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Message Publié : 05 Août 2013 9:05 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

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Quel est le général qui dans l'histoire a remporté le + de batailles ?
Il me semble bien que c'est Napoléon avec plus d'une cinquantaine de batailles remportées.
Jules César en a gagné pas mal non plus.

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Le souvenir ne disparait pas, il s'endort seulement.
Epitaphe trouvée dans un cimetière des Alpes

La science de l'histoire est une digue qui s'oppose au torrent du temps.
Anne Comnène, princesse byzantine (1083-1148)

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Message Publié : 05 Août 2013 16:57 
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Grégoire de Tours
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Bonjour,

Les batailles gagnées par Napoléon 1er : Montenotte, Dego, Milessimo, Mondovi, Lonato, Castiglione, Roveredo, Bassano, Arcole, Rivoli, la Favorite, Tagliamento, les Pyramides, Mont-thabor, Aboukir terreste, Marengo, Ulm, Austerlitz, Iena, Eylau, Friedland, Wagram, Lutzen, Bautzen, Dresde, Hanau, St-dizier, Brienne, Champaubert, Montmirail, Château-thierry, Vauchamps, Mormant, Nangis, Montereau, Reims, Craonne, second St-dizier, Ligny.

Napoléon aura battu toute une longue série de généraux : Beaulieu, Wurmser, Alvinzy, l'archiduc Charles, le baron Von Mêlas, Mack, Weirother, Benigsen, Blücher, Scwarzenberg, Hohenlohe.

Bien sur, Napoléon était entouré de solides tacticiens, des professionnels de la guerre rompus aux guerres de la révolution française. Toutefois, à charge de revanche, Napoléon est très certainement le plus grand stratège de ces deux derniers siècles : manœuvres sur les lignes de communication, séparation des armées pour les battre en détail, marches forcées pour vaincre une armée isolée avant qu'une autre vienne la renforcer, encerclement d'une armée dans une place pour la faire capituler, poursuite impitoyable d'une armée vaincue pour obtenir sa destruction stratégique, prises des capitales ou menaces sur celles-ci afin d'acculer l'ennemi à capituler et à accepter la paix etc... Bref, les généraux de 1939-1945 n'ont rien inventé.

Aussi, il faut préciser que avant la période napoléonienne, pendant celle-ci et après celle-ci, contrairement à une légende infondée, l'armée française gagnait des batailles même quand Napoléon n'était pas présent. Houchard à Hondschoote, Jourdan et Carnot à Wattignies, Souham, Moreau et Bonnau à Mouescron et Tourcoing, Jourdan à Fleurus, Sprimont, Aldenhoven, Dugommier à Gillette et au Boulou, Pérignon à la Sierra-negra, Masséna à Loano, Lannes et Victor à Montebello, Brune à Pozzolo, Masséna et Soult à Zürich et au Linth, Kléber à Héliopolis, Hoche à Woerth, au Geisberg et à Neuwied, Moreau à Dierscheim, ainsi que Lecourbe et Moreau à Engen, Stockasch, Moëskirch, Hochstadt et Hohenlinden, Ney à Elchingen, Davout à Auerstaëdt, le duc d’Angoulême au Trocadero, Bourmont à Staoueli, Bugeaud à la Sikkak et à Isly, le duc d'Orléans à Mouzaïa, Pelissier à Traktir et Malakoff, Forey à Montebello, Napoléon III à Magenta et Solferino, Joffre, Gialléni et tous les généraux à la première Marne, Pétain et Mangin à Verdun, Foch à la seconde Marne, eux aussi, ont gagné des batailles à la tête de l'armée française. Sans oublier les généraux de 1944-1945 (Leclerc et De Lattre) qui ont capturé, à la tête de la 2eme DB et de la 1ere Armée, 300 000 prisonniers allemands en un an de campagne.


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Message Publié : 05 Août 2013 17:17 
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Mmmmh, je suis à peu près certain que des généraux comme Turenne (actif entre 1625 et 1675), Villars (qui a embrassé la carrière militaire en 1687 jusqu'à sa mort en 1734) et peut-être Luxembourg (engagé dans la Fronde à partir de 1650, mort à l'issue de sa dernière campagne en 1695) ont été impliqués dans un nombre de combats non moins conséquents, d'autant plus que les campagnes du XVIIe siècle sont fréquemment une succession de combats d'avant-postes ou d'escarmouches entrecoupés de rares batailles rangées ou de sièges.

