Bonjour,

Hier en furetant sur les sites anglophones à la recherches d'infos sur l'évolution de l'armée romaine de Constantinus à la chute de l'Empire d'Occident, je suis tombé sur ceci :



Comme j'aimerais le lire, je suis allé sur amazone pour l'aquérir mais il est actuellement indisponible, savez-vous si une version française a été constituée et si oui quel en serait l'éditeur?

Merci.

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"Mon fils, cherche un royaume à ta mesure. La Macédoine n'est pas assez grande pour toi".
Roi Philippe II de Macédoine à son fils Alexandre, 342 Av.J.-C.

iL existe un très bon ouvrage de référence sur la période de l'armée du bas-empire:
La fin de l'armée romaine, 284-476, de Philippe Richardot, chez Economica.
La troisième édition inclut la Notitia Dignitatum.

Merci beaucoup!!

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"Mon fils, cherche un royaume à ta mesure. La Macédoine n'est pas assez grande pour toi".
Roi Philippe II de Macédoine à son fils Alexandre, 342 Av.J.-C.

On peut le consulter sur Luke Ueda-Sarson's Ancient Military History Site. Il est en anglais, j'espère que cela ne vous dérange pas trop...

P.S.: Votre citation est légèrement erronée...

C'est tout aussi bien et permettra de peaufiner mon anglais, merci.

Par contre petite question subsidiaire : quelle est la véritable citation?

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"Mon fils, cherche un royaume à ta mesure. La Macédoine n'est pas assez grande pour toi".
Roi Philippe II de Macédoine à son fils Alexandre, 342 Av.J.-C.

Selon Plutarque (Vie d'Alexandre, VI, 8), Philippe, la larme à l'oeil, est supposé avoir dit à Alexandre, âgé de 14 ans (donc en 342 av. J. C. ), "Mon fils, cherche un royaume à ta mesure. La Macédoine n'est pas assez grande pour toi".

En effet, et pourtant j'ai acheté et lu le livre... merci en tout cas

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"Mon fils, cherche un royaume à ta mesure. La Macédoine n'est pas assez grande pour toi".
Roi Philippe II de Macédoine à son fils Alexandre, 342 Av.J.-C.

Pour continuer sur le CNH, j'ai entrepris de faire une liste de toutes les légions romaines créées depuis la République jusqu'à la chute de Rome. Comme dans le CNH il est fait question des "vieilles légions" j'aurais aimer savoir s'il était possible d'identifier toutes les autres unités du livres. Par exemple une unité appelée "Marcomanii" fait-elle référence aux Marcomans et si oui où cette peuplade s'installa-t-elle exactement et d'où vint-rllr? idem pour les "Pelulantes" et tous les autres.

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"Mon fils, cherche un royaume à ta mesure. La Macédoine n'est pas assez grande pour toi".
Roi Philippe II de Macédoine à son fils Alexandre, 342 Av.J.-C.

Tu peux trouver dans ce livre les représentations des boucliers en fonction des unités... et en plus de bonne reconstitutions par des passionnés!!!! Pour l'antiquité tardive ça fait plaisir!!!

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Il est finalement assez complexe de répondre clairement à cette question ; il est probable que le fond ethnique majoritaire a sans doute servi de base pour nommer une unité. C'était une pratique courante dans l'armée romaine de recruter des unités auxiliaires chez des peuples limitrophes en les laissant porter leur équipement "national" à des fins tactiques. Cette pratique s'est perpétuée jusqu'à perdre peu à peu l'exclusivisme ethnique en fonction surtout du cantonnement. Il existe un excellent article de Constantin Zuckerman, Les "Barbares" romains : au sujet de l'origine des auxilia tétrarchiques. Ici ce qui est significatif c'est que certaines de ces unités firent parti au IVe siècle des unités dites palatines, la fine fleur de l'armée romaine, équipées lourdement et extrêmement combattives. En somme il existe sans doute un fond originel mais rapidement cela fini par rassembler des hommes d'origines diverses d'autant que les auxilia palatins sont des unités très souvent engagé aux quatre coin de l'Empire ce qui a très certainement participé à leur mélange ethnique.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

l'équipement de cette est il uniforme ? je crois que non?

