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Message Publié : 21 Juil 2006 19:16 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 14 Avr 2005 20:03
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Un lien très intéressant sur un article concernant le concept de superpuissance dans un contexte de micro-conflit ...


http://palestine1967.site.voila.fr/liba ... ique01.htm

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Message Publié : 21 Juil 2006 21:24 
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Thucydide
Thucydide
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Inscription : 21 Juil 2006 0:40
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un peu beaucoup partisan ce lien, n'est-ce pas ?

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Message Publié : 21 Juil 2006 21:54 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 14 Avr 2005 20:03
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Dans la politique de ce forum,il est interdit de poser des questions "récentes" ou explosives .

Je suis entièrement d'accord là dessus,aussi je ne veux pas de malentendu :



le sujet est celui de la superpuissance "en général" dans un microconflit "en général" ,
et non pas le cas particulier d'Israël dans le conflit palestinien .

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Message Publié : 21 Juil 2006 23:03 
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Thucydide
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Inscription : 21 Juil 2006 0:40
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Ok, donc en evacuant la forte teneur polémique du texte, par ailleurs interessant bien que pas necessairement partagé en tous points sur les données factuelles, j'arrive à ça :

Citer :
On en arrive à cette conclusion curieuse mais logique : la possession d'une puissance militaire disproportionnée implique l'utilisation totale et sans limite de cette puissance jusqu'à ce que tous les objectifs sans exception aient été atteints ,et ce quelles que soient les dégats "collatéraux" .


il me semble que si cette conclusion se verifiait sur le terrain, l'irak ne serait plus sur les cartes, et qu'il n'y aurait plus personne à chercher des noises en cote d'ivoire et en fait plus personne du tout... entre autres.

Le potentiel militaire d'un pays comme les Etats-Unis est monumental, ça dépasse de tres loin tout ce qu'ils peuvent nous montrer actuellement, de même que celui de la France, toute propotion gardée.

De plus les realités du terrain (et des sommes monstrueuses engagées pour cela, alors que c'est bien souvent le denrier souci des gens d'en face) montrent que les domages collatéraux sont loin, très loin, d'etre le dernier des soucis des officers de guerres modernes dans les armées "démocratiques".
Ils nesont pas idiots et savent fort bien que la meilleure chance de leurs adversaires est de sur-exposer les pertes civiles afin de décrédibiliser l'opération qui est dépendante de son soutient populaire (une dépendance constitutionelle même : pas de budget = pas de guerre, qui vote le budget ?).
La propagande dans ces cas passe souvent par ces méthodes et souvent bien malgres les personnes les propageant... les canaux sont en general ceux issus de la guerre froide, les associations pacifistes ou du moins la pensée pacifiste tres largement propagés par l'URSS malgrés sa nature (dénonce ce que tu es, et personne te dénoncera) et ce, d'autant plus lorsque l'echiquier militaire etait en sa defaveur.

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Message Publié : 22 Juil 2006 7:40 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 14 Avr 2005 20:03
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Quand j'ai réfléchi à cette question, j'ai immédiatement pensé au problème de la résistance de la vague d'étrave à l'avancement du bateau .

Il y a un moment où quoi qu'on fasse,la vitesse limite est atteinte parce que la vague d'étrave crée une résistance à l'avancement plus importante que ne le sera le gain de propulsion .

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Message Publié : 26 Juil 2006 11:48 
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Jules Michelet
Jules Michelet
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Inscription : 15 Mai 2005 12:40
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Je pense tout simplement qu'une superpuissance n'intervient que lorsqu'il y'a des intérêts à intervenir... Les américains ont conquis l'Irak dans une période où le pétrole commencait à manquer... Les américains n'interviennent pas en Côte d'Ivoire peut être pour ne pas froisser leur forte minorité noire américaine ? Il semblerait en tout cas que les américains commençent sérieusement à s'intéresser à l'Afrique. Le potentiel de gisement de pétrole ivoirien vient tout juste d'être découvert... et celà risque d'intéresser du monde d'ici peu... Avec ses réserves la Côte d'Ivoire pourrait devenir le 2èùe producteur de pétrole africain...

