C'est vrai que la fameuse arrogance française aura fait perdre un nombre assez impressionant de batailles. C'est dommage que ce ne soit pas le lieux, mais j'en ferais volontier une liste. Si ça tente quelqu'un !!!

J'ai effectivement lu un texte sur Crécy je crois, à moins que ce soit Azincourt ou pour commencer, la chevalerie française a commencé par charger ses propres piétons et sabrer dans le tas ( je sais à coup d'épée on ne dit pas sabrer) pendant ce temps, les anglais avaient beau jeu de se défendre.

Arrogance, un bien joli euphémisme que l'on peut completer par stupidité, mépris de la vie et incompétence.

Euhhhh...
J'ai dit une "grosse bêtise" ...

C'est effectivement de "Crécy" et pas de "Bouvines" comme j'avais écris ...

Pour le reste,je confirme l'affaire de la charge à travers ses propres forces de la chevallerie française .

Mais c'est pas pour vous que l'on dit ceci. Pour la série de défaites causées par "l'arrogance française"

je constate que nous sommes tout à fait d'accord sur un des grands défauts de l'armée français à travers les âge.
Je préfère finalement ne pas trop m'étaler la dessus au risque de tourner au débat philosophique.

La liste est longue, en effet, des défaites entraînées par l'arrogance des chefs !

Mais celle des victoires est bien plus importante !

Vaillance et débrouillardise sont les deux caractéristiques du soldat français à travers les âges.

La sève semble cependant tarie depuis 1940. L'arbre a dû trop donner entre 1914 et 1918...

Kouffra ? La campagne d'Italie ? Celle de France ?
Les moyens étaient petits, les américains et les anglais se sont réservés les meilleures places, mais certains firent pas mal avec leur peu.

On dévie sensiblement du sujet,mais selon moi,

en 40 c'était (encore une fois à de notables exceptions près) de l'incompétence doublée d'une sérieuse dose de suffisance,

alors qu'en 14 c'était l'union "affreuse et mortelle" : incompétence + suffisance + absence totale d'esprit critique + absence totale de toute morale et de tout sentiment de responsabilité individuelle .

Puisque nous sommes sur le sujet de l'armure et que le sujet dévie quelque peu... j'ai en mémoire une courte séquence filmée sur le front italien en 14 .

Quelqu'un avait trouvé "la" solution .
Malheureusement ce n'est pas lui qui l'a testé,mais une cinquantaine de pauvres types promis à une mort certaine :

il "suffisait" de pousser devant soi une demi coupole d'acier d'une cinquantaine de cm de haut (je ne sais pas combien celà pouvait peser,mais j'en ai vu une dans un musée,et je dirais facilement 40 à 50 kgr ..),cette demi coupole était fendue d'une meurtrière en croix dans laquelle on pouvait engager son fusil ,et équipée de 2 petites roues latérales .
Vous m'avez compris ; il "suffisait" de se mettre à plat ventre,puis de pousser le tout face à l'ennemi héréditaire,et le tour était joué ...

Mais,je ne sais pas pourquoi,ça n'a pas marché comme prévu ...

Si vous recentriez sur le sujet, ce ne serait pas plus mal. L'ouverture d'un sujet spécifique dans le Forum militaire me parait eminemment souhaitable pour éviter des remarques qui n'ont rien à voir avec la période qui nous occupe.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Concernant le poid, j'avais vu un documentaire où l'on disait que le poid de l'équipement des hoplites s'est révélé le poid idéal de l'équipement d'un fantassin et était donc resté relativement constant à travers les âges. ce poid se répartissait entre équipement offensif, défensif et ravitaillement. Il fallait donc chercher une espèce d'optimum en fonction de ce que l'on pensait faire réalier à ces fantassins. Le poids concerné est de l'ordre de 35 kg.
Je pense qu'il doit éxister de tels poids aussi pour la cavalerie.

Monsieur Roy-Henry, j'ai dit que ce sujet déviait et vous persistez. J'ai donc supprimé votre message. Vous pouvez ouvrir un sujet dans le forum "Histoire militaire". Merci.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Parmi les armes redoutables pour les heaumes, les côtes de maille, il en était une, peu connue, composée d'un maillet d'un coté (le maillet destiné à écraser et, parfois, à étouffer) et d'une hache de l'autre, désignée sous le terme de "Troullard".

Cette arme était utilisée par les nobles puisque l'on trouve un sénéchal de Champagne appelé Geoffroy le Troullard (aïeul de Jean de Joinville, l'ami de Louis IX).

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"Dieu, je te prie que tu fasses aujourd'hui pour La Hire autant que tu voudrais que La Hire fit pour toi s'il était Dieu et que tu fusses La Hire !"

Ok. Il faut bien que ça tombe sur quelqu'un...

Pour les armures, a-ton fait de véritables essais comparatifs ?

Bonjour,

Comme par le plus beau des hasards, je sujet a vite valsé vers une fixation sur les défaites Françaises, en oubliant les victoires bien entendu, pourtant très nombreuses dans l'histoire de France. Restons donc dans le sujet des protections corporelles...

Juste avant la victoire de la chevalerie Française à Arsouf, les chroniques indiquent que lorsqu'ils venaient harceler les colonnes Franques, les archers à cheval Turcs et Sarazin tiraient sur leurs adversaires plusieurs volées de flèches puis se retiraient pour revenir quelques temps après effectuer la même manoeuvre. Il semblerait que les flèches des Turcs et de leurs auxiliaires n'aient occasionné aucun dommages à nos chevaliers. Nos chevaliers étant censé ne porter qu'une cotte de maille, je suis quand même surpris de la résistance aux flèches, la cotte de maille du XIIeme siècle comportait-elle des protections corporelles supplémentaires, comme des plaques de fer en dessous de la cotte de maille ?

Même question pour la victoire de la chevalerie Française à Bouvines. Je suppose que tout le monde connaît le fameux épisode où le roi de France Philippe II Auguste fut renversé de son cheval et faillit périr. Les piétons Allemands s'acharnèrent à trouver une faille dans les protections corporelles du Roi mais n'y trouvèrent rien. Finalement Philippe fut dégagé par ses hommes d'armes, dont le chevalier Pierre Tristan qui se sacrifia. Cependant, avant que Pierre Tristan intervienne, les piétons Allemands ont eu largement le temps adéquate à éliminer le roi de France, sans y parvenir.

C'est à se demander si nos chevaliers du XII-XIIIeme siècle portaient des cottes de mailles, des cottes de mailles renforcées de plaques de fer ou, ce qui serait le plus surprenant, des armures ?

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Bien qu’on ait du cœur à l’ouvrage, l’Art est long et le Temps est court.

Charles Baudelaire