Narduccio a écrit :
Alain.g a écrit :
Je me souviens de mon service militaire, il y avait dans les unités d'affectation, des sous-officiers et même des officiers originaires du Magheb et pas toujours musulmans, qui ne faisaient l'objet d'aucun racisme. Le grade, c'est le grade dans l'armée, sans rien de plus.
Il semblerait que c'est au passage des grades que ça coinçait.
C'est en effet très probable mais pas forcément du au racisme ou entièrement au racisme, mais plutot à mon avis au fait que les orignaires d'Afrique n'avaient pas les codes, comme on dit maintenant, pour franchir les étapes de l'avancement: facilité d'expression orale, aptitude à rédiger, présentation de type militaire entre droit et un peu raide, autorité naturelle dite aptitude au commandement ...
Il y avait autrefois un modèle de l'officier et du sous-officier et ne pas avoir les codes ni le type, le caractère, était un obstacle de fait. Il ne faut pas oublier en effet que l'avancement dans l'armée obéit au principe de la cooptation. Les métropolitains ne répondant pas aux critères de choix dans l'armée avaient les mêmes difficultés: allure intellectuelle, décontractée, négligée, mauvaise présentation, timidité, bégaiment ...
Les codes c'est pire que tout comme on dit maintenant, alors que le racisme est un délit et que la consigne est inverse, celle de la nécessité de faire une place aux minorités, il s'agit de la discrimination positive. Elle a du mal à bien fonctionner, car il reste les codes de cooptation.