Désolé
mais au bout d'un moment c'est déroutant de voir s'accumuler les réponses "mais enfin, c'est évident" qui ne répondent pas à la bonne question.
Citer :
Fusiller 1000 civils par jour en territoire soviétique en cas de refus quasi-certain de Staline de capituler, reviendrait à mettre la population en état de révolte, prête à mourir pour défendre sa famille, son village et compliquer fortement la situation d'une armée qui avance en territoire ennemi et souhaite avancer rapidement.
Oui à moyen terme. A court terme, dans le choc de la conquête ennemie, avec des villages choisis de manière aléatoire, je ne suis pas certain que l'opération massacre ne réussisse pas à prendre de vitesse l'organisation d'une résistance. En Belgique en 1914 les Allemands ont utilisé à plusieurs reprises les boucliers humains, sans se demander si cela n'allait pas leur aliéner à jamais la population belge en territoire occupé. Si l'on escompte obtenir la victoire à une échéance qui se compte non pas en mois ou en années mais en jours...
Donc en fait, c'est une réponse qui rentre dans le cadre, oui
mais elle ne me satisfait pas.
Je me rappelle aussi avoir lu que dans la proposition de paix faite à l'Angleterre par Rudolf Hess, il y avait quelque chose de ce genre : la Grande-Bretagne était menacée d'un blocus qui la réduirait à la famine pour forcer l'Empire à déposer les armes.
Je retiens plutôt l'hypothèse émise plus haut, que personne, à l'époque contemporaine où les moyens d'une telle pratique auraient existé, n'a jugé son armée prête à briser tous les tabous pour mettre en oeuvre une chose pareille.