CNE503

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Message Publié : 06 Août 2013 8:42 
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C.Douville a écrit :
Bonjour,

Les batailles gagnées par Napoléon 1er : Montenotte, Dego, Milessimo, Mondovi, Lonato, Castiglione, Roveredo, Bassano, Arcole, Rivoli, la Favorite, Tagliamento, les Pyramides, Mont-thabor, Aboukir terreste, Marengo, Ulm, Austerlitz, Iena, Eylau, Friedland, Wagram, Lutzen, Bautzen, Dresde, Hanau, St-dizier, Brienne, Champaubert, Montmirail, Château-thierry, Vauchamps, Mormant, Nangis, Montereau, Reims, Craonne, second St-dizier, Ligny.



Est ce qu'il ne manquerait pas dans cette belle brochette de victoires celle de la Moskowa (Borodino pour les russes) ?

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Henri JEANSON

« Je ne considère pas Napoléon comme un personnage supérieur par l’esprit, le jugement ou la valeur ; c’est un personnage de second plan. »
Hudson LOWE (1769-1844), comique britannique méconnu


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Message Publié : 06 Août 2013 9:09 
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Oui, et Eylau doit-elle être considérée comme une victoire (à part par la propagande impériale) ?

Une bonne partie des affrontements cités sont des combats de petite ampleur, ce qui me fait dire qu'un Turenne a peut-être un palmarès encore plus impressionnant : bien moins de batailles rangées de grande ampleur, certes - encore qu'il est vainqueur à Zusmarshausen, Bléneau, Etampes, au faubourg Saint-Antoine, à Arras, Dunkerque, Sinsheim, Entzheim et Turckheim - mais une quantité astronomique de petits combats et quelques sièges (en cinquante ans d'activité militaire, dont près de trente en tant que commandant en chef, il faut dire).
Rien que pour la Fronde, qui pourtant ne se caractérise pas par une forte activité militaire, il a été défait à Rethel par l'armée royale, mais est vainqueur à sa tête à Bléneau, à Etampes et à la bataille du faubourg Saint-Antoine. Il est vraisemblable que la campagne en Champagne en 1651, puis autour de Paris entre avril et juillet 1652, est l'occasion de nombreuses escarmouches ou combats d'avant-postes victorieux.

CNE503

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Message Publié : 06 Août 2013 10:31 
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CNE503 a écrit :
Oui, et Eylau doit-elle être considérée comme une victoire (à part par la propagande impériale) ?

CNE503


Il me semble qu'Eylau est bel et bien une victoire. Une victoire coûteuse et non décisive (à la différence de Friedland qui suit) mais une victoire quand même.

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Message Publié : 06 Août 2013 11:29 
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C'est à voir. Le seul point qui en fait (ferait) une victoire, c'est la définition classique qu'on en a : rester maître du champ de bataille. A part ça, aucun des critères usuels n'est rempli : objectifs non atteints (destruction de l'armée russe), pertes tellement lourdes qu'on est obligé d'arrêter la campagne pour trois bons mois, moral des ennemis "boosté" par ce qui s'apparente de toute évidence à un échec. Le sort a plutôt été du côté russe pendant la journée, les Français étant plus menacés d'effondrement que l'inverse. Avec plus de sang-froid, les Russes demeuraient en place le soir et l'Empereur aurait été bien en peine de leur contester la suprématie sur le champ de bataille le lendemain !

C'est une de mes marottes, mais autant Eylau me paraît être une défaite, ou à tout le moins un échec, français, autant une bataille comme Malplaquet devrait être considérée comme une victoire.

CNE503

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Message Publié : 06 Août 2013 12:38 
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CNE503 a écrit :
C'est à voir. Le seul point qui en fait (ferait) une victoire, c'est la définition classique qu'on en a : rester maître du champ de bataille.

Il me semble que c'est là un critère essentiel, et qui se suffit à lui-même.

CNE503 a écrit :
objectifs non atteints (destruction de l'armée russe),[...]

On pourrait rétorquer que les russes non plus n'ont pas détruit l'armée française

CNE503 a écrit :
pertes tellement lourdes qu'on est obligé d'arrêter la campagne pour trois bons mois,[...]

Même argument que précédemment. Les pertes sont lourdes des deux côtés


CNE503 a écrit :
moral des ennemis "boosté" par ce qui s'apparente de toute évidence à un échec.

Si leur moral avait été si "boosté", ils auraient du gagner à Friedland ... or, ils ont perdu.


CNE503 a écrit :
Le sort a plutôt été du côté russe pendant la journée, les Français étant plus menacés d'effondrement que l'inverse. Avec plus de sang-froid, les Russes demeuraient en place le soir et l'Empereur aurait été bien en peine de leur contester la suprématie sur le champ de bataille le lendemain !

