Merci, C. Douville et vladtepes, pour ces précisions.
Sur l'orthographe du mot chevau-léger et son évolution, j'ai trouvé, dans des documents personnels du 18ème siècle, le pluriel chevauX légers.
Deux de ces documents, des lettres royales, que j'ai sous les yeux, datent de 1765, mais il est possible que cette orthographe existe déjà dans d'autres documents anterieurs que je ne peux consulter pour le moment.
La forme chevauS légers se trouve dans des documents plus anciens, mais elle semble avoir été moins répandue que chevau légers.
Quelques exemples
Le 16 novembre 1605, Mgr de Bronville, commissaire ds chevaus légers du Roy, logea en ce village et n’avoit que quatre logis avec luy. ...
radiointensite.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=470 - 181k
Logron ; La Grange, Beaumont, souls lieutenant des chevaus légers de la garde du Roy. Signé : Alexandre d’ Illiers ; F Drouet ; de Grimonville ...
même URl qu'au dessus.
Sur le combat des grands chevaus legers
On criera le grand croissant confond
De nuit tuer moutons, habits de bergers
Abisme rouges dans le fosse profond
C'est un quatrain de Nostradamus. a quel événement historique réfère ce combat des grands chevaus légers d'ailleurs
Henry d'’Illiers , chevalier , seigneur de Chantemesle , Logron ; La Grange , Beaumont , souls lieutenant des chevaus légers de la garde du Roy . ...
membres.lycos.fr/jeanclaudedamas/logron.htm
L'orthographe de ce mot au pluriel ne devait pas être complètement fixée.
Par ailleurs, j'ai trouvé un élément de réponse à la question du cantonnement des CL. ''Les gardes étaient nourris à la cour, en nature ou en argent, et certains logeaient chez l'habitant dans les 16 villes de de l'île de France où étaient cantonnés les gardes.''
16 lieux de cantonnement, ça fait beaucoup pour 200 gardes
Et je crois me souvenir qu'il y a un hôtel des CL à Versailles.