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Message Publié : 26 Juil 2006 13:13 
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Hérodote
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Inscription : 05 Fév 2006 13:20
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Salut Ungern,

Quelques remarques modestes sur ton texte.

Citer :
L'armée israélienne,hier légère , souple et inventive, est devenue aujourd'hui d'une lourdeur phénoménale en se calquant sur son modèle américain .


1) Il n'y a pas d'"école américaine", au sens d'une communauté de pensée majoritaire et originale en rapport au pourquoi et au comment de l'action de la force armée dans le cadre des conflits armés contemporains. Celà serait d'ailleurs precisemment le contraire, les "écoles américaines" sont en plein débats sur l'avenir des forces armées. Ce à quoi tu sembles faire allusion est une culture stratégique, soit des habitudes de pensée en matière de Défense et de sécurité et au niveau de l'emploi de la force armés. Il s'agit de deux choses très différentes, la culture stratégique influence, la doctrine (l'"école") décrit, oriente et guide l'action - la première est très flexible et ne détermine pas grand chose, à l'inverse de la seconde. Il me parait alors difficile de faire un parralèle entre la culture stratégique américaine et israélienne étant donné les différences très importante entre les deux pays (histoire notamment) et la jeunesse d'Israël qui rend difficile la constitution d'une culture stratégique. Enfin, la F.D.I possède une histoire beaucoup trop originale (4 guerres conventionnelles en 50 ans, une expérience très solide des conflits de basse intensité sous des formes multiples) pour calquer la pensée militaire ou la doctrine américaine.

Citer :
L’armée israélienne est prisonnière de ses moyens, au même titre l’armée US l’est elle-même ; ses moyens sont si puissants que l’objectif militaire doit être obligatoirement à la mesure de sa puissance , faute de quoi "tout coince", que ce soit sur le plan politique,médiatique,ou moral.


2) Il existe effectivement une dynamique intemporelle dans l'usage de la force armées (et de la force tout court d'ailleurs) qui tend à adapter les fins aux moyens, alors que l'inverse devrait être la voie logique de l'emploi de la force. Néanmoins, pour que cette dynamique soit effective, il faut que les moyens dont dispose un belligérant soient considérées comme puissants, c'est-à-dire à même d'obtenir rapidement, à moindre coût, un résultat décisif. Hors Israël est peut être le pays le mieux placé pour savoir que dans le cadre d'un conflit opposant un Etat à un adversaire intra-étatique, la mise en oeuvre de la puissance conventionnelle (soit ce que représente la puissance dans le cadre d'un conflit conventionnel) n'est pas une approche à priori gagnante, tout simplement puisque la "règle du jeu" de ce type de conflit est trop différente de celle qui régit les conflits conventionnels.

Citer :
Or la "surpuissance" fait que justement il n'existe plus guère d'ennemi "crédible" et donc tout emploi de la force ne peut être que disproportionné et ne peut générer que des "problèmes" .


3) Une disproportion représente une différence au niveau de deux quantités ou de deux qualités: il s'agit d'un état ou de la nature d'une action. Tu suppose que le premier implique nécessairement la seconde mais sans rien fournir pour prouver une telle affirmation. De plus, la disproportion n'est certainement pas quelque chose de mauvais en soi:l'objet du conflit armé n'est-il pas en fin de compte d'assurer que sa puissance soit disproportionnée à celle de l'adversaire au moyen d'une réduction de celle-ci? A mons sens, tu restes beaucoup trop focaliser sur la redéfinition de la notion de puissance militaire dans le cadre de conflits asymétriques sans prendre en compte le fait que la puissance militaire conventionnelle représente en soi un avantage qualitatif qui ne demande qu'à être transformer. Il n'y a pas de déterminisme.

Citer :
Ensuite, vu par l'autre bout de la lorgnette,celui des politiques et des militaires,l'emploi d'une telle force,de par son coût financier et médiatique ,ne peut être jugé "acceptable" qu'en cas de "victoire totale" .
Les demi mesures,la "paix des braves" ne peut être acceptée étant donné qu'elle signifie du même coup l'échec d'une puissance militaire qui a coûté "tant" à la nation .


