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Message Publié : 07 Fév 2019 6:08 
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Polybe
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Dalgonar a écrit :
Faget a écrit :
400 mètres à partir de Nord Atlas bi-poutres.


Bigre! ça ne laisse pas beaucoup de marge!

Les HALO se font à partir de 12000 pieds à 25 000 pieds et plus (à partir de 4000m au-dessus du niveau de la mer, donc avec un peu d'oxygène). Chute libre en vitesse terminale jusqu'à 600-700m en ouverture manuelle, avec une sécurité automatique en-dessous. Certaines unités pratiquent le HAHO de nuit (High Altitude High Opening) en ouvrant très haut pour éviter que le bruit d'ouverture de la voile ne soit perçu au sol, et en pouvant couvrir une distance horizontale depuis le lieu de largage puisque les voiles ont une bonne finesse.

Canadien en HALO
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Très belle photo, merci ! Comment le parachutiste sait-il qu’il est arrivé à l’altitude de 700 ou 600 m et qu’il est temps d’ouvrir son parachute en manuel ? Comment fait-il pour l’ouvrir ? Merci, bonne journée.


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Message Publié : 07 Fév 2019 8:13 
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Jean Mabillon
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Une méthode consiste à compter mentalement jusque.......En fait la vitesse de chute se stabilise après un court instant si vous restez dans la même position en X par exemple.....mais la majorité des sauts opérationnels se faisaient en automatique avec la SOA (sangle d'ouverture automatique)


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Message Publié : 07 Fév 2019 9:49 
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Sir Peter a écrit :
Une méthode consiste à compter mentalement jusque.......En fait la vitesse de chute se stabilise après un court instant si vous restez dans la même position en X par exemple.....mais la majorité des sauts opérationnels se faisaient en automatique avec la SOA (sangle d'ouverture automatique)

Oui, vous avez sûrement vu ce geste dans des films, où les paras se lèvent avant de sauter et accrochent un mousqueton à une tringle au dessus d'eux. C'est la sangle d'extraction du parachute, qui reste donc attachée à l'avion par cette tringle, d'un côté, et qui va d'abord, au moment du saut, se dérouler de quelques mètres, puis se tendre et tirer sur le haut du parachute pour le sortir du sac.
(Elle est évidemment conçue avec un "fusible" au bout, disons une ficelle, qui va casser au final sous le poids et laisser le parachutiste descendre : il n'est pas question que la sangle d'ouverture le traîne derrière l'avion.)

Donc dans tous ces sauts avec une sangle d'ouverture le para n'a aucune question à se poser et aucun geste à faire, si ce n'est d'accrocher sa sangle avant de sauter. (chaque para vérifie que le collègue qui précède a bien fait ce geste.)

Pour les sauts à haute altitude où le para doit ouvrir lui-même son parachute, je suppose qu'il a un altimètre. (S'il s'agit d'un saut à partir d'une altitude plus faible, disons 3000 m, Sir Peter indique qu'il suffit de compter les secondes, parce qu'après une phase d'accélération le para est ralenti par l'air et donc il tombe à une vitesse constante. Je crois que c'est de l'ordre de 200 km/h, les spécialistes me corrigeront, soit en gros 50 m par seconde. Compter les secondes c'est approximatif, mais comme on ouvre assez haut, on n'est pas à 100 m près.)

A haute altitude, donc avec de l'oxygène, le souci est toujours le risque d"évanouissement, même si c'est un risque limité. (mais il peut y avoir un pb de détendeur, on ne sait jamais... donc, Dalgonar l'a indiqué, dans ce cas on prévoit une ouverture par le para lui-même à... mettons 700 m, et il y a une sécurité, avec une ouverture automatique déclenchée par un baromètre, je crois qu'il a indiqué 400 m, dans son post. - Plus on s'approche du sol et plus la pression mesurée par le baromètre se rapproche de la pression atmosphérique, donc on sait régler ces dispositifs.)

Tout cela c'est la théorie valable pour les sauts d'entraînement. En conditions de guerre, le gros souci est le risque de tir de DCA depuis le sol, et donc on a tendance à ouvrir "au raz du sol". Je sais qu'à Tombouctou les paras du 2e REP ont sauté en ouverture commandée à 200 m du sol, ce qui laisse vraiment peu de temps entre l'ouverture du parachute et le posé. (l'idée, c'est que le risque d'accident de saut est très inférieur aux dégâts que pourrait faire une simple mitrailleuse lourde tirant sur les parachutistes en cours de descente.)

