Pouzet a écrit :
Citer :
dans le monde du vivant , qu’il s’agisse de la faune ou de la flore , le plus faible protège toujours le plus fort
.
Pouvez-vous préciser s'il vous plait ?
C’est une loi de la nature .
Observez un champ de blé : les plus beaux épis sont au milieu , bien à l’abri , bien protégés…
Protégés par les plus faibles qui sont autour du champ . Ceux là encaissent tout : la bataille pour défendre leur espace vital contre la haie , les ronce , et en plus la haie sert d’habitat protecteur aux ravageurs , oiseaux , rongeurs , insectes … Et pour couronner le tout à cet endroit là l’agriculteur aura mis moins d’engrais car il sait que c’est inutile et qu’il vaut mieux perdre un peu sur le bord et gagner sur le milieu .
Idem pour la forêt et tout le monde végétal.
Regardons la faune : non seulement les plus faibles , petits , vieux , malades permettent au troupeau de s’en sortir en se faisant manger , mais en plus imaginez que le fauve soit obligé de mener une bataille féroce contre un gnou en peine forme , 52 fois par an , au risque de se ramasser un coup de corne ou de savate , de se casser une patte ou de se faire blesser ! Quand on est fauve et blessé on est pratiquement mort (ce n’est pas comme au foot)
Dans ce tableau arrive le loup :la meute est l’organisation sociale la plus élaborée après celle de l’homme . Le loup ne chasse déjà plus pour tout de suite , il chasse aussi pour demain ! Le loup va essayer d’affaiblir au maximum la proie pour que demain si d’aventure elle rencontre un autre loup …
Et l’Homme est là : l’humanité c’est peut-être de dépasser cette loi de la nature et de la renverser . Mais j’en doute , la civilisation n’est qu’un simple vernis qui se raye facilement .
C’est pour ça que moi les « guerres humanitaires » , les « frappes chirurgicales » , et tout le toutim j’en rigole un peu : il suffit de regarder les infos .
SI je peux me permettre, ... Mais cela montre une incompréhension totale de la sélection naturelle et même une vrai inversion des rôles. D'abord, les spécialistes préfèrent parler d'aptitude plutôt que de forts ou de faibles, mots qui n'ont aucun sens dans le contexte. Ensuite, ... je trouve votre faible extrêmement fort. Prenons votre histoire de céréale. Si vous avez la chance de passer près d'un champ qui a subit de la verse, vous constaterez que celle-ci agit au centre du champ et que parfois, les seules plants debout sont justement "vos" faibles. Le génome présent dans la plante doit garantir que celle-ci est capable de résister à toutes les agressions. Le génome de la plante permet aux plants situés en périphérie de résister aux attaques diverses et variées qu'il aura à subir. Effectivement, la plante située au centre du champ a "trop" de capacités par rapport aux attaques qu'elle subira. Si on était tenté de diminuer ses capacités défensives pour en augmenter le rendement, on se retrouverai avec des champs couchés à la moindre bise. La plante du bord est donc plus résistante et effectivement, elle protège ses sœurs qui portent le même génome, ou un génome proche. Mais, ces elle qui conditionne les contraintes auxquelles doit résister le phénotype conditionné par le génome. Bref, votre raisonnement part sur des postulats erronés. Désolé.