4) C'est quoi une "victoire totale" ? :wink: Il faut à mon sens faire une différence entre "victoire militaire totale" et "victoire totale".

Citer :
En remettant "tout" en place",on en arrive à cette conclusion curieuse mais logique : la possession d'une puissance militaire disproportionnée implique l'utilisation totale et sans limite de cette puissance jusqu'à ce que tous les objectifs sans exception aient été atteints ,et ce quelles que soient les dégats "collatéraux".


5) Comme le soulignait MRHA, si l'on suis cette logique, Téhéran et Damas devraient être vitrifiées et la Bande de Gaza devrait être le théâtre d'un génocide.

En résumé, mes critiques seraient les suivantes:

a) Un parallèle un peu rapide (et un peu facile :wink: ) entre les forces armées US et la F.D.I.
b) Une vision beaucoup trop déterministe de la puissance armée conventionnelle.

Cordialement,

Thomas


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Message Publié : 26 Juil 2006 20:16 
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Inscription : 26 Déc 2004 20:46
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Localisation : France
MRHA a écrit :
il me semble que si cette conclusion se verifiait sur le terrain, l'irak ne serait plus sur les cartes, et qu'il n'y aurait plus personne à chercher des noises en cote d'ivoire et en fait plus personne du tout... entre autres.

Le potentiel militaire d'un pays comme les Etats-Unis est monumental, ça dépasse de tres loin tout ce qu'ils peuvent nous montrer actuellement, de même que celui de la France, toute propotion gardée.

C'est clair qu'avec le même potentiel, les troupes de Gengis Khan ou de Hitler anéantissaient tout.

Les armées occidentales actuelles (y compris celle d'Israël), compte tenu de leur potentiel militaire, se battent "avec une main dans le dos" dans tous leurs conflits, ne serait-ce que parce que leurs commandements politiques ne résisteraient pas au dégoût de leurs opinions publiques.

Au Vietnam comme en Algérie, ce sont les peuples américains et français qui ont viré leurs propres armées d'où elles s'étaient engagées.
MRHA a écrit :
De plus les realités du terrain (et des sommes monstrueuses engagées pour cela, alors que c'est bien souvent le denrier souci des gens d'en face) montrent que les domages collatéraux sont loin, très loin, d'etre le dernier des soucis des officers de guerres modernes dans les armées "démocratiques".

Pour ménager au moins la conscience des électeurs, sinon celle des soldats.
MRHA a écrit :
Ils nesont pas idiots et savent fort bien que la meilleure chance de leurs adversaires est de sur-exposer les pertes civiles afin de décrédibiliser l'opération qui est dépendante de son soutient populaire (une dépendance constitutionelle même : pas de budget = pas de guerre, qui vote le budget ?).
La propagande dans ces cas passe souvent par ces méthodes et souvent bien malgres les personnes les propageant... les canaux sont en general ceux issus de la guerre froide, les associations pacifistes ou du moins la pensée pacifiste tres largement propagés par l'URSS malgrés sa nature (dénonce ce que tu es, et personne te dénoncera) et ce, d'autant plus lorsque l'echiquier militaire etait en sa defaveur.

Bonne analyse, heureux de la lire car elle est rare.


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Message Publié : 28 Juil 2006 18:41 
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Hérodote
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Inscription : 05 Fév 2006 13:20
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Salut Ungern,

Pour continuer sur cette notion de disproportion, je me permets de poster un petit complément à mon précédent message. Le sujet est difficile et je ne suis pas sur de bien le maîtriser, ce qui suis est donc une amorce de discussion sur le sujet, pas une critique de ton texte.

Dans le cadre du conflit armé, une disproportion peut être observée au niveau :

1) Du potentiel (au sens donné par de Montbrial soit la capacité à contrôler les ressources à disposition et la liste des objectifs atteignables)
2) De la puissance (idem, soit la combinaison du potentiel et du passage à l'acte)
3) Du pouvoir (au sens donné par Arendt, soit l'aptitude à agir elle-même accordée, à un homme ou un groupe, par une communauté.)