Certes, mais c'est aussi le cas de Marengo, qui aurait pu très mal tourner pour les armes françaises sans la charge bienvenue de Desaix, qui le paiera de sa vie. Or, Marengo est bien une victoire.

CNE503 a écrit :
C'est une de mes marottes, mais autant Eylau me paraît être une défaite, ou à tout le moins un échec, français, autant une bataille comme Malplaquet devrait être considérée comme une victoire.

CNE503


J'allais justement prendre l'exemple de Malplaquet à l'appui. C'est une victoire à la Pyrrhus pour Marlborough (en ce sens qu'elle est très coûteuse en hommes), mais c'est une victoire car les français retraitent, même s'ils le font en bon ordre.

D'ailleurs, quand on parle des exploits de Pyrrhus, on parle bien de victoires, et non de défaites.

Mais cela dit, tout ceci n'est peut être qu'une simple question de curseur, et au final ce qui compte c'est aussi de savoir qui remporte la campagne.

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Message Publié : 06 Août 2013 13:13 
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Jean-Pierre Vernant
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Charles Antoine M. a écrit :
D'ailleurs, quand on parle des exploits de Pyrrhus, on parle bien de victoires, et non de défaites.


Sauf que précisément ces victoires ont mené à son échec et à son retour en Epire. Alors parle-t-on de la bataille en elle-même, comme épiphénomène, ou la replace-t-on dans un contexte plus vaste, comme le fait CNE503? Parce qu'en l'état vous pouvez débattre et avoir raison tous les deux pendant des pages et des pages et vous avez bien raison de vous posez la question
Citer :
Mais cela dit, tout ceci n'est peut être qu'une simple question de curseur, et au final ce qui compte c'est aussi de savoir qui remporte la campagne.
. ;)

Dans le même temps ne serait-il pas intéressant d'ouvrir un nouveau sujet sur cette question afin de ne pas trop faire dériver celui-là?

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.


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Message Publié : 06 Août 2013 13:45 
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Pédro a écrit :

Dans le même temps ne serait-il pas intéressant d'ouvrir un nouveau sujet sur cette question afin de ne pas trop faire dériver celui-là?


Vous avez raison Pédro, c'est un sujet sous-jacent qui mériterait un fil de discussion à part.

Du coup, je me demandais si un modérateur pouvait faire le nécessaire ? (mais peut être un fil existe-t-il déjà sur la question de la notion de bataille ?)

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Message Publié : 06 Août 2013 14:03 
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A Malplaquet, Villars sauve la France de l'invasion et inverse la tendance dessinée depuis 1706, faite de défaites ininterrompues en Flandres qui ont ouvert la "ceinture de fer". Même s'il évacue le champ de bataille au soir de la bataille pour se replier quelques kilomètres au sud, son armée est toujours en état de combattre, plus que celle des coalisés, et elle leur a infligé des pertes telles qu'eux en revanche sont obligés d'ajourner leurs plans. Bref, Villars a remporté une grande victoire stratégique ce jour-là, même s'il n'a pas conservé le terrain et semble avoir subi une défaite tactique.

A Eylau, Napoléon veut détruire l'armée russe pour clôturer une campagne qui, après le triomphe d'octobre-novembre 1806, s'enlise et lui coûte ses plus beaux régiments, englués dans la boue et la neige polonaise et usés par des combats d'avant-postes stériles contre les Cosaques ou les chasseurs russes. Il cherche la décision pour vider la querelle et en finir.
Or, non seulement il est loin de détruire l'armée russe, mais il y perd tout un corps d'armée, le VIIe d'Augereau, n'arrive pas à éviter la jonction du corps de Lestocq avec les troupes russes, et se retrouve personnellement menacé dans le cimetière, obligé de recourir à deux expédients pour rétablir une situation bien compromise (l'intervention rarissime de la Garde impériale, et la fameuse "charge des 80 escadrons" de Murat, procédé non moins rarissime dans les annales militaires qui lui coûte une bonne partie de sa cavalerie). Au soir, les Russes se sont repliés, mais ils ont évité la destruction, ont infligé des pertes tellement lourdes à l'armée française qu'elle est bien incapable de poursuivre la campagne et que l'Empereur lui-même est obligée de l'ajourner, le temps de se refaire. Toutes les chancelleries en font des gorges chaudes : l'invincible corse ne l'est plus.
C'est par un tour de propagande (la version du bulletin) qu'il en fait une victoire. Elle n'en a aucun autre attribut qu'avoir bivouaqué sur le champ de bataille, et c'est plutôt un beau succès défensif russe qui, comme précédemment à plusieurs reprises (Pultusk, Golymin), ont réussi à mettre en échec les plans du grand stratège.

