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Message Publié : 22 Août 2019 21:59 
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Jean Froissart
Jean Froissart
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J'attire votre attention sur une bataille ou plutôt une non-bataille qui a mobilisé toutes les forces romaines en 468 après notre ère, alors que les Vandales sont en Afrique du Nord et ont pour capitale Carthage.
Cet épisode se situe dans ce que Umberto Roberto appelle : "Anthémius se bat pour la survie de l'empire". (pp.192-195 Rome face aux barbares, Points Seuil Histoire N° H529)

Le contexte est le suivant : Anthémius est un grec d'Orient ou en tout cas considéré comme tel par une partie du sénat et par la population. Mais ces mesures lui valent au fur et à mesure le ralliement de ceux qui se défiaient de lui. Anthémius vient de donner sa fille Alypia en mariage à Ricimer; Anthémius rencontre aussi des succès diplomatiques mais "la partie décisive se joue contre les Vandales"

Anthémius veut frapper un grand coup et il organise une campagne avec l'aide de l'empereur d'Orient financièrement et militairement: 100 000 hommes sont mobilisés. Anthémius participe sur ses propres fonds à l'entreprise ce qui lui vaut l'admiration de ses contemporains. Les effectifs sont énormes : 1100 vaisseaux quittent Constantinople pour l'Occident sous le commandement de Basiliscus. " Tout le dispositif militaire romain paraît mobilisé pour sauver l'unité du monde méditerranéen, le fondement même de la puissance romaine"

La flotte d'Orient et celle d'Occident font leur jonction. Le début des opérations se passe au printemps 468. Les forces romaines sont supérieures
et tout se passe bien : Sardaigne, destruction d'une escadre vandale. Je ne sais pas si un débarquement était prévu autour de Carthage mais la flotte se masse en face de Carthage au niveau du cap Bon.

Mais il n'y aura pas de grande bataille ni de débarquement : à cause de la temporisation de Basiliscus, l'écrasante supériorité des Romains ne sert à rien : Genséric ( roi des Vandales) fond sur la flotte et brûle la flotte romaine immobilisée.

Cet épisode, cette pseudo bataille, qui aurait pu rester dans l'Histoire et qui d'ailleurs -il me semble- n'a pas de nom, est tombée dans l'oubli. de l'histoire militaire.

Connaissiez-vous cet épisode, même si c'est vrai il faut s'intéresser à l'Antiquité tardive pour en entendre parler... :oops: lol

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Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
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Message Publié : 23 Août 2019 5:45 
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Je dois avoir quelque chose, je vais chercher.

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Message Publié : 23 Août 2019 6:07 
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Moi aussi. En fait, l'épisode de l'expédition ratée de Basiliscus est très connu, régulièrement mentionné même si effectivement je n'ai jamais vu beaucoup de détails à son sujet.

CEN EMB

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Message Publié : 23 Août 2019 6:15 
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Marc Bloch
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Le magazine "Guerres et Histoire" vient de publier un article dans son numéro 49 (juin 2019) sur cette affaire intitule "Cap Bon 468, les Vandales taillent en pièces la marine romaine".


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Message Publié : 23 Août 2019 6:43 
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Jean Froissart
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Merci pour vos réponses.

Jérôme a écrit :
Le magazine "Guerres et Histoire" vient de publier un article dans son numéro 49 (juin 2019)


Ça tombe à pic comme qui dirait...merci Jérôme pour cette référence, je vais essayer de me le procurer.

CEN_EMB a écrit :
l'épisode de l'expédition ratée de Basiliscus est très connu,


Presque 10 ans d'études d'Histoire, des années à préparer le CAPES, des années à lire des livres d'Histoire, et également la lecture du forum Passion-Histoire depuis plusieurs années et je n'ai jamais entendu parler de cette bataille :oops: :rool:

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Message Publié : 23 Août 2019 7:29 
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Je ne suis pas spécialiste de l'histoire romaine du Bas-Empire, ni des premiers épisodes autonomes de l'empire romain d'Orient, mais je me rappelle très bien, lorsque j'ai lu (il y a une dizaine d'années de cela) une synthèse sur l'histoire générale de l'empire byzantin de 330 à 641* que cet épisode était clairement mentionné comme une immense catastrophe qui précipite la partition définitive et irrémédiable des deux partes impériales et donc l'abandon de l'empire d'Occident par son homologue oriental. C'est d'ailleurs ce souvenir qui a motivé le fond de ma réponse, et je comptais aller regarder l'ouvrage en question pour apporter des précisions.

