Nebuchadnezar a écrit :
Un exemple : la Guerre Froide. Pendant longtemps, l'avenir de l'Europe a été celui d'un champ de bataille. Plusieurs crises ont éclatées, mais finalement, la paix a été préservé par l'énergie des deux camps. Bien sûr, il y eut quelques exutoires ailleurs.
Une réponse :
Mutual Assured Destruction.
Comme le dit l'ordinateur Joshua à la fin du film "Wargame" : "Drôle de jeu, où pour gagner il ne faut pas jouer" ("A strange game. The only winning move is not to play.")
Nebuchadnezar a écrit :
Un autre : la croisade de Frédéric II Hohenstaufen, qui arrive (excommunié) en Terre Sainte, serre la main du sultan, et repart, avec Jérusalem en poche, sans avoir tiré l'épée.
C'était un arabophile, grand copain du sultan, avec qui il entretenait une correspondance avant de partir en croisade. Il est parti en croisade pour récupérer sa chrétienté et aider son copain sultan qui avait des démêlés avec son frère, mais, arrivé, les problèmes fraternels du sultan étaient résolus. Là, ils organisent une petite parade de la frêle armée croisée et le sultan s'arrange pour que les chefs musulmans cèdent Jérusalem sans combattre.
C'est certainement la plus jolie des croisades, et une grande histoire d'amitié entre deux hommes qui s'estimaient et admiraient la culture, sinon la personnalité de l'autre.
Nebuchadnezar a écrit :
Il faut également analyser les différentes stratégies que certaines tribus, même les plus primitives, mettent en oeuvre pour éviter ou limiter les conflits (en général dans leur ethnie). Je pense en particulier au duel de champion (David contre Goliath).
Il y eut un duel de chevaliers durant la seconde guerre de Cent Ans en lieu et place des combats de masse (combat de Ploërmel dit des Trente le 25 mars 1351, 3 Français et 12 Anglais tués).
Nebuchadnezar a écrit :
Qu'en pensez-vous ?
La guerre, c'est l'aventure, la paix, c'est les pantoufles.
Le pire, c'est les gens en pantoufles qui envoient les autres au combat.