Chef chaudard a écrit :
Les coups sont plus létaux en estoc qu'en taille: Il est difficile d'atteindre un organe vital en taille. On a souvent vu les cavaliers Napoléoniens ayant reçu des blessures de sabre spectaculaires s'en sortant simplement avec une belle cicatrice. Une lame à travers le coeur, elle, ne pardonne pas.
J'apprécie votre résumé clair et précis.
Quand vous parlez d'une lame à travers le coeur, j'aimerais généraliser : toute lame qui s'enfonce assez profondément dans le ventre ou le torse aura de grande chance de transpercer un organe noble. Quand la lame se retirera, cela déclenchera une hémorragie interne qui tuera quasiment à coup sûr son homme.
Avec un coup de taille, la lame sera gêné par les vêtements et la cage thoracique et son effet sera moindre.
Aristandre a écrit :
il semble que l'épée courte courbée vers l'avant, telle le copis ou sica, avait l'avantage de passer ,de contourner le bouclier et de permettre ainsi à la pointe de l arme de plonger un peu plus derrière la protection
Attention, relisez ce que j'ai écrit plus haut : la sica est courbée vers l'arrière. Mais c'est vrai que cela doit permettre de contourner le bouclier latéralement. La kopis est courbée vers l'avant, ce qui doit améliorer son contournement vertical.
La différence peut s'expliquer si on se souvient que la kopis est faite pour être utilisée en mêlée, alors que la sica est utilisée en duel.