Chevau-légers :
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La graphie chevau-léger (sans x au singulier comme au pluriel) est plus courante à l’époque ou ce corps existe encore, et c’est l’orthographe recommandée par l’Académie ; Larousse et Littré recommandent chevaux-léger (avec le x au singulier comme au pluriel) et considèrent chevau-léger comme un barbarisme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chevau-l%C3%A9gersDragon:
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Le terme dragon désigne des militaires se déplaçant à cheval mais combattant à pied.
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Origine du nom
Plusieurs hypothèses existent sur l'origine du terme dragon.
Au Moyen Âge, le dragon étant considéré comme le symbole de la puissance et de la vaillance, deux qualités qui le rendent quasiment invulnérable. C'est ce qui explique en partie que de nombreux chevaliers l'aient placés dans leurs armoiries. Dans les récits médiévaux des Chevaliers de la Table Ronde, l'étendard du roi Arthur est orné d'un dragon volant.
Au XVIe siècle, un corps de troupe adopta un dragon sur son étendard. C'est sans doute pour cette raison que le terme dragon a été utilisé pour désigner ces troupes. Cette hypothèse a été retenue par Voltaire et Littré, avec cependant quelques variantes.
Une autre hypothèse sur l'origine du terme dragon a été développé par le capitaine Choppin, dans son Histoire des dragons, parue en 1893. Selon ce dernier, le surnom dragon a été donné à Guillaume de Gomiécourt, seigneur de Wailly au XIIe siècle et ennemi acharné des Anglais, par Henri Ier. Plus tard, son fils, Raoul Dragon de Gomiécourt, leva une troupe de soldats combattant à pied et à cheval. Ces derniers se livrant au pillage et au carnage furent appelés Dragons comme leur chef.
Une autre théorie dit que le terme dragon viendrait d'un type d'arquebuse du même nom, utilisé par des troupes de la Renaissance. On situe d'ailleurs sous le règne d'Henri II l'apparition du nom « dragon » qui désignait à l'époque les arquebusiers à cheval, corps créé par le maréchal de Brissac pour servir dans l'armée du Piémont. Mais bien que séduisante, cette hypothèse se heurte au fait qu'aucune arme à feu portative n'ait été désignée par le terme dragon en France — un mousquet portait ce nom en Angleterre — et que les récits des chroniqueurs militaires de l'époque ne font aucune allusion à la présence de dragons sur les étendards de la troupe du maréchal de Brissac.
Certains ont alors avancé que l'origine du terme dragons serait en fait une déformation du mot allemand Trager. En effet, en 1524, les hommes du corps des arquebusiers à cheval de l'armée du Piémont étaient à deux par cheval : un cavalier qui dirigeait l'animal et un tireur avec une arquebuse. Quand ce dernier, ayant mis pied à terre pour combattre voulait remonter à cheval pour se replier ou pour poursuivre l'ennemi, il appelait son cavalier. Or, si les tireurs étaient majoritairement originaire du Pays Basque, les cavaliers étaient quant à eux des mercenaires étrangers, venant le plus souvent d'Allemagne. Les tireurs appelaient donc ces derniers par le mot allemand Trager. On peut penser que, avec l'usage, ce mot ait été déformé à force d'être mal entendu et mal répété et qu'il se soit transformé en Dragon.
Enfin, le comte de Chesnel pense, quant à lui, que les dragons descendraient des drageons, mot qui signifie « rejeton » car les dragons étaient considérés comme étant les rejetons de l'infanterie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dragon_%28militaire%29Hussard :
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Les hussards constituaient une unité de cavalerie légère. Le terme vient du hongrois Huszár qui signifie vingtième : à la Renaissance, une recrue sur vingt de l'armée hongroise était affectée à la cavalerie.
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Au départ, l'équipement du hussard se composait d'un sabre de cavalerie, de la lance et d'une armure légère. La principale attaque constituait en une charge compacte à la lance contre des troupes d'infanterie. Ils étaient également employés pour la reconnaissance et les raids pour approvisioner l'armée en marche. Au combat leur fonction était également de harceler l'ennemi, de s'emparer des batteries d'artillerie ou de pourchasser les troupes en débacle.
Avec le temps, ils devinrent une troupe d'élite à l'uniforme coloré. Leur armement laissa de côté la lance pour la carabine légère et les pistolets ; le sabre fut conservé et, est même un élément caractéristique du hussard descendu de cheval. Il pend en effet très bas derrière les jambes, et les courroies qui le retiennent supportent aussi la sabretache, (pochette plate ornée de l'emblème du régiment).