bien à vous

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et tout le reste n'est que littérature

l'équipement de cette est il uniforme ? je crois que non?

bien à vous

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et tout le reste n'est que littérature

Au départ lors de la création de certaines unités auxiliaires les Romains se sont fortement appuyés sur des potentiels tactiques propres à certains peuples, à travers une technique de combat, un certain équipement. Mais il me semble de ce que j'ai pu voir que cela ne dure pas éternellement ; l'unité "s'institutionnalise" même si la plupart du temps elle conserve une identité marquée (même si c'est quelque chose que l'on retrouve avec les traditionnelles légions) et certaines ont pu conserver certains équipements particuliers (comme les archers syriens). Quoiqu'il en soit, les unités romaines n'étaient pas aussi uniformes qu'on a longtemps voulu le croire. L'emploie par exemple de la hasta (lance de choc) est attestée dès le IIe siècle dans les légions. De la même façon des reliefs montrent clairement dès le Ier siècle des légionnaires équipés à la légère (confirmé par des textes). Cette tendance a probablement été en s'accentuant durant le IIIe et IVe siècle, les armées romaines s'adaptant à de nouvelles conditions du combat. Les légionnaires pouvaient sans doute encore plus facilement avoir accès à des équipements spécifiques en fonction des circonstance ; les légionnaires "gaulois" enfermé dans Amida font une sortie équipés de haches par exemple.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

D'accord, mais plus tot, le passage d'une armée civile à une armée citoyenne impliquait-elle un financement de l'équipement par l'institution ? Les légionnaires s'identifiant plus souvent à leur imperator impliquait-elle des spécificités à l'intérieur de ces légions ? Je veux dire par là est-ce qu'un légionnaire de la XIIIe était il physiquement différent de celui de la IIe ?
Demandait-on à un périgrin incorporé dans l'armée de se conformer à un quelconque uniforme ou pas du tout ?
Bien à vous.

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et tout le reste n'est que littérature

Il ne me semble pas que cela soit automatique. Par contre il y a fort à parier que des unités légionnaires cantonnées en Orient et partant en campagne contre les Perses/Parthes aient pu être avant tout équipées de lances pour briser les charges de cavalerie alors que des unités du Rhin devaient avoir un plus grand intérêt à perpétuer le pilum.

Pour le financement des armements, il me semble que c'est à la charge du légionnaire ou auxiliaire et ce jusqu'au IIIe siècle bien qu'il me semble qu'il existe des contre exemples. Là dessus si quelqu'un a des précisions je suis preneur! En tout cas dès la fin du IIIe siècle c'est pris en charge par l'Etat grâce aux fabricae. Dès lors les fournitures d'armes ont pu prendre un tour plus tactique probablement.

Pour la différenciation des unités, il existe un élément fondamental pour la période tardive ; les épisèmes de bouclier. En effet nous sommes renseignés sur leurs décorations en fonction de l'unité de combat grâce à la Notitia Dignitatum sur laquelle apparait ces dessins. On a pu les croiser avec plusieurs copies et avec des gravures contemporaines pour en attester la véracité.



Une reconstitution du bouclier des herculiani juniores



herculiani seniores.

C'est un élément fort d'identification. Nous ne sommes pas aussi bien renseigné pour les époques précédentes. Pour le reste, avaient-ils des décorations personnalisées leur permettant de s'individualiser en temps que groupe ; c'est possible mais cela ne me semble pas vérifiable. Pour le reste les considérations de "mode", de goûts personnels, de richesse devaient jouer à plein. Ils n'avaient pas une "culture" de l'uniforme, ils y étaient totalement étranger d'ailleurs et les unités ne furent jamais clairement associées à un type d'armement (contrairement à ce que l'on a longtemps cru à cause de l'image fausse des reliefs comme ceux de la colonne trajane ; les métopes d'Adamclissi sont de meilleurs indicateurs bien que plus grossier dans la réalisation).

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.