La disproportion peut être d'ordre dissymétrique ou asymétrique. La dissymétrie représente une différence sur un plan commun au deux belligérants - elle est le plus souvent capacitaire, au niveau qualitatif ou quantitatif (Baud) - l'asymétrie fait référence à une différence au niveau des plans sur lesquels s'exerce la dialectique des adversaires, elle représente la plupart du temps une différence dans l’action, l’organisation ou la réflexion des deux adversaires (Metz et Johnson). L'on peut donc avoir une dissymétrie au niveau du potentiel (missiles balistiques contre cailloux par exemple), une asymétrie au niveau du potentiel (potentiel militaire et potentiel médiatique par exemple), une dissymétrie au niveau de la puissance (ce serait le cas au Liban actuellement selon notre Président), une asymétrie au niveau de la puissance (l'occupation d'un terrain par une armée contre une action terroriste par exemple - ou contre une prise d'otages... :wink: ) et finalement une dissymétrie au niveau du pouvoir (soit la sympathie dont peut bénéficier un belligérant aux yeux du monde) ou une asymétrie au niveau du pouvoir (par exemple l'action d'un belligérant peut être légitimé par le droit international, et son adversaire va légitimer son action par un droit d'ordre religieux).

L'absence de proportion suppose une absence d'égalité et cette absence d'égalité suppose elle même une absence de justice, dans la mesure ou l'absence de proportion n'est pas réglementée, explicitement ou implicitement, c'est à dire soumise à des contraintes qui la rende normale ou acceptable. Hors le conflit armé représente à la fois le théâtre des inégalité les plus grandes (les morts et mutilés d'un côté et les vivants de l'autre) et celui ou la réglemention est la plus flexible, précisément parce qu'il s'agit d'un "champs de vie et de mort" pour reprendre Sun Tzu ou les belligérants ont toujours beaucoup à perdre. Donc, l'absence de proportion dans le conflit armé tend naturellement à être perçue comme une injustice. L'exception élémentaire étant le conflit conventionnel, la convention étant ici comprise comme une "règle du jeu" explicite, formulée avant que le conflit ne débute et ayant acquise une valeur quasi-universelle- ce qui explique pourquoi l'on ne s'est jamais beaucoup ému du massacre des vaincus consécutif à l'issu des batailles rangées.

A partir de là, comment se figurer l'absence de proportion dans la conduite du conflit armé?

1) L'absence de proportion est réglementée auquel cas elle est normale et donc acceptée. (ex: les bombardements stratégiques anglo-saxons, voir les bombardements atomiques)

2) L'absence de proportion n'est pas ou n'est plus réglementée, auquel cas elle est:

---- a) une erreur de l'acteur, en terme de stratégie (soit, en ce qui nous concerne, une mauvaise perception de la règle du jeu) ou en terme de rationalité soit précisément une action irrationnelle, motivée par la passion.

---- b) une erreur de l'observateur, fruit d'une mauvaise évaluation de la règle du jeu ou d'une mauvaise perception de l'environnement objectif ou subjectif dans lequel évolue l'acteur soit en somme d'une mauvaise appréciation des facteurs qui ont motivé l'action. Enfin, cela peut provenir d'une mauvaise évaluation de l'acteur selon qu'il soit considéré comme unité notionnelle (mettons un Etat),unité identifiée (L'Etat X) ou unité personnalisée (le chef de l'Etat X) (Simon).

---- c) un signal, soit la volonté de l'acteur de briser une règle pour transmettre un message. Le conflit armé étant une dialectique des volontés, un acte disproportionné peut contribuer à accroître la charge émotive du message que l'on veut transmettre ou/et être précisément une réponse à ce que l'on estime être une transgression par l'adversaire d'une règle du jeu. Dans tous les cas, il s'agit d'une redéfinition de règles qui viennent d'être brisées.

Au final,

1) la disproportion s'inscrit sur une grille verticale (potentiel - puissance - pouvoir) et sur une grille horizontale (dissymétrie -asymétrie): si l'on veut vraiment la comprendre il faut la placer dans un contexte plus large que celui de la puissance.

2) dans le cadre du conflit armé, la disproportion peut (au moins) être évaluée selon quatre hypothèses. Il est donc préférable à mon sens de s'interroger sur la pertinence de celles-ci en fonction du cas retenu avant de tirer une conclusion.

Thomas


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