Le suicide collectif, dans certains cas, soit que les populations décident de s'entretuer, soit que la garnison lance une attaque-suicide (exemple du siège de Szeged, en Hongrie, en 1566). Mais ce sont des solutions extrêmes, quand il n'y a plus aucun autre espoir.

Il reste enfin la reddition.

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Il faut toujours éviter de combattre des désespérés.

Extrait du Taktika de Léon VI (empereur byzantin de 886 à 911)

Quand on a une armée imposante et qu'on n'attend pas d'armée de secours, il vaut parfois mieux tenter une sortie que de rester à subir un siège. Surtout si on arrive à affaiblir suffisamment les assaillants. Les assiégés qui sont sortis tant qu'ils ne manœuvrent pas loin des remparts ont aussi des avantages du au fait que leurs archers, leur artillerie peut rester à l'abri sur les remparts, ce qui n'est pas le cas des assaillants qui viennent d'arriver et qui n'ont pas eu le temps de s'installer.

Et puis, dans le cas où l'on se résout à se replier, on a moins de bouches à nourrir ... ce qui peut être appréciable parce qu'il y a toujours autant de nourriture.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

ciders a évoqué le suicide collectif lors de sièges.
Au Rajasthan, il y avait une "tradition" spécifique aux Rajpoutes:quand le siège était perdu sans espoir face à des assiégeants musulmans (et uniquement contre eux, jamais avec d'autre Hindous), les femmes commettaient le jauhar: avec leurs enfants elles se jetaient dans un bûcher. Le lendemain matin, les hommes s'habillaient d'une robe safran, mettaient des cendres du bûcher sur leur tête, se dopaient à l'opium et faisaient une sortie combattant jusqu'à la mort, geste appelé saka.
A Jaisalmer, 28000 femmes auraient fait le jauhar. Chittorgarh, capitale du Mewar, en vit 3 dans son histoire, le dernier contre Akhbar le grand, avant sa destruction définitive.

Le nombre de 28 000 femmes est impressionnant. Les guerres s’inscrivent en permanence dans un contexte de guerre totale dans cette région?

Pour autant que je sache les musulmans se sont comportè en Inde commes les ss à l'Est en 39/45

il y a eu beaucoup de massacres de Rajpoutes par les musulmans jusqu'à ce que Akhbar, après la prise de Chittor, adopte une politique conciliante envers les Hindous en général et les Rajpoutes en particulier, suivi par son fils et petit fils Shah jahan (celui du Taj Mahal). Shah Jahan avait d'ailleurs 3/4 de sang rajpoute, Akhbar et son fils ayant épousé, entre autres, des princesses rajpoutes. Les meilleurs généraux d'Akhbar ont été des Rajpoutes en particulier le Raja d'Amber, frère de l'épouse rajpoute d'Akhbar, et qui combattit les seuls rajpoutes non ralliés à Akhbar, ceux du Mewar du raja Pratap Singh (capitale Udaipur après la chute de Chittorgarh).
Cette politique conciliante prit fin avec Aurengzeb qui renversa son père Shah Jahan et était un musulman fanatique, ce qui délencha des révoltes au rajasthan et dans toute l'Inde hindouiste soumise aux moghols.

Pour en revenir aux sièges et au jauhar, c'était pour éviter aux femmes rajpoutes de subir les violences des vainqueurs musulmans et se retrouver dans leurs harems. Il ne faut pas oublier que les épouses avaient l'habitude de se sacrifier sur le bûcher de leur époux décédé (rite appelé sati, interdit par les Anglais en 1823 mais le dernier connu a eu lieu vers 1967)