J'imagine donc que pour quiconque a lu quelque chose même d'assez sommaire sur l'empire romain au Ve siècle (comme l'est le chapitre introductif du livre en référence), l'expédition de Basiliscus est connue, oui - sans besoin d'avoir un doctorat d'Histoire ou le CAPES.

* https://www.amazon.fr/monde-byzantin-LE ... 2130595596

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Message Publié : 23 Août 2019 8:50 
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Pierre de L'Estoile
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Oulligator a écrit :
...et je n'ai jamais entendu parler de cette bataille :oops: :rool:

Rassurez-vous, il m'arrive la même chose
je ne connais pas Alésia et en n'ai jamais entendu parler...
:arrow:

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il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer


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Message Publié : 23 Août 2019 8:57 
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Les sources sont lapidaires mais suffisantes pour que l'épisode soit bien connu, je confirme. De nombreux auteurs antiques ou des premières décennies du Moyen-Âge en rendent compte et notamment de ses effectifs et de ses principales péripéties. Le fait qu'elle ait été considérée comme une catastrophe pour les Romains de 468 semble également prouvé. Pour un résumé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_du_cap_Bon_(468)

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Message Publié : 23 Août 2019 13:17 
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Je n'ai pas mieux que l'article de Wiki dans mon livre sur les Vandales qui est fort ancien puisqu'il date de 1953.

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Message Publié : 23 Août 2019 13:39 
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Dans Le monde byzantin, suscité, p.22 :
"Les évènements d'Occident poussent Léon (457-474) à renoncer à la prudente politique de Marcien. En 455, après l'assassinat d'Aetius et celui de Valentinien III, Genséric avait pris prétexte du mariage forcé de la fille de Valentinien III, Eudocie la jeune, avec le nouvel empereur d'Occident, le sénateur Pétrone Maxime, au mépris de l'accord qui avait promis la descendante de Théodose Ier à son fils Hunéric, pour s'emparer de Rome. Il y avait un butin considérable et des dégâts plus graves qu'Alaric. Comme en 410, l'évènement a un grand retentissement : les princesse impériales (Eudocie la jeune et sa mère Licinia Eudoxia, la fille de Théodose II) sont emmenées en exil à Carthage avec des milliers de captifs, les réfugiés affluent à Constantinople, pendant que Genséric prend le contrôle des Baléares, de la Corse et de la Sardaigne et menace la Sicile. Après la défaite d'une flotte envoyée contre Carthagène en 460, une grande expédition prévoyant l'action combinée de troupes occidentales, de forces orientales envoyées d'Egypte et d'une flotte de 10 000 navires, est mise sur pied en 467 mais échoue lamentablement en 468 (Procope, Bella, III, 6, 10-26) non sans avoir coûté au Trésor quelques 64 000 livres d'or et 700 000 livres d'argent, l'équivalent probable de plus d'une année de revenus (Hendy, 600, p.221-223)".

Je recommande donc de lire Procope et Hendy.

CEN EMB

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Message Publié : 23 Août 2019 17:10 
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Procope, De Bello Vandalico, III, 6 (http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... ndales.htm) :

"CHAPITRE VI.

1. Léon lève une puissante armée contre les Vandales, et en donne le commandement à Basilique qui se laisse corrompre par Aspar. 2. Anthème est fait empereur d'Occident. 3. Marcellien s'empare de la Sardaigne, et Heraclius de Tripoli. 4. Basilique temporise par trahison. 5. Combat naval. 6. Mort gènéreuse de Jean.

1. Léon, voulant venger l'empire de tous les outrages qu'il avait reçus des Vandales, leva contre eux une armée de cent mille hommes, et assembla une flotte recueillie dans toutes les mers de l'Orient. Il se montra extrêmement libéral envers les matelots et les soldats, et n'épargna rien pour réussir dans un dessein qu'il avait si fort à cœur; car on dit qu'il y dépensa 1300 centenaires ou 130 millions de francs. Cette énorme dépense fut infructueuse. En effet, comme Dieu n'avait pas voulu que cette puissante flotte détruisit les Vandales, il arriva que Léon en confia le commandement à Basiliscus, frère de sa femme Vérina, homme d'une ambition démesurée, et qui aspirait à monter sur le trône sans violence, et par le seul crédit d'Aspar. Aspar appartenant à la secte des ariens, et ne voulant pas y renoncer, ne pouvait arriver lui-même à l'empire; mais son crédit lui permettait de faire aisément un empereur. Déjà il tramait dans l'ombre une conspiration contre Léon, qui l'avait offensé. On dit aussi qu'alors, dans la crainte que la défaite des Vandales n'affermit trop la puissance de Léon, il donna des instructions secrètes à Basiliscus pour qu'il ménageât Genséric et les Vandales.

