Yongle a écrit :
Les abeilles, parlons-en : la fable des abeilles de quelqu’un qui écrivait sous le pseudonyme de Mandeville nous expliquait que la somme des vices privés faisait la vertu générale. Donc c’est bien que le libéralisme aussi cherche le bien général.la concurrence est le moteur de l’émulation du progrès technique et du progrès en général. La planification va à son encontre.
« De chacun selon ses possibilités, à chacun selon ses besoins ». C’est quand même un idéal qui a de la gueule !
Comment joindre les deux bouts ? Le progrès technique sans oublier l’Afrique ?
Questions épineuses.
Bien à vous.
ben c'est sûr qu'un système affirmant ne pas rechercher la vertu générale et ainsi le bien commun, mais le profit, la rentabilité, l'exploitation des uns et des autres ( et pas seulement des faibles par les puissants comme c'est souvent manichéennement décrit) c'est déjà beaucoup moins vendeur.
Enfin je tombe un peu des nus de voir qu'aujourd'hui le fait d'affirmer que la somme des vices de chacun ne peut que déboucher que sur le bien être générale. Ou encore que l'offre et la demande se verront parfaitement équilibré et ce pour le bien être général grâce à la " main invisible du marché ", et pourquoi pas par l'opération du saint esprit tant qu'on y est ?
" De chacun selon ses possibilités, à chacun selon ses besoins " encore faudrait il que ces possibilités ne soient pas bridées, et alors quant aux besoin de chacun....Ce système économique n'est pas intéressé par la satisfaction de vos besoins, il n'est pas intéressé par la sauvegarde de l'environnement, ni par la préservation des droits de l'homme ou de la démocratie. Seul le profit compte, et pas parce que les gens sont mauvais en soi, c'est juste que nous sommes piégés dans ce système et que pour payer mes dettes, ou simplement mes dépenses, s'il faut que je vous arnaque, je le ferai. Si je suis vendeur de lampe dans un magasin, que vous venez me demander une lampe, et que je sais que dans le magasin du bout de la rue il y a celle que vous recherchez, plus écologique, recyclabe, moins cher et qui correspondrait davantage à vos attentes de design que celles du magasin où je travaille, croyez vous que je vais vous le dire ? Croyez vous que je vais chercher à satisfaire votre besoin ? Peut être le ferai je, mais je ne ferai pas long feu comme vendeur et après avoir été viré, j'aurai retenu la leçon.
Quant à savoir si le communisme est possible d'être imposé sans la force....pour moi à partir du moment où il sera imposé, cela se fera par la force. D'ailleurs je ne vois pas comment ceux qui se réclamaient du communisme en 1917, qu'ils le furent ou non, auraient pu implanter le communisme dans cette Russie là sans l'imposer. Le communisme, ou un système de partage, ou une économie distributive, ou une économie basée sur les ressources naturelles, appelez cela comme cela vous chantera, ne devrait pas être imposée, elle devrait être embrassée par les gens.
Les transitions démocratiques d'une dictature vers une démocratie parlementaire, certes imparfaite, ne sont pas le plus souvent imposées par la violence. Les gens y croient, la souhaite, la réclame, s'en font les soutien et parfois les garants. Un changement de système vers une économie qui se soucie réellement de satisfaire les besoins des hommes ne pourra se faire sans cela.
Évidement, tant que l'immense majorité continue à croire que l'homme est un loup pour l'homme de par sa nature au lieu de réaliser qu'il n'est ni bon ni mauvais naturellement, mais construit en fonction de son environnement....les gens auront du mal à imaginer un système sans fric, sans profit, sans exploitation, sans compétition.
Bien à vous, biouf j'ai un peu débordé et fait et un peu long