Le terrain n'est pas un bon indicateur de victoire depuis au moins le XVIIIe siècle. Cela valait pour les Grecs antiques, au moins jusqu'à ce que les armées n'aient une cohésion suffisante pour demeurer opérationnelle dans le sillage d'une retraite. Mais lorsque ce qui est en jeu est l'invasion d'un pays ou la destruction d'une armée, se replier en infligeant de telles pertes à l'adversaire qu'il est incapable d'atteindre son objectif stratégique, cela représente l'illustration la plus aboutie de ce qu'est l'art de la guerre (et aujourd'hui, cela s'incarne dans l'approche opérative de la défense en profondeur).

Que le succès défensif russe à Eylau (ou l'échec offensif français si vous préférez) se soit révélé aussi stérile in fine que la victoire défensive autrichienne lors des journées d'Essling-Aspern en mai 1809 (puisque deux batailles rangées menées trois mois plus tard ont réglé la question sans conteste), c'est une chose*, que la première manche n'ait pas été à l'avantage de l'Empereur, c'est pour moi une réalité.

Mais Pédro a raison, on devrait en parler ailleurs.

CNE503

* On pourrait aussi longuement disserter sur la victoire de Borodino : succès tactique français indéniable, cette victoire enfonce un peu plus l'armée française en Moscovie. Une défaite sur le fil aurait obligé à la retraite et celle-ci se serait effectuée dans de bien meilleures conditions en septembre 1812 - avec une armée russe épuisée - qu'en novembre suivant, dans le froid, la neige, des effectifs encore plus réduits et sans ravitaillement...

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Message Publié : 06 Août 2013 14:13 
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J'ai créé un nouveau fil à ce sujet.

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Message Publié : 09 Août 2013 11:15 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

Inscription : 13 Mars 2010 20:44
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Charles Antoine M. a écrit :
(mais peut être un fil existe-t-il déjà sur la question de la notion de bataille ?)

Oui, je crois sur les nuances entre bataille et combat

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il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer


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Message Publié : 14 Août 2013 13:55 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

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Citer :
Les batailles gagnées par Napoléon 1er : Montenotte, Dego, Milessimo, Mondovi, Lonato, Castiglione, Roveredo, Bassano, Arcole, Rivoli, la Favorite, Tagliamento, les Pyramides, Mont-thabor, Aboukir terreste, Marengo, Ulm, Austerlitz, Iena, Eylau, Friedland, Wagram, Lutzen, Bautzen, Dresde, Hanau, St-dizier, Brienne, Champaubert, Montmirail, Château-thierry, Vauchamps, Mormant, Nangis, Montereau, Reims, Craonne, second St-dizier, Ligny.


A cette liste il faut ajouter la bataille (ou le combat) de Lodi le 10/5/1796, la bataille de Saint Georges le 15/09/1796 contre les autrichiens de Wurmser, la bataille (manoeuvre) du Tarvis les 19 et 21/03/1797, la bataille de Neumarkt en avril 1797, surtout les combats de Abensberg-Landshut-Eckhmul-Ratisbonne-Neumarkt du 20 au 24 avril 1809, Znaim le 11/07/1809, Ostrowno du 25 au 27 Juillet 1812, Smolensk-Valoutina du 17 au 19/08/1812, la grande bataille de la Moskowa le 7/09/1812, Lowenberg du 20 au 23/08/1813.

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Message Publié : 14 Août 2013 17:50 
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Eginhard
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Pouzet a écrit :
A cette liste il faut ajouter la bataille (ou le combat) de Lodi le 10/5/1796, la bataille de Saint Georges le 15/09/1796 contre les autrichiens de Wurmser, la bataille (manoeuvre) du Tarvis les 19 et 21/03/1797, la bataille de Neumarkt en avril 1797, surtout les combats de Abensberg-Landshut-Eckhmul-Ratisbonne-Neumarkt du 20 au 24 avril 1809, Znaim le 11/07/1809, Ostrowno du 25 au 27 Juillet 1812, Smolensk-Valoutina du 17 au 19/08/1812, la grande bataille de la Moskowa le 7/09/1812, Lowenberg du 20 au 23/08/1813.


La bérézina aussi, victoire française dès plus célèbre même si l'on son utilisation dans le langage courant en fait une déroute.
On a complètement omis dans la liste son passage en espagne.
De plus dans cette liste il manque des centaines de combats qu'on ne mentionne pas.


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