Churchill à l'occasion de la bataille d'Angleterre de 1940 en saluant le glorieux comportement des pilotes qui étaient en minorité dans les combats aériens face au potentiel supérieur de la Lufwaffe:
" Jamais dans le domaine de la guerre tant d'hommes n'avaient eu une telle dette à l'égard d'un si petit nombre d'individus "

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

En vo pour les fans
http://en.wikipedia.org/wiki/Never_was_ ... _to_so_few

ne pas oublier aussi "their finest hour" (discours de fin mai 40)

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… il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer…

Dans le même genre, on peut citer le Vendéen Forestier, en 1799, au combat de Cirières :
"Ne craignez rien ! Ce n'est que du bruit !"

ou encore, à waterloo, dans le carré du 73e, le sergent major Ballam :
"Damnation, monsieur, pourquoi vous penchez-vous ? Vous ne devez pas vous penchez, même s'ils vous arrachent la tête !"

Ballam perdit la vie quelques minutes plus tard, frappé en plein visage...

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Bonjour à tous

Tayang Khan demande à Djamouga : qui sont ces gens qui poursuivent nos avant-gardes ?

Djamouga répond :

Ce sont les 4 chiens de mon anda, Temudjin. Ils sont nourris de chair humaine et attachés à une chaine de fer. Ils ont des fronts d'airain, leur gueule est comme un ciseau, leur langue comme un perçoir, leur coeur est de fer, leur fouet est comme un glaive. Ils boivent la rosée. Ils courent, montés sur le vent. Le jour de la bataille, ils dévorent la chair de l'ennemi. les voila maintenant détachés de leur chaine et de joie la bave leur coule de la gueule. ces 4 chiens sont Bo ortchu, Djébé , Djelmé et Subotaï.

Anda = frère juré
Temudjin = futur Gengis Khan
Djamuga = adversaire de Temudjin
Tayang Khan = khan des Naïmans et allié de Djamouga

Remarque : le chien avait, chez les Mongols, une connotation positive.

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Hugues de Hador.

A Waterloo, le 18 juin 1815, Lord Uxbridge (commandant de la cavalerie de Wellington) reçut un éclat d’obus dans la jambe au-dessus du genou.
On prétend que Wellington et lui échangèrent alors ces paroles :

Uxbridge : By God, sir, I've lost my leg!
Wellington : By God, sir, so you have!

Ce que l'on peut traduire par :
Uxbridge : Mon dieu, monsieur, j'ai perdu ma jambe !
Wellington : Mon dieu, monsieur, en effet !

Comme quoi, on ne sait pas toujours quoi dire dans ce genre de circonstance...
Rien ne prouve que cet échange eut bien lieu. En tous cas, Lord Uxbridge perdit bel et bien sa jambe... Qui fut récupérée ensuite et montrée comme curiosité aux touristes à Waterloo, jusqu'en 1880 !
Quant à Lord Uxbridge, il survécut à sa blessure et ne devait décéder que bien plus tard, en 1854, à l'âge de 85 ans.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_William_Paget

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard

Sans vouloir paraître morbide, voici deux objets qui ont servi pour ce pauvre lord Uxbridge :



Ils se trouvent au National Army Museum, haut lieu de l’histoire militaire anglaise, à ne pas manquer lors d’une visite londonienne.

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Je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur les lois non écrites et immuables des dieux. Sophocle

Je présume que seul Uxbridge a prononcé "Sir" puisqu'on le dit, dans les armées anglo-saxonnes, pour s'adresser à un supérieur. Et n'était-ce pas plutôt "My God" que "By God", "Mon Dieu" que "Par Dieu" ?

Toujours sur Waterloo, il y a les exclamations ouvertement suicidaires de Ney :
"Ces boulets anglais, je voudrais qu'ils m'entrassent tous dans le ventre !"
"Il n'y aura pas une balle ou un boulet pour moi ?"

Et le commentaire, après la victoire, de Wellington :
"Le plus désolant après une bataille perdue, c'est une bataille gagnée".

