Bonjour,
Je travaille sur Vitoria (21 juin 1813).
Cherchant à croiser les informations de diverses sources, je suis allé entre autres sur la page suivante de Wikipedia :
http://en.wikipedia.org/w/index.php?tit ... =602969945
Il y est mentionné l'unité suivante appartenant à la colonne du Lieutenant-général Thomas Graham :
Division espagnole : Colonel Francisco de Longa, 3.130 hommes
1er Iberia, 2e Iberia, 3e Iberia, 4e Iberia, Guardias Nacionales, Corps de Guerilla de Salcedo.
Quelqu'un peut-il m'éclairer sur ces unités : arme, qualité (réguliers, miliciens, volontaires, etc), effectif à la fondation, organisation interne (bns et cies), etc.
Je dispose du "Uniformes españoles de la Guerra de la independencia" de Jose María Bueno Carrera, ISBN 8486629209.
Je n'y ai trouvé que le régiment de cavalerie régulière Húsares de Iberia donné à 480 sabres à sa fondation en 1809, qui faisait lui aussi partie de cette même division.
Mais pour les autres, c'est le noir total. Je sais aussi que l'ensemble est donné par Martin Windrow & Gerry Embleton dans leur "Military Dress of the Peninsular War, 1808-14", ISBN 1872004709 à 5 bns (quid des hussards ?).
Merci d'avance pour votre aide.

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Sans la liberté de blâmer il n'est point d'éloge flatteur.

Par curiosité, j'ai vadrouillé sur le Net... Et je n'ai pratiquement rien trouvé concernant cette " Iberian Division ".
Mais, pour le peu que j'en sache, trouver des infos sur les uniformes espagnols de cette époque n'est jamais facile.

Il faudrait sans doute prendre contact avec un club de figurinistes, spécialisé dans l'époque napoléonienne...
Généralement, ce sont les seuls à encore s'intéresser à des détails de ce genre.
Et le plus souvent, ils sont très bien informés sur leur sujet...

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard

bonjour

comme beaucoup d'unités de l'époque pas vraiment des unités régulières à l'origine sinon un agrégat de brigands, milices et reliquats de l'armée espagnole déliquescente alimentant ce qu'on appelle avec emphase la "guerrilla" et qui finit par se constituer en véritable troupe militaire avec le temps
il y'a bien Luis Sorando sur quelque profil fessebouc ou à secouer des interlocuteurs d'un forum espagnol
http://foro.elgrancapitan.org/viewforum ... 19c3792d38

sinon quelques éléments du Comte de Clonard

el coronel D. Francisco Tomás de Longa reunía los voluntarios, que perteneciendo a los tercios de Santander confeccionados en la primera alarma, habianse dispersado con motivo de la invasion de las tropas francesas, y que distribuidos en guerrillas se empleaban en molestarlas continuamente.
Por órden del comandante general de la séptima demarcacion de Galicia, toda la tropa vascongada del batallon de Encartaciones pasó a servir al primero de Guipúzcoa; por consiguiente aquel quedó en cuadro, y por disposicion superior se embarcó con los cuerpos citados el 14 de octubre del referido año 1810 en la Coruña , para el puerto de Gijon ; volvieron a reembarcarse el 22, y arribaron a Vivero. En este pueblo, y en Luarca , permaneció esta brigada hasta el 22 de diciembre.
Preciso nos es volver atrás para esplicar cómo siendo el batallon de Encartaciones el primero que tuvo vida en la legion Ibérica, vino a ser el tercero (3er) de Iberia.
Ya hemos anotado que el coronel Longa á mediados del año 1810 se ocupaba en reunir los dispersos de Cantabria y que por consecuencia de la real órden de julio de este año, los organizaba en aquellas montañas, contribuyendo á ello poderosamente los oficiales que le iba suministrando el colegio de cadetes de Potes, y el abundante almacen de armamento y vestuario, comprado el primero al gobierno británico con los productos de las salinas de Rusto y Sora, y procedente el segundo de Un convoy cogido al enemigo en la accion de Orduña el 24 de octubre. Con tales elementos, de estas guerrillas se crearon en Medina de Pomar en 15 de setiembre de 1811 los batallones primero (1°) y segundo (2°) de Iberia con la fuerza cada uno (chacun) de 1200 plazas en odio (sic 8) compañías, inclusas las de granaderos y cazadores, dándose á mandar al coronel D. Martin Kguiluz y al comandante D. Andres García Diego. Para el tercero (3°) sirvió de fundamento el cuadro del batallon de Encartaciones de que hemos dado cuenta, reemplazándole con gente de la Bureva, Burgos y Rioja Castellana, y tres compañías sueltas de flanqueadores, y se puso al pié de mil quinientas treinta y nueve (1539) plazas, cuyo mando se dió al comandante D. José Ramon de Aburruza. Por último, el cuarto batallon (4°) se formó en la villa de Cantabrana, provincia de Burgos, en primero de mayo de mil ochocientos doce, con igual número de compañías y mil doscientas plazas, eligiéndose por comandante á D. Pedro Albeniz. A fin de que á nuestra legion Ibérica no le faltasen los elementos precisos para obrar aisladamente cuando conviniese , túvose en cuenta el sistema de los romanos, y no le faltó una cohorte ligera de vélites, sirviendo de tales el batallon de quinientas plazas (500), que bajo las órdenes de D. Juan Ugartemendia vino de Galicia con el nombre de Guardias nacionales, y agregándosele un regimiento de húsares de Iberia de quinientos caballos (500) que regia personalmente, como coronel, el mismo don Francisco Tomás de Longa.
Esta legion recogió abundantes laureles en aquella prodigiosa lucha, pero tambien regó frecuentemente con su sangre los campos de batalla.

Al terminar la guerra en el año de 1814, el primero de Iberia, que contaba con la fuerza de 904 plazas, fué estinguido en Pamplona á consecuencia de las reales órdenes de veinte y veinte y cinco de junio: el segundo con 541 , vino á formar el segundo batallon del regimiento de Estremadura por decreto de dos de marzo de 1815, y el tercero y cuarto con 873 y 827, constituyeron los batallones segundo y tercero del regimiento de Cantabria por el propio decreto. De este modo se estinguió la memoria de aquella legion valiente , harto mas merecedora de existencia que otras que levantándose sobre las ruinas de cuerpos llenos de gloria, salieron á figurar en la escala general, aunque por pocos dias.

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"A moi Auvergne"

J'ai lu vos réponses et vais tâcher de les exploiter.
Si d'autres viennent ici, j'en serai ravi évidemment.

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Selon cette dernière source il apparaît que cette division était constituée en réalité de bataillons de volontaires amalgamés avec des militaires de carrière qui en formaient les cadres. L'ensemble formait une "brigade" au sens britannique du terme, soit un amalgame de bataillons de force variable auxquels a été joint un régiment de hussards. Les "gardes nationaux" et les guérilleros du début peuvent en 1813 avoir été correctement entraînés pour fournir un service convenable. Mais je n'ai rien trouvé étayant cette hypothèse.
On peut en conclure qu'il s'agit d'une unité d'échelon "brigade" baptisée "division" peut-être en raison de la présence d'un élément de cavalerie, à la manière prussienne.
Par ailleurs, "Iberia" est un terme signifiant l'ouest de l'actuelle péninsule Ibérique. Il est donc probable que les bataillons portant ce nom avaient cette région pour siège de recrutement.
En tout cas ces informations me suffisent dans l'immédiat, quitte à les affiner plus tard.
Merci à tous.

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