A Dien Bien Phu, où la DCA vietminh s'est renforcée peu à peu jusqu'à devenir épouvantable, à partir d'un certain stade les parachutistes de renfort sautaient de nuit !

_________________
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Message Publié : 07 Fév 2019 11:15 
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Pierma a écrit :
Pour les sauts à haute altitude où le para doit ouvrir lui-même son parachute, je suppose qu'il a un altimètre.


Image

Pierma a écrit :
à Tombouctou les paras du 2e REP ont sauté en ouverture commandée à 200 m du sol, ce qui laisse vraiment peu de temps entre l'ouverture du parachute et le posé.

En effet!


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Message Publié : 07 Fév 2019 11:28 
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Marc Bloch
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Pour l'affaire de Tombouctou, si j'ai bien compris c'était un largage pour former un rideau d'embuscades sur les axes possibles de fuite des djihadistes. Ce qui n'a rien donné : ils étaient parti plus tôt que prévu. Comme il n'y avait pas de risque d'armes anti aériennes, je ne pense pas qu'ils aient été largués en commandé mais bien plutôt en automatique, ce qui est logique pour une altitude de 200 mètres.

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Message Publié : 07 Fév 2019 14:30 
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Faget a écrit :
Comme il n'y avait pas de risque d'armes anti aériennes, je ne pense pas qu'ils aient été largués en commandé mais bien plutôt en automatique, ce qui est logique pour une altitude de 200 mètres.

Oups. Oui, naturellement, c'était un saut en ouverture automatique. A 200 mètres...
Une inattention de ma part.

(ça me rappelle les lascars de Chamonix, spécialistes du "base jump", qui s'amusaient à sauter de la rampe d'autoroute de Sallanches, dans la cour de l'usine en dessous. Extracteur à la main : il y a 80 m.) :rool:
Le directeur de l'usine, pas chaud pour ramasser les morceaux éventuels, les faisait coffrer systématiquement pour viol de propriété, une nuit au poste, sans doute une amende à la clé, jusqu'à ce que la mode passe parce que ça avait déjà été fait, refait et répété x fois.

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Message Publié : 07 Fév 2019 14:52 
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Message Publié : 07 Fév 2019 15:18 
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Polybe
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Dalgonar a écrit :
Pierma a écrit :
Pour les sauts à haute altitude où le para doit ouvrir lui-même son parachute, je suppose qu'il a un altimètre.


Image

Pierma a écrit :
à Tombouctou les paras du 2e REP ont sauté en ouverture commandée à 200 m du sol, ce qui laisse vraiment peu de temps entre l'ouverture du parachute et le posé.

En effet!


Merci, la photo dit tout, en effet !


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Message Publié : 07 Fév 2019 15:25 
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Polybe
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Pierma a écrit :
Sir Peter a écrit :
Une méthode consiste à compter mentalement jusque.......En fait la vitesse de chute se stabilise après un court instant si vous restez dans la même position en X par exemple.....mais la majorité des sauts opérationnels se faisaient en automatique avec la SOA (sangle d'ouverture automatique)

Oui, vous avez sûrement vu ce geste dans des films, où les paras se lèvent avant de sauter et accrochent un mousqueton à une tringle au dessus d'eux. C'est la sangle d'extraction du parachute, qui reste donc attachée à l'avion par cette tringle, d'un côté, et qui va d'abord, au moment du saut, se dérouler de quelques mètres, puis se tendre et tirer sur le haut du parachute pour le sortir du sac.
(Elle est évidemment conçue avec un "fusible" au bout, disons une ficelle, qui va casser au final sous le poids et laisser le parachutiste descendre : il n'est pas question que la sangle d'ouverture le traîne derrière l'avion.)

Donc dans tous ces sauts avec une sangle d'ouverture le para n'a aucune question à se poser et aucun geste à faire, si ce n'est d'accrocher sa sangle avant de sauter. (chaque para vérifie que le collègue qui précède a bien fait ce geste.)