2. Léon avait donné naguère à l'empire d'Occident au sénateur Anthème, illustre par sa naissance et par ses richesses, et il l'avait envoyé en Italie, avec ordre de faire, conjointement avec lui, la guerre aux Vandales. Genséric avait sollicité en vain cette dignité pour Olybrius, qui, ayant épousé Placidie, fille de Valentinien, était son parent et son ami. Irrité de ce refus, il porta le ravage sur toutes les terres de l'empire.

3. Il y avait dans la Dalmatie un homme d'une naissance distinguée, nommé Marcellien, qui autrefois avait été l'ami d'Aétius. Après la mort de ce général, Marcellien se révolta contre l'empereur, entraîna dans sa défection les habitants de la province, et se rendit maître de la Dalmatie, sans que personne s'opposât à ses ambitieux desseins. Léon le gagna à force de caresses, et l'engagea à opérer une descente en Sardaigne, île alors soumise aux Vandales. Marcellien les en chassa sans beaucoup de peine, et s'empara de l'île. Dans ce moment aussi Héraclius, qui avait été envoyé de Byzance à Tripoli, y vainquit les Vandales en bataille rangée, prit facilement les villes de cette contrée, et, après avoir laissé ses vaisseaux à l'ancre, s'avança par terre vers Carthage. Tels étaient les préludes de la guerre.

4. Cependant Basiliscus aborda, avec toute sa flotte, à une petite ville éloignée de Carthage de deux cent quatre-vingts stades,[4] et que les Romains appelaient Mercurium, à cause d'un vieux temple qu'on y avait élevé en l'honneur de Mercure.[5] S'il n'eut pas à dessein consumé le temps et s'il eût été droit à Carthage, il l'eut emportée d'emblée et soumis les Vandales, qui n'étaient point alors en état de lui résister, tant Genséric redoutait Léon, qu'il regardait comme un empereur invincible, tant l'avait effrayé la conquête de la Sardaigne et de Tripoli, et l'apparition de cette flotte de Basiliscus, la plus formidable qu'eussent jamais équipée les Romains. Mais le retard de Basiliscus, causé par sa lâcheté ou par sa trahison, fit échouer l'entreprise. Genséric sut habilement profiter des avantages que lui laissait la lenteur de son adversaire. Il arma le plus grand nombre de Vandales qu'il put rassembler, les fit monter sur ses grands vaisseaux, et fit préparer beaucoup de barques légères, où il ne mit point d'équipage, mais qu'il remplit de matières combustibles.[6] Ensuite il envoya des députés à Basiliscus, et le pria de remettre le combat au cinquième jour: il demandait ce temps pour délibérer, et promettait ensuite de donner pleine satisfaction à l'empereur. On dit même qu'il envoya, à l'insu de l'armée romaine, une grande somme d'or à Basiliscus, et qu'il lui acheta cette trêve. Il agissait ainsi, dans l'espoir que, pendant ce laps de temps, il s'élèverait un vent favorable; ce qui arriva en effet. Basiliscus, soit pour s'acquitter de ses engagements envers Aspar, soit pour vendre à prix d'argent l'occasion propice, soit qu'il crût en cela prendre le meilleur parti, accéda aux demandes de Genséric, demeura inactif dans son camp, comme s'il attendait que l'ennemi eût trouvé le moment d'agir.

