Harrachi78 a écrit :
C'est d'un mouvement de libėration nationale qu'il s'agit, et ses initiateurs se voulaient (de facto et par la force, cela va de soit !) Comme étant l'autorité légitime en Algérie en lieu et place de l'autorité coloniale. Or, cette dérniere n'allait certainement pas dégager les lieux sur simple demande et, considérant le contexte et la situation de l'époque, je ne vois vraiment pas par quelles autres mėthodes ou moyens ces gens du FLN auraient pu réaliser un objectif aussi immense que celui d'arracher l'Algérie du pouvoir de la France ?!
je vous donne le point. Sachant ce qu'était la France colonialiste, il était clair que la réponse de celle-ci serait... musclée.
Les chefs de l'insurrection le savaient, et l'auraient-ils oublié que la répression de Sétif au 8 mai 45 se serait chargée de le leur rappeler.
Citer :
l'audace, la témérité et la ténacité du FLN
Vous oubliez la férocité !
Je maintiens mon point de vue : une fois De Gaulle revenu au pouvoir, le contexte avait changé, et par exemple le FLN aurait pu venir discuter à Melun plus tôt. (Qu'est-ce qu'ils risquaient ?)
Ils n'auraient certainement pas eu l'indépendance complète tout de suite, mais ils auraient pu être reconnus dans un statut de participation au pouvoir en Algérie. (Mais bon, c'est un What-If...)
Et puis surtout il y a cette volonté sans faille d'être le SEUL mouvement agissant pour l'indépendance de l'Algérie, en éliminant tous les autres et toute opposition interne. (il y a eu des éliminations sanglantes parmi les dirigeants.)
Cette volonté a bien débouché sur l'indépendance totale, mais aussi, et c'était logique, sur une dictature du FLN, avec en prime le choix d'une économie "socialiste" par Boumedienne, appuyée donc sur l'URSS plutôt que sur la coopération avec la France. (quand on a choisi comme principe la loi du plus fort, hé bien il l'était en 62, et qui tient le FLN tient l'Algérie.)