Pour les sauts à haute altitude où le para doit ouvrir lui-même son parachute, je suppose qu'il a un altimètre. (S'il s'agit d'un saut à partir d'une altitude plus faible, disons 3000 m, Sir Peter indique qu'il suffit de compter les secondes, parce qu'après une phase d'accélération le para est ralenti par l'air et donc il tombe à une vitesse constante. Je crois que c'est de l'ordre de 200 km/h, les spécialistes me corrigeront, soit en gros 50 m par seconde. Compter les secondes c'est approximatif, mais comme on ouvre assez haut, on n'est pas à 100 m près.)

A haute altitude, donc avec de l'oxygène, le souci est toujours le risque d"évanouissement, même si c'est un risque limité. (mais il peut y avoir un pb de détendeur, on ne sait jamais... donc, Dalgonar l'a indiqué, dans ce cas on prévoit une ouverture par le para lui-même à... mettons 700 m, et il y a une sécurité, avec une ouverture automatique déclenchée par un baromètre, je crois qu'il a indiqué 400 m, dans son post. - Plus on s'approche du sol et plus la pression mesurée par le baromètre se rapproche de la pression atmosphérique, donc on sait régler ces dispositifs.)

Tout cela c'est la théorie valable pour les sauts d'entraînement. En conditions de guerre, le gros souci est le risque de tir de DCA depuis le sol, et donc on a tendance à ouvrir "au raz du sol". Je sais qu'à Tombouctou les paras du 2e REP ont sauté en ouverture commandée à 200 m du sol, ce qui laisse vraiment peu de temps entre l'ouverture du parachute et le posé. (l'idée, c'est que le risque d'accident de saut est très inférieur aux dégâts que pourrait faire une simple mitrailleuse lourde tirant sur les parachutistes en cours de descente.)

A Dien Bien Phu, où la DCA vietminh s'est renforcée peu à peu jusqu'à devenir épouvantable, à partir d'un certain stade les parachutistes de renfort sautaient de nuit !


Merci de vos réponses, Sir Peter et Pierma !


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Message Publié : 07 Fév 2019 15:48 
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Faget a écrit :
Mouais, ma suggestion était perfide et montre qu'il y en a certainement pas beaucoup qui ont sauté en parachute parmi les membres du Forum lol


J'ai eu des collèges qui ont fait les paras. Ils ont raconté pas mal d'anecdotes, mais je ne sais pas le crédit qu'on peut leur en donner.

Les paras n'auraient pas leur baptême de l'air car cela suppose de décoller, mais aussi d’atterrir dans l'aéronef. Or, si l'avion part chargé, il rentre à vide ;)

D'après ce qu'ils me disaient, si on loupe un saut, il faut tout de suite ressauter car autrement la peur vous paralysera à jamais.

S'il y en a d'autres qui me reviennent... Quand on se retrouvais dans notre compartiment, 8 mulhousiens répartis entre Metz et l'Allemagne, on se racontait nos aventures et celles des parachutistes semblaient les plus merveilleuses


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Message Publié : 07 Fév 2019 15:53 
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Léonard59 a écrit :
D'après ce qu'ils me disaient, si on loupe un saut, il faut tout de suite ressauter car autrement la peur vous paralysera à jamais.


N'était-ce pas plutôt un cavalier, parlant de remonter en selle? Car "si on loupe un saut" en parachute, ce n'est pas tout à fait le même problème. :mrgreen:


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Message Publié : 07 Fév 2019 16:00 
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Dalgonar a écrit :
Léonard59 a écrit :
D'après ce qu'ils me disaient, si on loupe un saut, il faut tout de suite ressauter car autrement la peur vous paralysera à jamais.


"si on loupe un saut" lol


Ben, on m'a raconté 2 cas. Un collègue qui a eu du mal à l'ouverture de son parachute. Mais, si j'ai bien compris, saut à base vitesse en basse altitude et arrivée dans des arbres sans dommages importants. Lui, d'après ce qu'ils nous disait il avait demandé à sauter tout de suite, mais en même temps, l'avion était prêt sur la piste, ce qui peut vouloir dire qu'on l'a incité à sauter de suite.

Le second cas, c'est mon ex-beau-frère. Mais lui n'a pas pu sauter de suite, genoux cassé.

Bien qu'ayant fait mon service dans l'Armée de l'air, je croyais, en tant que terrien, qu'un saut raté devait avoir des conséquences plutôt fatales. Il semblerait que les conditions de saut des paras entrainent rarement des conséquences létales, surtout du fait que l'on saute de relativement bas, pas comme cela se passe en compétition où on saute de bien plus haut. Mais, comme je ne suis pas un spécialiste, j'attends que d'autres, Faget par exemple, nous éclairent sur cela


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Message Publié : 07 Fév 2019 16:32 
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Léonard59 a écrit :
saut à basse vitesse
Intéressant concept, ça change tout B)

Léonard59 a écrit :
mon ex-beau-frère. Mais lui n'a pas pu sauter de suite, genoux cassé.

cqfd ;)

Léonard59 a écrit :
surtout du fait que l'on saute de relativement bas, pas comme cela se passe en compétition où on saute de bien plus haut

L'instructeur qui m'expliquerait que si le parachute ne s'ouvre pas quand on saute de 500m ça fait moins mal que de 1000m, a priori je l'éviterai.

https://fr.wikihow.com/calculer-la-vitesse-finale


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Message Publié : 07 Fév 2019 17:22 
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Dalgonar a écrit :
Léonard59 a écrit :
surtout du fait que l'on saute de relativement bas, pas comme cela se passe en compétition où on saute de bien plus haut

L'instructeur qui m'expliquerait que si le parachute ne s'ouvre pas quand on saute de 500m ça fait moins mal que de 1000m, a priori je l'éviterai.

https://fr.wikihow.com/calculer-la-vitesse-finale


Tout de suite dans l’exagération.... :rool: Je sais, à l'écrit on a parfois du mal à bien s'exprimer. Donc, d'après ce que j'ai compris, dans la plupart des cas, lorsqu'un saut se passe mal, c'est qu'il faut larger le parachute dorsal et ouvrir le ventral. Du coup, on atterri avec une vitesse résiduelle plus forte que celle prévue. Mais, on ne se tue pas. Parfois, bien qu'en torche, le dorsal freine déjà suffisamment la chute pour que les blessures ne soit pas trop graves. Bref, un pétrissage mouvementé, une grosse peur et c'est à peu près tout. Il y avait aussi la mentalité de l'époque où on minimisait les petites blessures et ou on allait de l'avant. Maintenant, on fait des rapport et on déclare des presque-accidents.

Dans le cas de sauts à haute altitude, la vitesse résiduelle est bien plus forte. Au fait, mes collèges qui faisaient des "sauts tactiques", ils ne sautaient pas de 500m. D'où j'étais à la base on voyait leur terrain de manœuvre, sauf erreur de ma part, c'était plus proche de 100 m que de 500 m.


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Message Publié : 07 Fév 2019 19:06 
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Léonard59 a écrit :
ouvrir le ventral. Du coup, on atterri avec une vitesse résiduelle plus forte que celle prévue. Mais, on ne se tue pas.


Oui c'est déjà plus compréhensible. Mais à 100m, si c'est bien la hauteur de largage:
1. pas le temps d'ouvrir un parachute de secours.
2. la hauteur de départ du saut ne change pratiquement rien à la gamelle.
3. ce qui fait la différence est effectivement une ouverture partielle qui freine la chute

Léonard59 a écrit :
Bref, un pétrissage mouvementé, une grosse peur et c'est à peu près tout. Il y avait aussi la mentalité de l'époque où on minimisait les petites blessures et ou on allait de l'avant. Maintenant, on fait des rapport et on déclare des presque-accidents.


Oui. Le débriefing d'incident ou accident en aéronautique est normal, c'est pour comprendre les causes et y remédier afin que cela ne se reproduise pas.

C'est pour cela que dans l'anecdote, les détails de la première histoire sont au mieux incomplets. En effet, si son parachute a eu "du mal" à s'ouvrir (définir "du mal": pas ouvert, torche?), l'avion qui reste l'attendre sur le tarmac, je vois mal le gars repartir le coeur léger aussi sec avec le même parachute sans inspection, sans débriefing, sans changement de matériel, dépliage et repliage soigneux, ou alors en lui refilant direct un autre parachute qu'il n'a pas plié et vérifié lui-même. Je suppose donc que ce n'était pas dans un cadre militaire. Même dans un cadre sportif, c'est hyper limite, sauf si dans un pays où la responsabilité civile n'inquiète pas trop l'instructeur.

Minimiser les petites blessures, c'est une chose. Se ficher complètement de ne pas répéter un incident potentiellement mortel, c'en est une tout autre. C'est juste la façon dont l'histoire est racontée qui fait qu'on est obligé de sourire (surtout que ça s'est bien terminé).


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