Allez, pour le parcours du combattant, une petite dernière dans le style "comique troupier":

Il y a plusieurs années, on passe le nouvel an avec le père d'un copain, qui se révèle avoir, tout comme l'ainé de mes oncles, gambadé dans les bois en 44, le long de la route Gray-Langres, sur laquelle la Wehrmacht retraitait... à pied, à cheval et à bicyclettes sans pneus.

Puis il s'est engagé lui aussi, à son arrivée, dans l'armée De Lattre. Nous sommes donc très attentifs. Il nous raconte avoir combattu, sur la poche de Colmar, contre des Jeunesses Hitlériennes ("Mais c'était des fanatiques ! Des fous dangereux ! Et ce nouveau Pape, là, c'est un nazi !") avant d'évoquer le froid épouvantable qu'ont connu tous les combattants de cet hiver là, on pense en particulier aux Ardennes.

Et mon père, sans avoir l'air d'y toucher :"Ah on en a bavé ! Par moins vingt on rampait dans la boue !" (Je ne sais plus d'où il avait piqué cette phrase...)

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)

Mouais, ma suggestion était perfide et montre qu'il y en a certainement pas beaucoup qui ont sauté en parachute parmi les membres du Forum

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

C'est bien visé.

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)

En conclusion nous sommes preneurs de votre expérience dans ce domaine.

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> Le courage, c'est de comprendre sa propre vie... Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.
( Jean Jaurès )

Non, non, ne comptez pas sur moi pour jouer les gourous. J'ai été breveté para il y a plus de 60 ans et à présent je suis un monument historique qui comme chacun le sait ont une structure fragile. Ce qui a justifié ma remarque, c'est que pas mal de lecteurs étaient prolixes sur le Parcours du combattant et que personne ne parlait du saut en parachute. En bon Français cartésien, j'en déduit que les anciens paras ne s'intéressent pas à l'histoire, ce qui me navre croyez le bien

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Votre remarque est intéressante !

Lors de mon service effectué bien chaudement, durant les années 90, au sein d'un centre de sélection j'avais pour mission de faire passer les tests de sélection puis de renseigner les appelés, ainsi que les EVAT, sur les différentes formes de services pouvant s'offrir à eux et ce avant la rencontre avec l'officier orienteur.

Pour cela nous avions, comme support, des panneaux ainsi que des brochures d'information sur le VSL, le service dans le civil...ainsi que les différentes spécialités proposées dans chacune des armes.
Et dans les 3/4 cas les appelés passant devant les panneaux concernant les commandos parachutistes ne s'attardaient pas et venaient même nous demander si ils risquaient une affectation chez les paras en cas de mauvaises notes aux tests.

Comme quoi la réputation des paras n'était plus à faire

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> Le courage, c'est de comprendre sa propre vie... Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.
( Jean Jaurès )

Sur 3 de mes copains de classe de lycée paras entre 1959et 1962 : 2 aspirants=> 2 tués 1 sergent a survécu

Les parachutistes n'auraient t'ils pas perdu leurs lettres de noblesse au court des années 70 - 80 ?
Dans mon esprit, peu être à tort, l'image de corps d'élite des paras s'éteint après la bataille de Kolwezi.

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> Le courage, c'est de comprendre sa propre vie... Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.
( Jean Jaurès )

Les opérations héliportées se sont montrées plus efficaces face à la dispersion inévitable et à la grande vulnérabilité pendant la descente sans appui feu......Invasion de la Hollande:bilan très mitigé....la Crète :très lourdes pertes....côté Soviétique une très grosse opération avec tentative de franchissement de Fleuve :échec,lourdes pertes....côté Allié .Débarquements :Sicile,Normandie,Provence...Assez efficace surtout si appui des planeurs...Arnhem échec quasi total très lourdes pertes En revanche efficacité pour soutenir guérilla en Russie ou en Birmanie ou coups de main surprises ex:Vercors.......

A Kolwezi, c'est la Légion qui a sauté sur la ville. (les légionnaires parachutistes du 2e REP, une unité légendaire.) Plus récemment il y a eu au moins un largage parachutiste offensif au Mali, sur un terrain d'aviation, celui de Tombouctou, il me semble. On n'a pas toujours une centaine d'hélicos disponibles sous la main.

Cela dit Sir Peter a raison : les parachutistes ont montré leurs limites d'emploi dans un milieu "durci". Aux USA, les divisions de para légendaires - la 101e et la 84e - sont maintenant appelées "aérotransportées".

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La pratique a aussi évolué depuis la 2e GM et la technique unique du stick avec ouverture automatique sur câble: les forces spéciales ont intégré les techniques opérationnelles HALO sur les terrains come l'Afghanistan, pour limiter les risques liés aux tirs de missiles sur les avions en basse et moyenne altitude on largue plus haut, et pour limiter le temps de vulnérabilité du parachutiste on ouvre plus bas, en commandé avec oxygène (HALO: High altitude Low Opening).

Un bel aperçu des techniques des Navy Seals est montré dans le film réaliste "Act of Valor" de 2012. On y voit notamment un largage HALO de nuit.

Les opérations aéroportées avec des effectifs importants se font rares avec la fin de la guerre d'Indochine.Port Saïd en 1956 et Timimoun au Sahara en 1957. De mémoire il y a eu les Paras-commandos belges sur Stanleyville en 1964, je ne me rappelle de rien jusqu'à Kolwezi en 1978. Depuis les opérations au Sahel il y a quelques largages, car il y a un manque d'hélicoptères de transport lourd. Dans certains endroits le sol formé de cailloux a provoqué des blessure à l'arrivée : on ne peu pas choisir son terrain dans certains cas ! En dehors de cela il y a les Forces spéciales qui larguent des petits détachement pour des missions ponctuelles, parfois à haute altitude avec inhalateur.

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Vous souvenez-vous de quelle altitude se faisaient les largages, lorsque vous sautiez?

400 mètres à partir de Nord Atlas bi-poutres.

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Bigre! ça ne laisse pas beaucoup de marge!

Les HALO se font à partir de 12000 pieds à 25 000 pieds et plus (à partir de 4000m au-dessus du niveau de la mer, donc avec un peu d'oxygène). Chute libre en vitesse terminale jusqu'à 600-700m en ouverture manuelle, avec une sécurité automatique en-dessous. Certaines unités pratiquent le HAHO de nuit (High Altitude High Opening) en ouvrant très haut pour éviter que le bruit d'ouverture de la voile ne soit perçu au sol, et en pouvant couvrir une distance horizontale depuis le lieu de largage puisque les voiles ont une bonne finesse.

Canadien en HALO