Louis VI Le Gros joueur d'Echecs acharné , à la bataille de Brémules (d'autres écrivent Brenneville ) : entouré d'Anglais qui crient "Le Roi est pris!" , il répond : "Aux Echecs on ne prend pas le Roi" , et se dégage à grands coups de masse d'armes

J'ai cru comprendre que sa jambe de bois avait été conservée quelque-part !
Il y a eut toute une histoire autour de la jambe amputée de Lord Uxbridge (tant est que fut la jambe authentique !)... Les Belges ayant refusé de la rendre à la famille, pour d'obscures raisons. Elle aurait finalement été inhumée au cimetière de Waterloo.


Bonne question... C'est en repensant au film Waterloo de Sergueï Bondartchouk (1970) que je me suis souvenu de cette anecdote !
Il y a une scène qui relate cet évènement, et le dialogue est à peu près conforme...

En cherchant sur le Net, j'ai trouvé une page dans le Wikiquote, où il y a une compilation de citations attribuées à Wellington.
http://en.wikiquote.org/wiki/Arthur_Wel ... Wellington

Il y a une autre version :


Dans tous les cas, j'avoue que je ne suis pas familiarisé avec ces différentes tournures de phrases, en Anglais du 19e siècle...
Désolé... On peut porter le pseudo de Lord Foxhole et ne pas être un authentique Britannique !

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard

Je crois me souvenir l’avoir aperçue musée Wellington de Waterloo… Mais je n’ai pas pris de photo !

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Je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur les lois non écrites et immuables des dieux. Sophocle

C'est comme cela que l'anecdote est répétée depuis le XIXe siècle. Il s'agit de l'anglais du XVIIIe (période de formation des deux généraux) plus que de l'anglais actuel. Quand au respect des grades, il est bien moins important à cette période que les usages sociaux, surtout entre deux représentants de la haute aristocratie britanniques…

La jambe de lord Anglesey est l'objet d'un article spécifique sur le wikipédia anglophone. Elle aurait finalement (enfin ce qu'il en restait, les os) été brulée par la veuve du dernier descendant du propriétaire de la maison où s'était déroulée l'amputation.

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Ira principis mors est

Puisque nous sommes à Waterloo, voici de belles paroles retrouvées dans La Grande Armée de Georges Blond...
Larrey est l'un des personnages les plus admirables de l'époque napoléonienne. Mais il me semble aujourd'hui méconnu, même dans son pays d'origine.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique-Jean_Larrey

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard

Dans la droite ligne de l'Empereur : Blaze (La vie militaire sous l'Empire) :
"Dans un jour de bataille, à présent on en dit peu, mais c'est bon. Depuis le général en chef jusqu'au caporal, quand il s'agit de marcher à l'ennemi, chacun se sert de la même formule: S.... n.. d. D... en avant, en avant s.... n.. d. D... Cela se comprend d'un bout de la ligne à l'autre ; à Marengo, à Austerlitz, à Wagram, etc., on ne fit pas d'autres frais d'éloquence. Vraiment cette manière de s'exprimer produit plus d'effet dans certaines circonstances que de belles phrases académiques. En parlant trop bien, tout le monde ne comprend pas, tandis que les plus musqués entendent toujours les interjections."

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

On va leur percer le flanc…Ha Ha Ha que nous allons rire
c'était à entraîner un paralytique (Coignet)

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… il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer…

Coignet et ses compagnons, si l'on en croit la chanson et leurs faits d'armes durant la journée, n'ont pas du finalement beaucoup rire...

Un autre chant qui a du évoquer, en ce 2 décembre 1805, bien des souvenirs :
"Comme [Napoléon] passait devant [la Garde], la musique joua je ne sais quel air d'un opéra nouveau :
"Maréchal, dit alors l'Empereur à Bessières, que jouent-ils donc ? Ont-ils oublié le Chant du Départ ?"
Ce mot, prononcé à haute voix fut entendu ; la musique entonna ce vieil air de triomphe et les cris de "Vive l'Empereur !" éclatèrent de toutes parts."
(Thiard, Souvenirs diplomatiques et militaires)

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)