5. Les Vandales, sitôt qu'ils virent se lever le vent qu'ils avaient attendu avec tant d'impatience, déploient leurs voiles, et, traînant à la remorque les barques qu'ils avaient préparées comme je l'ai dit, naviguent vers la flotte romaine. Lorsqu'ils en furent tout près, ils mettent le feu aux brûlots, et, déployant toutes les voiles de ces navires, ils les lancent sur la flotte romaine. Comme les vaisseaux en étaient très serrés, 1a flamme des brûlots se communiquait facilement de l'un à l'autre, et les navires étaient détruits par le feu, avec les barques qui les avaient incendiés. A mesure que l'embrasement s'accroissait, sur la flotte romaine régnait un tumulte étrange; tout retentissait de cris forcenés, mêlés au murmure du vent et au pétillement de la flamme. Les soldats et les matelots, s'exhortant mutuellement dans cette confusion épouvantable, repoussaient de leurs crocs et les barques incendiaires et leurs propres navires, qui, au milieu de cet horrible désordre, se consumaient réciproquement. En même temps les vandales fondent sur eux, les accablent d'une grêle de traits, coulent à fond les vaisseaux et dépouillent le soldat romain, qui s'enfuyait avec ses armes.

6. Cependant, parmi les Romains, il y eut quelques hommes qui, dans cette lutte, déployèrent un grand courage. Celui qui se distingua le plus fut Jean, lieutenant de Basiliscus, qui n'avait nullement participé à la trahison du général. Son vaisseau avait été entouré d'une multitude d'ennemis: il fit face de tous côtés, en tua un grand nombre; et lorsqu'il se vit enfin sur le point d'être pris, il se précipita du pont dans la mer avec toutes ses armes. Genson, fils de Genséric, adressait de vives instances à ce guerrier courageux, pour le décider à se rendre, lui promettant la vie, lui engageant sa parole. Ce fut en vain; il s'engloutit dans la mer en prononçant cette seule parole: « Qu'il ne se jetterait pas vivant dans la gueule des chiens. » Telle fut l'issue de cette guerre. Héraclius retourna à Constantinople; Marcellien était mort par la perfidie d'un de ses collègues. Basiliscus, de retour à Byzance, gagna un lieu d'asile, se prosterna en suppliant dans l'église consacrée à Jésus-Christ, que les Byzantins appellent le Temple de la Sagesse,[7] persuadés que cette appellation convient parfaitement à Dieu. Il fut sauvé par les prières de l'impératrice Vérina. Quant à l'empire, qui avait été le but de toutes ses actions, il ne put l'obtenir alors, ses protecteurs Aspar et Ardaburius ayant été mis à mort dans le palais par ordre de Léon, qui les soupçonnait d'avoir conspiré contre sa vie."

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Message Publié : 25 Août 2019 6:19 
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Jean Froissart
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Inscription : 29 Jan 2007 8:51
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Merci CN_EMB pour la source !!


Je viens de m'acheter la version numérique de Guerres & Histoire N° 49 de juin 2019. B)
L'article parle d'une première préparation navale en 460 qui a échoué comme la suivante, les bateaux sont incendiés dans le port avant même la bataille elle-même.

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Message Publié : 25 Août 2019 7:39 
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Localisation : Bourgogne
J'imagine qu'iil s'agit de l'épisode de Carthagène mentionné dans l'extrait du Monde byzantin que je vous ai transcrit.

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Message Publié : 25 Août 2019 9:35 
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Pierre de L'Estoile
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Si cette bataille est oubliée, c'est peut-être qu'elle ne cadre pas avec l'image de l'empire romain décadent qui se laisse faire !?

On peut en lire les conséquences à plusieurs niveaux.

D'abord, on voit que jusqu'à la fin, l'empire est capable de mobiliser des moyens pour les opérations qu'il juge valables. Autant les territoires terrestres d'Europe peuvent être laissés à des Barbares plus ou moins vassalisés, autant le grenier à blé africain doit être défendu si on veut garder à peu près de la cohésion dans la péninsule italienne.

Ensuite, on peut s'interroger sur la professionnalisation du commandement, qui se fait surprendre en stationnant sa flotte sans surveillance.

Enfin, la non-bataille illustre peut-être la qualité des chefs Vandales qui, après avoir guidé leurs peuples jusqu'en Tunisie, sont capables d'identifier un péril mortel et d'y réagir avec force et efficacité.

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Qui contrôle le passé contrôle l'avenir.
George Orwell


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Message Publié : 25 Août 2019 9:49 
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Inscription : 20 Déc 2008 14:01
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Localisation : Bourgogne
Procope, qui semble être la principale source disponible pour ces épisodes, semble en tout cas convaincu que Basiliscus est un arriviste médiocre qui se fait jouer par Genséric, et que ce dernier est un chef de premier ordre.

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