Hugues de Hador a écrit :
Les Romains, eux mêmes, n'utilisaient pas beaucoup l'arc. Leurs archers étaient très souvent des auxiliaires issus d'autres peuples (archers crétois par exemple)
En fait, pour que l'arc soit efficace à la guerre il nécessite que l'archer soit entraîné et l’entraînement d'un archer est relativement long.
En Europe, l'archer sera toujours un soldat issu du peuple et un peu méprisé.
Par contre, dans de nombreuses cultures asiatiques (Perse, japon par exemple), l' "Homme Noble", le "chevalier" EST un archer et donc un archer à cheval.
Chez les Peuples Cavaliers, tout homme en age de ce battre EST un guerrier qui maîtrise parfaitement l’équitation, le tir à l'arc et bien sur le tir à l'arc à cheval. c'est inné !!!
L'art de la guerre est effectivement différent suivant les cultures...
Globalement, c'est vrais que dans l'Europe médiévale, les « piétons » (dont les archers et les arbalétriers) étaient les hommes d'armes roturiers. Les chevaliers, eux, étaient les nobles, spécifiquement formés et entrainés au combat à cheval... D'où parfois les difficultés à leur faire admettre qu'il fallait combattre « démontés » dans certaines circonstances.
Normalement, ils recherchaient le contact (la lance et l'épée restant leurs armes traditionnelles). Et même s'ils étaient parfaitement capables d'utiliser des arcs ou des arbalètes, je crois que jamais ils n'ont cherché à les utiliser sur le champ de bataille... Combattre l'adversaire à distance n'était pas honorable.
Il y avait là une différence de mentalité notable avec les peuples asiatiques (je pense en particulier aux Japonais)...
Il faut bien admettre que c'était aussi une question, pour les aristocrates européens, de rester « les maîtres du champ du bataille ». Face à ces tanks humains, la plupart des hommes d'hommes - nettement moins bien équipés - faisaient rarement le poids (où alors, il fallait y aller en nombre).
Grosse ombre au tableau : les archers et les arbalétriers, dont les flèches étaient capables de percer les armures à distance (le
longbow était assez puissant pour ça). D'où, sûrement, toutes les tentatives pour éloigner ces gêneurs des champs de bataille ou, du moins, leur accorder le moins d'importance possible...
A partir du moment où certains camps, moins bien favorisés, se sont retrouvés surclassés en nombre de chevaliers, il fallait bien trouver un moyen de changer la donne.
D'où, entre autres, ces armées anglaises qui finissent par s'équiper avec des unités régulières d'archers bien entraînés.