On cite volontiers de belles paroles prononcées pendant les batailles comme Louis d'Assas officier pendant la guerre de sept ans qui entouré par l'ennemi se serait exclamé "A moi Auvergne, voilà l'ennemi" et meurt en 1760 dans la bataille à laquelle participait son régiment, Auvergne, commandé par Rochambeau.
Il y a aussi "Tirez les premiers messieurs les anglais" à la bataille de Fontenoy de 1745 et la célèbre adresse aux troupes de Napoléon avant la bataille des Pyramides de 1798: "Du haut de ces pyramides quarante siècles vous contemplent". Magnifique.
Avez vous d'autres citations aussi plaisantes ?

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Il y a une légende concernant la bataille de Sempach en 1386. Alors que les Confédérés étaient acculés, Arnold von Winkelried aurait pris les lances ennemies contre lui, les bloquant pour ouvrir une brèche. Avant de se faire transpercer, il aurait dit "Prenez soin de ma femme et de mes enfants".

D'après d'autres témoignages, il aurait plutôt dit "c'est qui le c... qui m'a poussé?"

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Comme disaient les Kennedy, "faut pas se laisser abattre"

Alors que l'armée croisée est devant Béziers et que l'on demande aux consuls de la ville de leur remettre une liste de personnes suspectes d'hérésies, les consuls eurent ce mot :

"Nous préférons être noyés dans la mer salée plutôt que de livrer nos concitoyens"

A noter que des doutes pèsent sur cette célèbrissime harangue : sur les mots utilisés, mais aussi sur le moment : bien avant la bataille quand on aperçut les pyramides ; juste avant la bataille ; ou bien plus tard, lors d'une visite.

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

J'aime assez la phrase de Philippe le Hardi à la bataille de Poitiers, lorsque Philippe voyant son père en danger, le roi de France Jean II le Bon, s'écria "Père gardez vous à droite, Père gardez vous à gauche !"

Il y a aussi ce qu'un général Français, entouré d'anglais, un certain 18 juin, aurait dit

Comment ça, De Gaulle ? Vous vous trompez ! C'est un 18 Juin, mais 1815, lors de la bataille de waterloo et ce général était Cambronne

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme

Lors de la bataille d'Auerstaed, au plus chaud moment de la bataille, toute les troupes françaises sont engagés, la division Morand est arrivée la dernière aux alentours de 11H. Le maréchal Davout à sous la main tout son 3ème corps mais presque intègralement de l'infanterie (sauf Viallanes).

Dès la venue de la divison Morand par la chaussée de Hassenhausen, Davout les mets en position.

Surpris par la déclinaison du terrain qui ne leurs permettaient pas de voir le 1er bataillon des hussards Blücher, les tirailleurs se font bousculer et emportés par leur élan les cavaliers prussiens foncent vers le 17e.

Le 17e est commandé par le colonel Lanusse qui forme le carré et alors que les hussards fondent sur le 17e, le colonel crie à ses hommes de tirer alors que l'ennemi est à soixante pas.
A ce moment un grenadier lui répond « ho, nous avons le temps, on verra ça à quinze pas »

Les Allemands ont l'équivalent de notre Cambronne et de son célèbre "mot". On voit parfois, en cul-de-lampe sculpté sur des maisons ou édifices divers d'Outre-Rhin, un petit personnage qui montre ses fesses. Il s'agit de Götz von Berlichingen, chevalier qui joua un rôle important dans la guerre des Paysans allemands, au côté des paysans justement.
Dans un drame de Goethe, qui reprend une tradition populaire, Götz répondait par le « salut souabe » au capitaine qui le sommait de se rendre aux forces de l’empereur : « […] er kann mich im Arsche lecken! » Mot-à-mot : « […] qu’il [le capitaine] me lèche donc le cul ! »
Au lieu d'un "bras d'honneur" comme chez nous, j'ai souvent entendu des chauffeurs de taxi, qui se bousculaient dans un embouteillage, crier à leur rival : "Götz !".

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

Bonaparte au pont d' Arcole en 1797, s'élançant avec un drapeau sous le feu des autrichiens : « Soldats ! n’êtes-vous plus les braves de Lodi ? suivez-moi ! ». Le résultat ne suivit pas mais le geste fut admirable et figure dans la légende de Napoléon.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Ce ne fut pas Bonaparte mais Augereau qui traversa le pont en brandissant le drapeau. Le futur empereur, lui, tomba dans le marécage et s'y serait noyé si les soldats ne l'avaient pas repêché.

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

Etes vous sûr ? Sur Wiki: " Augereau passe l’Adige à Ronco all'Adige mais est repoussé par un feu violent devant le pont d’Arcole et Masséna s'enlise dans les marais. Alors commandant de l'armée d'Italie, Bonaparte "saisit un drapeau s'elance sur le pont et l'y plante. sa colonne l'avait à moitié franchi lorsqu'un feu de flanc la fit rétrograder. les grenadiers enlevèrent Bonaparte et l'entrainèrent, il fut précipité dans un marais où il enfonça jusqu'à mi-corps. Lannes qui était blefsé2 était accouru de milan il couvrit le general de son corps. Muiron aide de camp en fit autant et il fut tué ainsi que le général Robert"3 ; Bonaparte tente alors d'envoyer des renforts à Masséna mais tombe dans un marécage. "
renvoi à 3: Récit de Jean Antoine François Ozanam,témoin visuel, hussard de la 1re Compagnie des Hussards de Berchiny, Livre de Famille Tome I Fond Ozanam (non publié)"
Je ne sais pas pour ma part.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Les passionnés de Napoléon en ont largement discuté ici :
http://lesapn.forumactif.fr/t2792-que-s-est-il-vraiment-passe-au-pont-d-arcole

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

On a aussi eu la discussion sur Passion-Histoire.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

A la fin de la bataille d'Hanau (1813), les coalisés vaincus par les français étaient commandés par le bavarois von Wrede. Napoléon aurait alors dit à son sujet :
"Pauvre de Wrede ! J'en ai fait un comte, je n'aurais jamais pu en faire un maréchal...".
Chez les coalisés, je ne sais plus qui dira à ce sujet :
"Tout ce que de Wrede a réussi à faire, c'est de permettre à Napoléon de quitter l'Allemagne en vainqueur !".

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Une fable à découvrir :
http://www.edilivre.com/doc/16397

Le Général Daumesnil, défenseur de Vincennes, le 30 mars 1814 : " Quand vous me rendrez ma jambe, je vous rendrai ma place ".
Il avait perdu une jambe à la bataille de Wagram en 1809.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "