Excuses acceptées, merci, Faget ! Je joins deux vidéos montrant la figure qu’on appelle ici “advance lunge,” par opposition à “lunge” tout court, qui se dit en français (je crois), “se fendre.”

https://www.youtube.com/v/QmLOKALteC8
https://www.youtube.com/v/-dD0rnvlo0U (à partir de 3m49s)

Au fait, ici, quand on avance, ça s’appelle ”advance.” Quand on recule, ça s’appelle “retreat” (retraite). Comment dit-on en français ?

Merci !

de nombreuses unités de l'US Army ont conservé ou adopté des devises en français même au XXe siècle, eh oui...
https://forum.axishistory.com/viewtopic.php?t=218929

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"A moi Auvergne"

En pratique dans la salle on conjugue les verbes à l'impératif d'où " Marchez" et "Rompez", les substantifs ne sont pas utilisés.
Pour "advance lunge" je suggère "Fendez-vous ! Tirez droit !". Mais ne me considérez pas comme une référence : ce sont de lointains souvenirs de jeunesse. J'ai 12 ans de plus que vous

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Vous avez parfaitement raison, Loïc. Ces devises ont toutes été adoptées à une époque lointaine où le français était la langue étrangère de référence aux USA, celle que tout diplômé d’une high school se devait d’étudier de peur de passer pour un plouc. Cette époque s’est hélas terminée en 1940. Dans certaines villes, telles New York ou San Francisco, où la francophilie est encore très tenace, le français tient encore, pas tout à fait emporté par le tsunami de l’espagnol de cuisine caribéen et latino-américain. Après l’attentat du Bataclan en novembre 2015, le public du Metropolitan Opera de New York, où je ne me trouvais pas, s’est levé en masse pour entonner la Marseillaise, dont les paroles et la musique avaient été distribuées à l’assistance (voir https://www.youtube.com/v/bVj4KrBE26Q). Toutefois, quand je me rends (pas plus de 4-5 fois par an vu le coût) au Metropolitan Opera, je suis frappé par le fait qu’à 70 ans je fais l’effet d’un jeunot (je parais 60). Autour de moi, je vois une quantité de gens avec déambulateurs, fauteuils roulants, pompes à oxygène, etc. Qu’en sera-t-il du français quand cette génération aura disparu ?

A défaut d’être au Metropolitan Opera, je me suis rendu à la statue de La Fayette, en face de Maison-Blanche, où plusieurs centaines de Français et de sympathisants américains avons entonné la Marseillaise, suivie de cris de “Vive la France !” (Voir https://www.youtube.com/v/RRSRFuyuXnE.)

Notez bien que l’effondrement du français n’a pas profité à des langues comme l’allemand, le japonais, le chinois, le russe, et l’arabe, dont l’étude (je parle des trois dernières) serait bien utile pour lutter contre le terrorisme en tous genres et le télé-sabotage informatique. On a l’impression que les Américains se replient sur eux-mêmes à un moment où les ennemis de USA (et de la France, ce sont presque toujours les mêmes) deviennent de plus en plus agressifs. Cela me cause beaucoup d’angoisse.

Merci beaucoup, Faget. Bonne nuit !

Bonjour,

Ayant fait mon " service " dans la Marine Nationale, je n'ai jamais fait le parcours du combattant, ni de maniement d'arme et autres exercices propres à l'Infanterie.
Pour nous il fallait apprendre à faire des nœuds, " souquer ferme " et apprendre à " godiller " plus difficile qu'il n'y paraît. Et un langage propre à la Royale, où il n'y a plus de gauche ni de droite, dire " Capitaine " et non pas " mon ". Retirer le bachi ( bonnet ) quand on monte les couleurs etc... Pour moi un monde totalement inconnu, qui ne connaissait que les bateaux Mouche sur la Seine !!

Cordialement

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ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura pas de survivant (A. Allais)

Dans la Royale, le parcours du combattant est un exercice en effet réservé aux marins de la spécialité fusilier-commando. Mais il y a tout de même des choses en commun. Dans la marine on s'entraîne aussi à marcher au pas et à rendre les honneurs. Lors de mes classes dans la marine, j'ai appris à faire quelques nœuds et à nager avec un aviron ou une godille mais j'ai aussi tiré au fusil et appris à démonter, nettoyer et remonter l'arme. Les principales sonneries au clairon sont, si je ne me trompe, identiques dans les trois armées (à vérifier : http://cdojaubert.canalblog.com/archives/2007/01/02/26254023.html).

Il y a certes quelques spécificités maritimes. Lors de la cérémonie des couleurs, on ne salue pas mais on se découvre. Entre les ordres « Attention pour les couleurs » et « Envoyez », on n'attend pas un temps bref mais indéterminé comme dans la biffe (terme désignant l'armée de terre en général) mais exactement deux minutes, à la seconde près. La descente des couleurs ne se fait pas au petit bonheur quand la journée est finie mais exactement, à la seconde près, à l'heure où le soleil se couche (ou au plus tard à 20 h). Dans toutes les unités, les bâtiments bien sûr mais aussi les unités à terre, il y a toujours des éphémérides nautiques et un marin de la spécialité timonier qui sait s'en servir pour donner tous les jours l'heure des couleurs du soir laquelle est précisée sur la feuille de service quotidienne.

Il y a bien droite et gauche dans la marine, mais ce sont des directions, à ne pas confondre avec les positions bâbord et tribord. C'est ainsi qu'il peut falloir donner de la barre à gauche pour laisser une bouée sur tribord.

Enfin chacun sait qu'il n'y a qu'une seule corde à bord, celle de la cloche.

Mon grand père paternel ,en bon inscrit maritime, avait fait ses sept ans de service dans la "Royale" dont cinq au Tonkin à faire campagne dans une Compagnie de débarquement de "La Galissonniére" contre les Pavillons Noirs,il avait pratiqué l'escrime au sabre,à la baïonnette,et aussi "le bâton" ...après quelques rares coups de fusils ou de révolvers,les escarmouches se terminaient à l'arme blanche ou avec ce qu'ils avaient sous la main d'où l'utilité de la technique du combat au bâton......

Je ne résiste pas...

Moi qui est réussi à prolonger mes études jusqu'à la suppression définitive, je m'étais toujours imaginé que ça ressemblait à ça :



Kubrick aurait menti ? Comme pour la Lune ?

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Qui contrôle le passé contrôle l'avenir.
George Orwell

Pauvre chou, va Le parcours du combattant français n'était pas identique, You tube est beaucoup plus explicite et fiable.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Merci beaucoup, Rapentat et Barbetorte, pour vos intéressants témoignages. Mon seul petit regret d’avoir été réformé fut de ne pas pouvoir demander à être affecté dans la Marine. J’adore la mer, les gros bateaux, les voyages, et cela m’aurait probablement convenu. Et pas de parcours du combattant !!! En outre, la tenue de marin français est très seyante. Vos témoignages ne font qu’aviver mon regret.

Toutefois, j’ai l’impression qu’il était très rare pour les appelés de faire leur service militaire dans la Marine. Tous mes copains et camarades de classe, sans exception, ont été affectés à l’Armée de terre, pas un seul dans la Marine. J’en tire donc la conclusion, de façon tout à fait empirique, qu’à moins d’avoir un gros piston il était très difficile pour un appelé de servir dans la Marine. Est-ce que je me trompe ?

Absolument pas, l'armée de Terre étant la plus nombreuse, donc la plus consommatrice en moyens humains, et aussi la moins technique des trois armées, il était absolument logique qu'elle aspire plus de conscrits que les deux autres.
Aujourd'hui, avec une armée de Terre à environ 100 000 hommes, une Marine nationale à 40 000 et une armée de l'Air à environ 50 000, on a exactement le même phénomène d'absorption des volontaires, la première en "consommant" deux fois plus que ses homologues.

Aucun piston là-dedans, je suis bien certain qu'un brestois ou un toulonnais qui faisait son service pouvaient être orientés plus facilement par leur bureau du service national dans la Marine que dans l'armée de Terre, surtout s'il était nanti de qualifications techniques (par exemple, une expérience à la mer) qui le justifiaient.
Un de mes oncles, agriculteur aveyronnais sans "piston" d'aucune sorte, fut appelé sur une base aérienne.

CEN EdG

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"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"

En effet l'Armée de Terre est historiquement et en terme d'organisation celle qui absorbe le plus d'effectifs au contraire de la Marine et l'Armée Nationale qui n'en réclament qu'une portion moindre

cela dit je peux vous assurer que par exemple pour faire partie des 10% de petits privilégiés qui faisaient leur service militaire dans l'Armée de l'Air, à l'image de la Marine, loin des parcours du combattant et autres servitudes physiques à crapahuter en manœuvre il ne fallait pas du tout obligatoirement un piston...

si vous vouliez être assuré d'intégrer la Marine ou l'Armée de l'Air voire la Gendarmerie il valait mieux faire une préparation sinon s'abandonner au hasard mais avec ~80% de probabilité d'intégrer l'Armée de Terre et 20% les autres branches

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"A moi Auvergne"

N'y avait-il pas aussi des possibilités de devancer l'appel ?

Je crois me souvenir que mon père a pu avoir un certain choix (il a ainsi décidé de servir chez les paras (17 RGP)) en le devançant de quelques mois.

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TBPLTNT Chic à Cyr!
Be polite, be professional, but have a plan to kill everybody you meet.

Une restriction liée à l'affectation au sein d'une arme lors de l'incorporation. Lorsqu'un sursitaire a effectué sa PME et éventuellement sa PMS au sein d'une arme il est obligé qu'il soit affecté au sein de la même arme lors de son service.
Lors de ces mêmes PME et PMS je n'ai pas souvenir d'avoir effectué des parcours du combattant mais en revanche l'instruction militaire, le tir à la MAT 49, les courses d'orientation et marches nocturnes, les manœuvres étaient au programme.

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> Le courage, c'est de comprendre sa propre vie... Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.
( Jean Jaurès )