Solduros_390 a écrit :
En ce qui concerne la cavalerie de contact, je pense que le plus lourd est le meilleur dans une bataille, par exemple les chevaliers européens du 15ème siècle. Avec leur armure de plates, ils craignent très peu d’armes et lors de la charge le principal défaut de cette protection (la visibilité) compte beaucoup moins vu qu’on sait que l’ennemi se trouve juste en face. Et si le choc ne suffit pas et qu’ils se retrouvent immobilisés, leur armure leur sauvera sûrement la vie.
En aucun cas ; pensez donc à Azincourt. Il y a une infinité de moyens pour arrêter une charge de cavalerie lourde et tout l'art de la guerre européen des XIVe au XVIIe siècle a pratiquement été forgé dans cette optique. Un chevalier sur un cheval n'est pas invulnérable loin s'en faut. Un coup de hallebarde dans la panse du chevale et on récupère le garçon sur le sol qui sera achevé d'un coup de dague dans une faiblesse de l'armure, au hasard, dans la visière du casque.
Solduros_390 a écrit :
Par contre, lors d’une poursuite ou lorsque la nécessité se fait sentir de transférer rapidement d’un point à l’autre, des cavaliers « moyens » sont préférables. Je pense aux nobles celtes équipés de cotte de maille, de lance, d’épée et de bouclier qui leur permettaient un combat rapproché libre de leur mouvement tout en gardant une bonne vitesse de course. Naturellement pour cela, les hommes devaient acquérir un bon niveau « d’escrime »
C'est beaucoup trop théorique et ce qui collerait mieux à vos attentes serait les cavaliers scutaire romains du IVe siècle. Un cavalier celte était monté sur de petit chevaux qui auraient éprouvé les pire difficultés contre des destriers plus imposant.
Vos raisonnement sont beaucoup trop détaché du concret et raisonnent sur le papier or la guerre c'est tout sauf du théorique. Il faut prendre en compte bien d'autres paramètres que le seul équipement. Je peux vous citez beaucoup d'affrontements où le moins bien équipé a massacré l'élite avec une facilité déconcertante...