Isidore a écrit :
Avons nous eu des armées uniquement composées de volontaires au cours de l'Histoire ?
Isidore a écrit :
Par contre quelles furent les armées régulières totalement volontaires ?
Parmi les engagés volontaires des armées, il faudrait mentionner la
Légion étrangère (créée en 1831) pour les armées françaises. Certes, il ne s'agira pas d'une armée mais d'un corps d'armée formés de combattants volontaires.
Sur le volontariat de la Légion étrangère après 1945, et plus généralement les motivations de certains anciens prisonniers de guerre, nous avions commencé quelques réflexions sur ce fil :
viewtopic.php?f=49&t=35291Snape31 a écrit :
Demandez à ceux qui se passionne pour la seule histoire militaire ou même politique -visions réductrices de l'histoire de nos jours surtout si par "volontaire" du parle d'acceptation de la guerre- quelles sont les lois en 1914 -hormis la question de la Loi Barthou bien connue...
Je crois qu'il y a quelque chose de particulier sur le volontariat de guerre dans le contexte de 1914 : pour schématiser, d'un côté, les belliqueux, les revanchards, les patriotes et les nationalistes va-t'en-guerre, de l'autre, des "suiveurs", des emportés, des résignés et des opposants. Dans l'imaginaire collectif, le grand opposant à la guerre, c'est Jaurès, chantre du pacifisme, assassiné un soir de juillet 1914. Seulement, Jaurès, c'est aussi l'auteur d'un ouvrage consacré à la guerre,
L'Armée nouvelle.
Et dans ce livre, il y a clairement l'idée que les citoyens doivent volontairement s'engager pour défendre la nation française, au nom d'une guerre de type défensif donc ce n'est pas tant l'acceptation de la guerre que le maintien d'une volonté de guerre (pendant les quatre années de conflit) que questionnent certains historiens.
Source :
http://www.histoire.presse.fr/actualite ... 2011-15474Sir Peter a écrit :
Il y a simplement le fait qu'être citoyen implique des "devoirs",c'est une des faces du contrat social...Les hommes accomplissaient ce qu'ils considéraient comme un devoir moral
Et cela a eu, à mon avis, un très fort impact, y compris dans le camp des opposants de la guerre, voire de certains pacifistes.
Les socialistes "pacifistes" français ont ainsi réagi au vote des crédits de guerre par leurs homologues allemands : il y a d'abord une fidélité à la patrie avant d'avoir une fidélité aux idéaux socialistes.