Mauser a écrit :
Je pense qu’il va falloir attendre très tard pour que les colonels et généraux de brigade contemplent le combat du haut de la colline. Les ordres se donnent à la voix donc le chef ne peut s’éloigner de la ligne de bataille. Je dirais que les gradés commencent à s’éloigner de ligne de feu au moment de la guerre de sécession à cet période un basculement avec une augmentation plus que notable de la porté des fusils et de leur précision.
Mais seuls les généraux divisionnaires et le général en chef commandaient de loin. Avec la guerre de 14/18 où la fixation des fronts et l’usage du téléphone reculent les gradés à l’abris du feu.
Durant la seconde guerre je ne crois pas qu’il y eu au-dessus de général de division de tuè par le feu adverse. Je mets de côté le cas japonais.
En 14/18, les officiers chargeaient encore à la tête de leur régiments. Suffit de se souvenir que le ratio d'officiers (lieutenant et capitaine) tués au combat durant les premiers mois de la guerre est effrayant.
Tout cela parce que l'ont chargeait encore comme durant les guerres napoléonienne. Et ce n'est que pendant la guerre que les gradés reculent de plus en plus.
Sinon, pour répondre à Olympia, effectivement, le nombre d'officiers tués au combat est effroyable au 18e siècle : la raison est simple, c'est que l'honneur et le courage sont définition de noblesse.
Regardez le ratio de pertes des batailles de la très meurtrière guerre de succession d'Espagne (1701-1714) , Hochstadt, Blenheim, Turin (siège, bataille et retraite), ainsi que Malplaquet et Denain.