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Message Publié : 09 Mai 2009 13:44 
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Georges Duby
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La fameuse phrase "il vaut mieux avoir tort avec Sartre que raison avec Aron", a beaucoup nuit au prestige particulier des intellectuels en France. Jusqu'alors, on pouvait croire les intellectuels de bonne foi dans leur engagement politique. Après lecture de cette phrase et ses commentaires, on a compris qu'en fait, ce qui comptait pour eux était l'engagement politique et pas la réflexion sur un sujet. Quelle déception! Puis , beaucoup de gens ont compris, dans un 2ème temps et avec la maturité, que derrière l'engagement, il y avait souvent la carrière professionnelle, l'accès aux médias pour se montrer et vendre des ouvrages, toutes sortes de facilités. Il est souvent difficile d' être à contre-courant surtout dans certains milieux. Sur une radio, j'ai entendu récemment que faire une thèse sur certains sujets était la meilleure manière de se voir écarter de l'université. Si c'est vrai, ce que je ne suis pas à même de vérifier, alors on comprend mieux le discrédit qui touche les intellectuels. Peut-être y a t-il eu une évolution à cet égard dans les années 90, après les alternances politiques et la chûte de l'URSS ???

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Message Publié : 10 Mai 2009 0:15 
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Alain.g a écrit :
Sur une radio, j'ai entendu récemment que faire une thèse sur certains sujets était la meilleure manière de se voir écarter de l'université. Si c'est vrai, ce que je ne suis pas à même de vérifier, alors on comprend mieux le discrédit qui touche les intellectuels.

Il se dit autant de bêtises à la radio qu'ailleurs. :mrgreen:

La question d'une "vision dominante" est un problème qui se pose pour toutes les sciences et à toutes les époques. La difficulté est l'équilibre entre la prudence collective (nécessaire avant de généraliser des résultats fracassants) et la nécessité de laisser une place à la créativité scientifique individuelle.

Certaines sciences sont plus "académiques" que d'autres - de ce point de vue, l'Economie revient de loin - mais aucune n'est en mesure d'imposer à tous ses chercheurs un conformisme de plomb rejetant toute recherche originale.

Il existe bien sûr quelques sujets qui sentent le souffre : la "fusion froide" en physique (les premiers résultats publiés n'ont pas pu être reproduits, et ce sujet soufre de sa proximité avec le rêve alchimique. Malgré tout, quelques rares labos creusent à temps perdu, sans être encouragés) la psychanalyse en psychiatrie, etc... On pourrait sans doute en trouver pas mal. Mais rien qui soit de nature à jeter le discrédit sur la communauté des chercheurs.

Vous pourrez noter aussi que certaines sciences ne craignent guère la vaisselle cassée.

Les sociologues, par exemple, que leur spécialité rend volontiers critiques à l'égard de la société telle qu'elle est, (en clair : il ne sont guère portés au conservatisme) ne s'embarrassent pas de contraintes idéologiques pour aller regarder, par exemple, le problème de la violence tel qu'il est : leur métier, leur éthique, est d'ouvrir les yeux et de chercher la vérité des choses. Après quoi ils publient leurs observations... plaisent ou ne plaisent. :mrgreen: (Savoir s'ils cassent des certitudes de droite ou de gauche n'est pas leur problème. Il ne manquerait plus que ça !)

Tout aussi iconoclastes, et pour parler de ce qui nous intéresse : pensez-vous vraiment qu'il existe des sujets tabous pour les historiens ?

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Message Publié : 10 Mai 2009 6:15 
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Jean Mabillon
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pierma a écrit :
Tout aussi iconoclastes, et pour parler de ce qui nous intéresse : pensez-vous vraiment qu'il existe des sujets tabous pour les historiens ?
N'est-ce pas Raynald Sécher qui, après son Vendée-Vengé: un génocide franco-français a été banni de l'université? Mais peut-être y avait-il une autre raison, c'est à voir...

Il me semble évident qu'il y a un paquet de sujets tabous en histoire, qui suit en cela ce qui se passe dans la société. Depuis une vingtaine d'années, c'est le politiquement (en l'occurence l'historiquement) correct qui semble prévaloir. Il n'y a qu'à voir les réactions absolument insensées qui ont suivi la sortie du livre de Gouguenheim.


