Bonjour,
Quelques précisions sur la campagne du Dahomey.
In : Ed. Aublet, La Guerre au Dahomey 1888-1893, Berger-Levrault Ed. Paris, 1894.
Au 7 août 1892 : 72 officiers et 2.114 hommes (72 / 2.114) (Poto-Novo ; Cotonou et Grand-Popo).
Compagnie de marche d’infanterie de marine 3 / 151
Tirailleurs Sénégalais 1ère compagnie 1 / 59
3ème compagnie 3 / 145
5ème compagnie 3 / 145
9ème compagnie 3 / 142
10ème compagnie 3 / 130
11ème compagnie 3 / 147
Volontaires sénégalais 1ère compagnie 3 / 141
2ème compagnie 3 / 145
3ème compagnie 3 / 144
Tirailleurs Haoussas Etat-major 3 / 10
1ère compagnie 2 / 205
2ème compagnie 3 / 170
Artillerie 34 / 379
Au 23 août, arrivée de renforts embarqués sur le Mytho et le San Nicolas :
Tirailleurs Sénégalais 12ème compagnie 3 / 133
Etat-major et cadres de l’infanterie de marine 8 /
Génie (ex légion) 2 / 60
Légion (bataillon de marche des 1er et 2ème R.E.) 22 / 802
Cavalerie (escadron de Spahis sénégalais) 5 / 211
Cadre colonial (corps de santé) 1 / 6
Conducteurs du Train / 12
Total 113 officiers et 3.338 hommes (3.451)
Pertes : 10 officiers tués et 25 blessés ; troupe : 67 tués et 436 blessés.
(Le 1er bataillon d’infanterie légère d’Afrique -700 hommes - ne gagne le Bénin qu’à la fin novembre 1892, (entrée de Dodds à Abomey le 17 novembre), en compagnie de deux compagnies d’infanterie de marine, de 150 légionnaires et 120 artilleurs, sur les paquebots Thibet et Pélion).
Estimation des forces dahoméennes : 11.600 à 12.600
(Dans le Décamé : 600 ; dans le Zoumbomé : 1.000 ; à Zaganado : 3.000 ; de Cana à Poguessa : 4.000 ; entre Cotonou et Godomey : 1.000 ; à Allada : 2 à 3.000).
Armement : Mousquetons Winchester : 1.200 ; mousquetons Snider : 1.000 ;fusils Dreyse (ancien) : 1.800 ; fusils à silex : 6.000.
Achats d’armes
22 juin 1891, le paquebot Hedwige Woermann débarquait à Ouidah : quatre canons (culasse) avec munitions, 200 fusils Snider et dix caisses de munition, enfin 200 fusils à tir rapide avec munitions.
Le 2 mai 1892, à Avreketé, 500 esclaves avaient été embarqués par un paquebot de la compagnie Woermann.
(Il convient d’ajouter, qu’avant l’embarquement, on faisait, pour la forme, signer aux nègres ainsi embarqués un acte d’engagement volontaire).
Au cours des négociations devant Abomey, entre le 5 et le 15 novembre 1892, il fut exigé la remise de huit canons se chargeant par la culasse et de 2.000 fusils à tir rapide ; le 15, deux canons, une mitrailleuse et cent fusils étaient seuls apportés.
Après la prise d’Abomey, une enquête fut diligentée au sujet de l’introduction d’armes au Dahomey : pour le seul poste d’Ouidah, les livres de commerce font état de : 1.721 fusils (300 Peabodys ; 133 Winchester ; 648 Chassepots ; 200 Albini ; 240 Snider ; 200 Spencer) ; un canon de 8cm ; deux de 6cm ; trois mitrailleuses ; un petit canon ; douze revolvers.
Fermeture des maisons Wolber & Brohm, Richter & Buss, Barth et Joss (commerce d’armes et de captifs) ; Witt (commerce d’armes). (p. 111)
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