Pourquoi assimiler l'UE à un empire ?

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partout où les jeunes gens savent rougir de ce qui
déshonore, et se porter avec audace à tout ce qui est glorieux; partout où ils craignent bien
plus le blâme que le danger, là sont les hommes les plus redoutables à leurs ennemis

Effectivement, la question se pose en ces termes. Un empire apparaît être uni par une haute autorité et une administration centralisée ( à priori). Or, on parle d'union des Etats. Nous devrions spécifier, l'union des Etats-Nations. Car, il y a en Europe cette composante très importante qui nous différencie des Etats-Unis, la diversité linguistique. Dans ces conditions, nous ne pouvons pas parler d'empire au sens politique du terme. A moins que l'on considère l'union des républiques socialistes dans le giron soviétique comme un essai du projet d'Etats-unis socialistes d'Europe de George Orwell. L'union politique des Etats aurait été envisagée comme une Europe socialiste. Je crois que nous en connaissons les limites comme nous connaissons les limites d'une Europe unie par le fascisme. L'Europe politique est loin, très loin d'être une mince affaire.

L'Europe peut-elle être assimilée à un empire économique? De la monnaie à l'espace de libre-échange, cette idée ne me semble pas totalement sogrenue. Encore faut-il être en mesure d'en tirer son épingle du jeu. Jusqu'où l'Europe intervient-elle dans l'économie et d'où provenaient les dérapages?

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Liberté, Egalité, Fraternité

Sur le thème de la linguistique, il est intéressant d'observer la situation géographique de la capitale européenne ; Bruxelles. Eh oui, le bilinguisme de cette ville est au centre des préoccupations européennes. Dans un sens, lorsque ce problème apparaît en Belgique, s'est toute l'Europe qui en souffre. On l'oublit peut-être un peu trop vite.

En relisant le texte de George Orwell, il me faut rappeler l'aversion de ce dernier pour la Russie. Il ne conçoit pas le socialisme européen avec la Russie par peur du communisme. Il est aussi hostile aux Etats-Unis. Il est pour la décolonisation. Enfin, il pense que l'Eglise voudra s'accaparer et stériliser l'aspiration à une union européenne. Par ces menaces et la peur de l'atomique, George Orwell prône une Europe socialiste démocratique comme une solution viable assurément souhaitable.

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