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Message Publié : 10 Mai 2009 9:52 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant

Inscription : 17 Oct 2003 18:37
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Pour ma part, j'aimerais avoir l'avis d'historiens, voir si eux disent ouvertement "oui, il est déconseillé de travailler sur ça, ça, ou ça". Et si l'histoire s'impose de professer des visions d'un événement que l'on devine fausse, ou partiellement fausse, au nom d'une quelconque loi du silence.
Le discours d'une science officielle, de tabous, de sujets à éviter dans l'intérêt de sa carrière, nous est tellement servi et resservi par les charlatans, les pyramidiots et les négagas en tous genres que ça ne donne pas tellement envie d'y croire. Il n'est pas difficile de constater que la science historique évolue et se remet en cause au moins dans certains sujets, par exemple les origines de l'homme. Il n'est pas difficile de constater que dans un grand nombre de cas, les "briseurs d'omerta" mis à l'index le sont pour d'excellentes raisons, de démarche bidon, de pseudo-révélations ou de falsification de sources à des fins commerciales, ou pire. Le politiquement correct cohabite avec cette éternelle rengaine de la théorie du complot et de la vérité qui dérange. Aussi, sur la question je serais preneur de faits relatés par des professionnels confrontés au problème, plutôt que de répéter avec tout le monde "il est évident que". Il n'y a jamais rien d'évident. Et tous les sujets historiques n'ont pas vocation à s'étaler au vingt heures de TF1, l'état réel de la science historique n'est pas conforme en tous points au politiquement correct au sens des clichés rabâchés par paresse intellectuelle.


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Message Publié : 11 Mai 2009 4:41 
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Jean Mabillon
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Cuchlainn: Gouguenheim? On ne parle pas de negaga complotistes là...


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Message Publié : 11 Mai 2009 5:58 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant

Inscription : 17 Oct 2003 18:37
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Relisez mon post... par ailleurs, ce qu'on lui reproche c'est une "certaine" légèreté dans la démarche dans le but de pouvoir produire une thèse fracassante, insuffisamment étayée.


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Message Publié : 11 Mai 2009 17:19 
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Eginhard
Eginhard

Inscription : 21 Déc 2008 11:01
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La fameuse phrase "il vaut mieux avoir tort avec Sartre que raison avec Aron",
De quand date cette phrase et quelle est sa réelle signification ?


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Message Publié : 11 Mai 2009 20:45 
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Georges Duby
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Je ne sais pas! Après Mai 68, dans un hebdo ? Lorsqu'on rappelle que Sartre a dit qu "un anti-communiste est un chien." ou que "la liberté de critique est entière en URSS" ?

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Message Publié : 11 Mai 2009 22:29 
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Enki-Ea a écrit :
N'est-ce pas Raynald Sécher qui, après son Vendée-Vengé: un génocide franco-français a été banni de l'université? Mais peut-être y avait-il une autre raison, c'est à voir...

J'ignore tout de cette affaire.

Je note simplement que le titre de cet ouvrage est outré : le mot "génocide" a une signification précise : extermination totale d'une population. (aujourd'hui le mot génocide est employé à tout propos, mais un historien est supposé connaître sa signification.)

Mais publier un ouvrage sous un titre discutable me semble un motif un peu léger pour exclure quelqu'un de l'Université, où les sanctions disciplinaires sont rares.

Enki-Ea a écrit :
Il me semble évident qu'il y a un paquet de sujets tabous en histoire, qui suit en cela ce qui se passe dans la société. Depuis une vingtaine d'années, c'est le politiquement (en l'occurence l'historiquement) correct qui semble prévaloir. Il n'y a qu'à voir les réactions absolument insensées qui ont suivi la sortie du livre de Gouguenheim.

C'est le contraire qui me paraît évident. En parlant de "politiquement correct" vous faites référence à un phénomène de société, pas à la recherche en Histoire.

Il me semble que sur ce forum vous pouvez apercevoir à quel point les historiens ont la religion des faits, des documents, des sources,...

Si la "recherche" se limitait à professer des opinions, l'Université serait bonne à fermer.

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Message Publié : 12 Mai 2009 0:31 
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Philippe de Commines
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Cuchlainn a écrit :
Relisez mon post... par ailleurs, ce qu'on lui reproche c'est une "certaine" légèreté dans la démarche dans le but de pouvoir produire une thèse fracassante, insuffisamment étayée.


Si on ne lui reprochait que cela, à supposer que ce soit fondé, ça ne justifierait en rien la mise en accusation dont il a été victime. Et ça n'expliquerait pas pourquoi de nombreux universitaires qui n'étaient ni historiens ni spécialistes de cette période du Moyen-Age se sont sentis autorisés à signer les pétitions et demander des sanctions à son égard. Car sinon, c'est tous les jours que des chercheurs moyens ou médiocres seraient ainsi lapidés en place publique par leurs pairs.

Non, il y avait forcément autre chose. Et cet autre chose est tout à fait dans le sujet de ce fil.
Fondée ou pas (ce n'est pas le sujet), la thèse de Gouguenheim a heurté de plein fouet non seulement certaines idées reçues hors du cercle des spécialistes, mais surtout, elle a frappé violemment un tabou moderne qui au motif du dialogue des civilisations est prête à accepter le mensonge et la démagogie.

L'essentiel des contempteurs violents de Gouguenheim ont simplement remisé au placard leur costume de scientifique et chaussé leur chapeau d'idéologue. Idéologie et science étant incompatibles, tout cela est devenu un procès en sorcellerie.

Ce qui nous ramène à la phrase citée plus haut : "il vaut mieux avoir tort avec Alain de Libéra et ses coreligionnaires, que raison avec Sylvain Gouguenheim et Rémy Brague".

"Crépuscule des intellectuels"... le titre était bien choisi, même si les raisons que j'y vois ne sont pas tout à fait celles que mentionnait Arvern dans son message d'introduction.

_________________
Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)


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Message Publié : 12 Mai 2009 7:17 
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Jean Mabillon
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Cuchlainn a écrit :
Relisez mon post... par ailleurs, ce qu'on lui reproche c'est une "certaine" légèreté dans la démarche dans le but de pouvoir produire une thèse fracassante, insuffisamment étayée.
Ce qu'on lui "reproche"? Vous n'avez pas dû tout à fait suivre l'affaire... Huyustus en a parlé mieux que moi: c'est un véritable lynchage public qui a eu lieu.
Pardon de la digression mais la démarche est exactement la même que celle des hooligans de Chelsea qui ont menacé de mort l'arbitre du match Chelsea-Barcelone au prétexte que son arbitrage était mauvais.
Depuis quand intente-t-on des procès en sorcellerie à un historien dont la thèse serait discutable (si tant est qu'elle l'est, mais ce n'est pas le sujet ici)? Combien d'historiens ont raconté des conneries sans être le moins du monde inquiétés... Mais leurs "thèses insuffisamment étayées" ne touchaient pas à un sujet "sensible" donc ça passait comme une lettre à la poste.


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Message Publié : 12 Mai 2009 7:27 
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Jean Mabillon
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pierma a écrit :
Je note simplement que le titre de cet ouvrage est outré : le mot "génocide" a une signification précise : extermination totale d'une population. (aujourd'hui le mot génocide est employé à tout propos, mais un historien est supposé connaître sa signification.)

Mais publier un ouvrage sous un titre discutable me semble un motif un peu léger pour exclure quelqu'un de l'Université, où les sanctions disciplinaires sont rares.
Le génocide n'a jamais été considéré comme l'extermination totale d'une population. Certains vont même jusqu'à dire que l'assassinat d'une seule personne au prétexte qu'il appartient à un groupe ethnique, religieux ou autre est un génocide. On en parle dans un fil dédié à la question dans la rubrique Histoire globale si mes souvenirs sont bons.



Citer :
C'est le contraire qui me paraît évident. En parlant de "politiquement correct" vous faites référence à un phénomène de société, pas à la recherche en Histoire.

Il me semble que sur ce forum vous pouvez apercevoir à quel point les historiens ont la religion des faits, des documents, des sources,...

