Bonsoir a tous
En rapport avec un sujet posté récemment, je vous confirme l'utilisation de boites a mitraille lors des batailles de la révolution.
Ces boites a mitraille etaient des sortes d'obus en tole bourrés de balles de mousquets avec un fond en fonte et venaient exploser dans les rangs ennemis.
J'ai personellement retrouvés plusieurs fonds en fonte de ces boites a mitraille tirées lors de la bataille de Wattignies le 16 octobre 1793.
Un mystére subsiste: ces boites a mitrailles étaient elles propulsées par un boulet ou simplement avec une charge de poudre???
Si vous avez la réponse.....je suis preneur.
Amicalement
Jourdan 59

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Napoléon a dit: Wattignies,le plus beau fait d'armes de la révolution

Non,non,elles étaient propulsées directement .
Pas de boulet propulseur .
Simplement de la bourre comme amortisseur

D'abord mettre un boulet derrière la boite à mitraille , c'est une absurdité ballistique .
Ensuite,c'est très dangereux : la boite à mitraille peut se déformer et bloquer la progression du boulet avec en fin de compte un énorme risque d'explosion du tube ...

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A Berthold le Noir,
Et Hiram Maxim ,

L'Humanité reconnaissante !

Bonsoir,

je remets ici ce que j'ai posté sur le sujet " réalité des combats du 1er empire"






Et pourtant! Félix Benoit dans son livre "Lyon sera détruite", évoque les moyens mis en oeuvre pour réduire la ville de Lyon passée aux girondins.

"....Il existait aussile boulet creux ou "obus", mis au point par Choderlos de Laclos, officier d'artillerie, plus connu comme l'auteur des "Liaisons dangereuses"
Cet obus, chargé de billes, explosait avant l'impact et les projectiles retombaient en pluie meurtière sur l'ennemi..."

Ce n'est bien sur pas l'obus classique explosant à l'impact.

Plus loin "...Pourtant,.même à cette époque, on hésitait à employer de telles armes ,jugées trop destructrices. Il faudra le caractère inexpiable de cette guerre pour que cette artillerie prohibée se déchaine de la main des Français contre Lyon la rebelle..."

Car il évoque aussi les obus incendiaires. Les spécialistes de l'artillerie pourraient-ils confirmer

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Rien ne m'est sur que la chose incertaine.

Toujours dans le livre dont j'ai parlé plus haut, je cite Benoit

"...Enfin il existait le le boulet incendiaire qui se subdivisait en deux catégories : Celui qui se fracturait en laissant échapper une matière préalablement allumée par une étoupille enflammée par le feu du canon. Cette matière qui brûlait lentement était composée de poix et de bitume incorporés avec du salpêtre.

Le second type de boulet incendiaire, composée de fonte plus épaisse, ne se fracturait pas , et la flamme sortait par une ouverture pratiquée dans le projectile même.

Il en résultait une longue flamme qui incendiait immédiatement l'objectif visé. Parfois ce boulet avait deux ouvertures diamétralement opposées et incendiait par les deux côtés à la fois..."

Le siège de lyon eut lieu en été et en automne 1793. Ces armes ont-elles véritablement employées lors de ce siège ?

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Rien ne m'est sur que la chose incertaine.