Loïc a écrit :
or à ma connaissance la France ne se félicite pas d'avoir perdu en 1815, bien au contraire
à la différence de l'exemple patent incontestable servi dans ce fil de la Guerre d'Algérie qui fut tel un soulagement de se débarrasser du "boulet"
là c'est plutôt les guerres que vous, Cornichon personnellement, vous vous félicitez que la France ait perdu ce qui n'est pas la même chose
Euh, ne peut-on pas en dire autant de vous à propos de la guerre d'Algérie, dont
personnellement vous vous réjouissez qu'elle a été perdue?
Il m'étonnerait que l'on trouve un consensus à ce sujet dans la société française actuelle!
Ce que n'envisageait pas l'intitulé du sujet, en effet, c'est que l'on trouvera des guerres que les uns se féliciteront d'avoir perdues, et pas les autres! Le contraire supposerait une uniformité d'opinions et de visions qui ne serait pas humaine.
Donc, pour revenir à l'exemple de 1815,
à cette date: il y a évidemment des pans entiers de la population française qui se sont réjouis de la défaite de Waterloo. Ne serait-ce que les opportunistes cyniques qui jouaient déjà contre l'Empereur dans son dos. Et les monarchistes, majoritaires dans l'opinion française du temps, jusqu'à preuve du contraire. Chateaubriand a écrit de très belles pages sur Waterloo, où son cœur saigne de penser aux Français qui tombent, là où sa raison lui fait penser à l'intérêt supérieur.
aujourd'hui (dans l'hypothèse où la question a un sens): je ne vois rien qui puisse sans conteste, y compris en plaquant la grille de lecture de nos valeurs d'aujourd'hui, décider si il faut se lamenter ou pas de la défaite de Waterloo.
Si vous êtes par exemple un cyrard bonapartiste inconditionnel
, ou un descendant de Cambronne, ou un coupeur de têtes couronnées, il est possible en effet que 1815 ne soit pas votre tasse de thé favorite.