Si la "recherche" se limitait à professer des opinions, l'Université serait bonne à fermer.
Mais la recherche en histoire est conditionnée par quelque chose qui la dépasse. Si vous voulez garder votre place ou être bien vu par vos pairs, vous n'allez pas aborder certains sujets dits gênants (c'est ce qui s'est passé avec Gouguenheim). Vous allez vous contenter d'étudier la production de tissus lyonnais au XVIème siècle et là, oui, vous allez avoir la religion des faits et des sources, mais sur un sujet passe-partout.

Dieu merci, le politiquement correct - ou plutôt l'historiquement correct - ne concerne que peu de domaines et d'époques. Mais il existe et il oriente les recherches, traçant des voies à prendre et des voies à éviter.

Cordialement


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Message Publié : 12 Mai 2009 7:58 
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Polybe
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Inscription : 26 Mai 2005 18:43
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Citer :
Pour ma part, j'aimerais avoir l'avis d'historiens, voir si eux disent ouvertement "oui, il est déconseillé de travailler sur ça, ça, ou ça". Et si l'histoire s'impose de professer des visions d'un événement que l'on devine fausse, ou partiellement fausse, au nom d'une quelconque loi du silence.


Il y a nécessairement, dans tous les pays, des sujets que l'on va moins facilement aborder parce qu'ils touchent à la construction du mythe national ou parce qu'ils réveillent des souvenirs douloureux. Je pense que c'est pour cela que le point de vue d'historiens étrangers est toujours bienvenu. Après, il serait exagéré de parler de loi du silence en France. Tout dépend de ce que vous visez. Oui, c'est vrai, un professeur m'a explicitement demandé de changer de sujet parce qu'il me disait que, tout le monde pensant qu'il n'y avait plus rien à en dire, ma thèse, quelle qu'en soit la qualité, ne serait pas remarquée. Il avait pourtant lui-même été surpris par ce que j'étais parvenue à développer dans mon mémoire. Il en a fallu plus pour me décourager : comme je croyais en moi et en mes capacités à dégager de nouvelles problématiques, j'ai simplement changé d'université et de professeur et je verrai bien.
A mon sens, quand un sujet est délaissé par l'histoire, et c'est là l'ennui, il est souvent récupéré sans aucun scrupule par le discours politique. C'est le cas de l'immigration par exemple et c'est donc heureux que les historiens, malgré les difficultés rencontrées, aient réussi à s'en emparer.
Le sujet des guerres de Vendée est tout aussi sensible, longtemps laissé aux mains des conservateurs militants comme Secher, Jean-Clément Martin a tout de même réussi à en tirer des travaux d'un grand intérêt. Depuis, les conservateurs essayent de s'accaparer des sujets périphériques, pour renouveler leurs perspectives mémorielles, en écartant les historiens qui pourraient faire montre de trop de sens critique.


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Message Publié : 13 Mai 2009 21:31 
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Jean Mabillon
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1. En quoi Sécher est-il un "conservateur militant" et que veulent dire ces mots?
2. En quoi cela préjuge-t-il de la qualité de son travail?

C'est vous qui m'avez l'air furieusement militante ma chère. Rien que par votre vocabulaire...


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Message Publié : 13 Mai 2009 22:24 
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Georges Duby
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Inscription : 27 Juil 2007 15:02
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Localisation : Montrouge
Aurore c a écrit :
Depuis, les conservateurs essayent de s'accaparer des sujets périphériques, pour renouveler leurs perspectives mémorielles, en écartant les historiens qui pourraient faire montre de trop de sens critique.
C'est le monde à l'envers! Il existe un nouveau regard sur des sujets qui ne sont pas périphériques comme le Moyen Age, l'ancien régime, pas si rétrograde, la révolution, qui n'est plus un bloc, le second empire et ses points positifs, la IIIè République ... Mais certains points de vue semblent poser problème à l'establishement comme la guerre de Vendée qui a donné lieu à des ordres révolutionnaires officiels d'extermination et fait plus 100.000 victimes. Le jeune Bonaparte aurait refusé pour cette raison de commander en Vendée !

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