http://www.napoleon.org/fr/img/zooms/pa ... 8579_6.jpg

Une monture célèbre de l'Empereur : le Vizir, 1 m 35.

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Selon Wiki, il semble certain que la taille des chevaux de guerre au Moyen-Age soit celle que l'on retrouve sous Louis XIV: un cheval de 1,40m à 1,60m environ.

Les cavaliers de la tapisserie de Bayeux ayant les jambes qui trainent quasiment à terre.

D'après mes calculs (très approximatifs), partant de la gravure que j'ai présentée, le cheval de Murat ferait environ 1,40 mètre au garot.

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Je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur les lois non écrites et immuables des dieux. Sophocle

Il y a la bataille de San Romano de Paolo Uccello qui est significative de la taille des chevaux et des chevaliers : http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ ... 6NU0SZPMIV

ou encore, la frise du Parthénon :

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Je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur les lois non écrites et immuables des dieux. Sophocle

Et voici Marengo, cheval de Napoléon. Du moins ce qu'il en reste…
Il se trouve à Londres, au Royal Army Museum. Comment est-il parvenu jusque-là ?

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Je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur les lois non écrites et immuables des dieux. Sophocle

Oui enfin il faut aussi avoir en tête que les artistes n'avaient pas vocation à l'époque à représenter des copies parfaites du réel... En ce cas on pourrait déduire de cette représentation que les Normands avaient presque la taille des châteaux.



Je préfère nettement de l'archéozoologie pour soutenir la taille des chevaux anciens.

J'aimerais bien avoir cet ouvrage :

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Pas par ses propres moyens, visiblement, dans l'état où il est...


Et pourquoi pas?

Ok, je sors...

@ Pédro :
Le cheval dans l'antiquité en deux tomes de Paul Vigneron est à… 150 € sur Abebooks

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Je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur les lois non écrites et immuables des dieux. Sophocle

Le Marengo a été pris par les Anglais au soir de Waterloo et emmené ensuite en Grande-Bretagne.

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Le pauvre Cadet des dragons de l'impératrice n'a pas eu cette chance.

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Je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur les lois non écrites et immuables des dieux. Sophocle

Le Marengo en meilleure forme :

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

le cheval à l'origine n'est pas tres grand (PREVALSKY POTTOCK) : c'est le cheval des steppes .Plus tard (moyen age)la taille et la corpulence augmente :un chevalier en armure du XIVe c'est 170kg (destrier,palefroi).Louis XIV favorise une équitation :on prend des origines espagnoles ,lusitaniens (la taille reste vers 1.50).Les guerres révolutionnaires et de l'empire aménent des chevaux plus grands (sang allemand,hanovriens) :selon le type de cavalier ,le cheval est plus petit dans la cavalerie légere (chevaux nivernais,tarbais);la campagne d'Egypte fait découvrir à BONAPARTE le cheval arabe qui ne le quittera plus (taille 1.40).IL faudra une remonte nouvelle (XIXeme) pour développer l'élevage normand entre autre qui augmente la taille1.60 (croisement cob et Norfolk ) .L'anglo arabe venu d'Angleterre et le premier JOCKEY CLUB vont développer un cheval plus léger mais la taille reste .
Concernant les gravures ,les proportions ne sont pas souvent exactes et avant les cavaliers "chaussaient " long ,ce qui donne l'impression des pieds qui dépassent

Ouais ! pour les guerres de la révolution et de l'empire, au début des campagnes on prenait peut être les races que vous décrivez, mais au fur et à mesure on se remontait avec les chevaux locaux et qui étaient souvent des chevaux de ferme

La charge de la réserve générale de cavalerie à Eylau a été menée avec des chevaux qui n'avaient souvent rien à voir avec les haras impériaux

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme

En même temps, il ne faut peut-être pas confondre les chevaux "bêtes de somme" de l'artillerie et des charrois, et ceux des unités de cavalerie.

Pour ce qui est en effet de la cavalerie, ou peut-être "des cavaleries" sous l'empire (cavalerie légère, de ligne, lourde) les images flamboyantes et totalement pas vraies de pégases volant sur les blés ont provoqué en choc en retour l'imagerie considérée comme scientifique parce que réductrice de bourrins se traînant à cinq km/heures.

Pourtant, on peut supposer que les cavaliers faisaient le maximum pour protéger leurs chevaux, qui étaient, et leur outil de travail, et leur garantie de survie (aussi ...)

A Eylau, en février 1807, on est moins de six mois après le début de la campagne de Prusse, qui a été peu cruelle aux chevaux. Considérer que la réserve générale de cavalerie est alors montée d'haridelles est peut-être excessif, par souci de réalité.

D'ailleurs, comment - même regroupés en profondeur - les escadrons auraient-ils pu, au petit trot, passer à travers les deux lignes de l'infanterie russe, dont les fusiliers n'étaient pas des manchots ?

Je m'interroge ... car la puissance de choc et de pénétration de la cavalerie ne peut provenir que de sa vitesse, même relative.

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"Notre époque, qui est celle des grands reniements idéologiques, est aussi pour les historiens celle des révisions minutieuses et de l'introduction de la nuance en toutes choses".

Yves Modéran

Je vous disais ça, car j'ai vu récemment un documentaire historique avec débat qui sur les haras nationaux et les écuries impériales et les dépôts de remonte ! Ces établissements étaient chargé de fournir des chevaux de choix à la fois pour la cour impériales et la cavalerie. Outre la sélection de montures de choix pour la cavalerie, ces montures suivaient un entrainement rigoureux pour la bataille (on allait jusqu'à leur faire détoner un pistolet près de l'oreille pour les habituer aux coup de feu). Or après quelques mois de campagne, il arrivait souvent que le cavalier, malgré les soins apportés, doive changer de monture (mort ou maladie). Or Eylau était le final de la campagne de Prusse qui après Iena et auerstaedt avait conduit à la "poursuite rayonnante" qui avait durement sollicité les chevaux. Or avec quoi les cavaliers changeaient ils leurs montures ? ben ! avec les chevaux prussiens ou polonais qui n'avaient pas toujours eu le même entrainement que leurs devanciers.

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme