La fin de l'article :
Citer :
La guerre actuelle va priver le monde civilisé de ses éléments les plus énergiques. Au reste, les petits e tgrands Etats militaires ont tous fini une décadence pitoyable. L'anéeantissement de Ninive fut complêt; Sparte périt de Langueur après les pire défaites; l'emopire de Philippe et d'Alexqandrfe de discloqua dès les mort du dernier; rien n'est lugubre comme la mort de Rome, Peuplée d'affranchis de toutes les races; la gloire de Napoélon nous vaut deux invasions.
Malgrès tout, les hommes finiront par s'appercevoir que la lutte pour la vie est assez dure pour exalter toutes les énergies.Le travail tendra alors à devenir la vraie guerre. De siècle en siècle, il est devenu plus formidable. Que sont les pauvres colosses qui habitaient nos marais, les savanes, les forêts, en comparaison des machines effrayantesqui mugissent dans nos usines, sur nos chemins de fer et sur l'océan ! Un iguanodon, un mamouth sont des nains à côté d'un transatlantique. Or, la machine va croitre sans cesse. La vieille planète vénérable ne sera plus que le jardin des hommes, jusaquà l'heure où, sans effort, elle engloutira notre espèce ingénieuse.
Déjà, la guerre est bien petite; les dernières forêts vierges se meurrent; les derniers fauves vont disparaitre. On peut le regretter, et nous sommes de ceux qui s'attristent de voir devenir si chétif ce monde hier immense et plein de beaux mystères. Nos vieux rêves, toute la pensée de nos ancêtres, s'évanouissent ! Mais l'oeuvre humaine aura son achêvement, et elle demander tant d'énergie, et elle comportera de si rudes concurences, qu'on peut croire que les grands meurtres collectifs ceseront enfin...
... Pour nous, pour nos fils, pour nos arrière petits enfants, le rêve des pacifistes reste une chimère. Avant que puisse anitre une nouvelle discipline, longtemps, longtemps, les hommes s'égorgeront encore. On peut seulement espérer qu'un peu plus d'humanité se mêlera aux guerres futures. Il est trop clair que la féricité n'est pas une méthode.