", comme ce qui unit les bandes de garçons à la "West Side Story" dans nos quartiers populaires actuels.
C'est ce que le film "Ce que pense les femmes" dénommait les "hommes à hommes" : homophobie déclarée (homosexualité refoulée ?), mysogynie et sexisme (féminité rejetée), filles évincées (quoique prétendument recherchées mais comme faire-valoir), nombreux contacts physiques entre garçons, machisme (recherche de l'affrontement, du combat et de la domination, le plus physiquement possible), affections incestueuses castrant la sexualité normale (culte et susceptibilité exagérée à l'égard de la mère, fantasme de la virginité, implications incestueuses des hommes dans la vie sexuelle des mères, soeurs, filles, ingérence des parents dans les couples des enfants...).
On pourrait y voir un vieux fond culturel méditerranéen (Grèce, Europe latine, Arabie...) mais ça concerne également la mentalité de cow-boy macho de pas mal d'habitants en Amérique ou en Europe du Nord.
Il paraît évident que nombre d'instructeurs et recrues militaires éprouvent ce sentiment d'amitié et d'affection virile qui modifie leur comportement (grosse voix de poitrine pour parler et chanter, roulement des épaules...)
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Il me semble qu'il y avait également un ou deux généraux turc et/ou mongol ayant joué un rôle prépondérant dans les défaites mongoles en Inde et dans le monde arabe, mais je ne parviens pas à le(s) retrouver.